Le financement participatif pour financer son projet !
Le financement participatif, l’un des meilleurs moyens pour financer son projet !
LiveMentor s’apprête à lancer la Masterclass “Financer son projet : Du Business Plan au Pitch !” pour vous apprendre à gérer au mieux les finances de votre activité et à diversifier les options de financement.
En amont du lancement officiel qui aura lieu le lundi 22 juin à 8 heures, nous vous partageons des histoires qui racontent des financements d’entreprises réussis.
Aller chercher les sous pour son projet avec le financement participatif appelé aussi “crowdfunding”, cette option très utile pour tous les entrepreneurs.
Ce mode de financement est de plus en plus utilisé, bien qu’il ne soit apparu que très récemment, dans les années 2010.
S’il est aussi populaire, c’est parce qu’il présente une excellente alternative au financement bancaire traditionnel et à la levée de fonds.
Dans de nombreux cas, le crowdfunding est la solution idéale pour amorcer le démarrage d’un projet. Mais il suscite également beaucoup de mythes et de questions.
Nous allons voir :
- comment fonctionne concrètement le financement participatif ;
- quelles sont les situations propices à la mise en place d’un financement participatifs ;
- deux études de cas de financements participatifs réussis : Le Carnet du temps (100 000 euros récoltés) et Odyssées d’entrepreneurs (75 000€ récoltés)
Comment fonctionne concrètement le financement participatif ?
Lorsque l’on organise une campagne de financement participatif, on offre la possibilité à n’importe qui de financer notre activité. On permet au grand public de soutenir notre projet, s’il le souhaite.
À la différence d’un prêt bancaire, il n’y a aucun intermédiaire (pour le prêt, il s’agit de la banque).
Schématiquement, une campagne de crowdfunding se déroule ainsi :
- On présente son projet en détail, avec le montant dont on a besoin
- On programme cette campagne sur un laps de temps donné, souvent autour de 3 semaines
- On offre à tout le monde la possibilité de participer financièrement, à hauteur du montant de son choix
- Dernier élément important : si l’objectif initial n’est pas atteint (exemple : obtenir 20 000 euros), alors chaque participant récupère son argent et l’entrepreneur ne touche rien.
Grâce à Internet, le financement participatif est devenu un outil simple et accessible pour collecter des fonds.
Il existe de nombreuses plateformes comme Ulule ou Kickstarter, certaines spécialisées dans des thématiques précises, pour mettre en place l’infrastructure technique afin de récolter ces fonds.
C’est à l’entrepreneur de réussir sa campagne de communication afin d’atteindre l’objectif fixé.
Que reçoivent les participants en échange de leur participation ?
À la différence d’un prêt bancaire, l’entrepreneur ne doit pas rembourser chaque mois une partie de son emprunt avec des intérêts.
Les participations sont souvent effectuées sous la forme d’un don. Et dans la majorité des cas, une contrepartie non-financière est proposée en échange.
Par exemple :
Je souhaite récolter 10 000 euros pour financer ma première production de tee-shirts. Je m’engage à envoyer gratuitement un tee-shirt à chaque personne qui contribue au moins à hauteur de 15€ pendant ma campagne.
Pour qu’un financement participatif réussisse, c’est le nombre de personnes contributrices qui fait la différence : la somme de petits montants permet de récolter un montant élevé !
Dans quels cas faut-il choisir le financement participatif ?
Tout le monde a la possibilité de lancer une campagne de financement participatif : particulier, auto-entrepreneur, association, entreprise, etc.
Toutefois, il s’agit d’un mode de financement qui se prête davantage à certains projets que d’autres.
Il faut une bonne raison pour lancer cette campagne de récolte de fonds, cela ne peut pas se faire n’importe comment.
Généralement, on lance une campagne de crowdfunding pour récolter les fonds nécessaires à la réalisation d’un projet ou d’un premier prototype.
Si vous proposez donc un produit physique qui nécessite des coûts de fabrication, de trésorerie ou de développement importants, la solution du crowdfunding est idéale. Ca vous permet de limiter le coût de lancement de votre projet.
Avant le crowdfunding, la seule solution était de faire un prêt bancaire pour financer la production. C’était risqué car l’entrepreneur ne disposait d’aucun moyen pour tester son idée avant de la mettre sur le marché.
Il existait des situations horribles dans lesquelles l’entrepreneur réalisait un prêt bancaire, passait plusieurs mois à développer un produit, pour finalement se rendre compte qu’il n’intéresse personne.
Grâce au financement participatif, il est possible de tester son idée avant même de la fabriquer.
La campagne de crowdfunding joue alors le rôle de pré-vente :
- Si j’atteins l’objectif de ma campagne, cela signifie que mon projet intéresse suffisamment les gens.Bonus essentiel : je récupère la trésorerie AVANT de commencer la production et de vendre.
