Zoé Munio : De consultante à photographe

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Aurélie Surget

Illustration de Zoé Munio : De consultante à photographe

Aujourd’hui je vous présente Zoé. Ancienne consultante elle a toujours « fait ce qu’il fallait ». En quête de liberté elle décide de tout quitter pour devenir photographe. Découvrez son histoire.

Alors Zoé, qui es-tu ?

Je m’appelle Zoé, j’ai 28 ans, j’ai grandi en Guadeloupe, et je suis (enfin) photographe !

Au lycée, j’ai suivi la filière scientifique spécialité mathématiques, alors que j’étais complètement littéraire et que je détestais les sciences. Mais j’étais bonne élève, et il paraît qu’il faut faire S pour réussir, alors j’ai fait « ce qu’il fallait ».

Ensuite je me suis inscrite en prépa (littéraire cette fois). Je travaillais dur et fini majore de promotion. J’ai fait « ce qu’il fallait ».

Après avoir passé des concours, et j’ai obtenu celui de Sciences Po Bordeaux après un an de prépa. J’ai quitté mon île, je suis partie 5 ans dans un cursus international et fini diplômée d’un triple master. J’ai fait « ce qu’il fallait ».

De retour sur mon île, j’ai cherché du travail et j’ai obtenu un CDI en tant que consultante au bout de 