- Si je n’atteins pas l’objectif, cela m’évite de dépenser de l’argent et du temps dans la fabrication d’un produit qui n’intéresse pas les gens.
Le financement participatif est un excellent moyen pour réduire les risques liés à son projet.
Nous conseillons à tous les porteurs de projet d’envisager le financement participatif pour démarrer leur activité, avant d’engager le moindre frais.
Voici des exemples concrets de projets finançables via ce mécanisme : un documentaire, un site e-commerce, un restaurant, une marque de vêtements, une invention technologique, un film, un livre, de la recherche scientifique…
Deux financements participatifs réussis pour 175 000 euros récoltés.
En janvier 2019, nous avons organisé une campagne de crowdfunding pour lancer un carnet de productivité, “le carnet du temps”, que nous avons co-créé avec les éditions 23heures59.
Il s’agit d’un carnet papier de 200 pages environ qui contient les meilleures méthodes pour gérer son temps.
En quelques semaines, nous avons atteint 1 254% de l’objectif initial, pour un montant global récolté d’environ 100 000 euros.
Qui croyait possible de réussir à lancer un magazine papier vu la situation de la presse en France ? Nous n’avions pas d’autre solution que de tenter un financement participatif.
Nous avons au final récolté 75 000 euros.
- Il s’agit d’objets physiques, qui nécessitent un certain volume de production et d’impression pour être rentabilisés
- Les frais fixes pour concevoir les produits étaient également importants : graphiste, photographe, différents partenaires ou encore rédacteurs dans le cadre du magazine Odyssées, graphiste pour le Carnet du Temps.
- Le temps de conception de ces produits est important, à minima plusieurs mois, ce qui implique un décalage de trésorerie important. Pour le Carnet du Temps, les frais devaient être engagés dès janvier, pour une commercialisation en septembre, soit 10 mois plus tard. Pendant tout ce temps, aucun chiffre d’affaires n’est réalisé.
- Il s’agit de produits à faible marge. Pour espérer dégager un bénéfice, il faut parvenir à vendre un volume important. Par exemple, pour le Carnet du temps, la marge de LiveMentor est d’environ 15%, soit 6 euros sur un carnet vendu à 40€ !Et oui ! Le Carnet du Temps était vendu 33€ sur Ulule. Enlevons 2€ pour la TVA, nous descendons à 31€. Enlevons maintenant les 8€ nécessaires à l’achat du carnet, nous sommes à 23€. N’oublions pas d’enlever à présent les 7€ nécessaires à la logistique, nous descendons à 16€.Ces 16 euros doivent enfin être divisés entre LiveMentor d’une part, et notre partenaire 23h59. On tombe à une marge par vente d’environ 6€ pour LiveMentor.
Avec toutes ces contraintes en tête, le financement participatif était une évidence.
Il nous permet :
- De commencer à travailler sur nos produits pour leur donner vie, en engageant un minimum de frais, mais de ne démarrer aucune production (qui est très coûteuse) avant de savoir si le produit va plaire !
- D’utiliser les fonds récoltés lors de la campagne, que nous utilisons comme moyen de générer des pré-commandes, afin de financer les premières productions
- Autre avantage : le financement participatif est un excellent moyen de fédérer une communauté, de créer de l’attente autour du produit et de générer du bouche-à-oreille
J’aime dire que le crowdfunding est la meilleure étude de marché possible.
Si notre campagne fonctionne, c’est le signe que l’on peut foncer. Si elle ne fonctionne pas aussi bien qu’espéré, cela veut dire que notre produit ne plaît pas suffisamment !
Dans notre formation Création d’Entreprise que nous avons préparé, nous avons mis des exemples concrets sur ce type de financement, comme sur tous les autres.
Tout le monde devrait être capable de financer son activité, dans les meilleures conditions ! Cela ne devrait pas être une question d’études ou de réseau. C’est une question de connaissances…
Voici un exemple du niveau de détails inouï qu’on a mis dans “Financer son projet : Du Business Plan au Pitch !”. Ce qui suit, c’est tout simplement le tableau de “pertes et profits” (le fameux “P&L” anglo-saxon) dans notre campagne Ulule sur le Carnet du Temps.
Je raconte en détail cette opération dans un cours de la formation “Financer son projet : Du Business Plan au Pitch !”C’est en visualisant cette marge que nous avons pu trouver des idées astucieuses pour améliorer la marge… ! Comme proposer des packs incluant un Carnet et des vidéos issues de la formation Productivité de LiveMentor.
À très bientôt,
Alexandre Dana et l’équipe LiveMentor
PS : N’oubliez pas notre RDV le lundi 22 juin à 8 heures pour le lancement de la formation “Financer son projet : Du Business Plan au Pitch !”
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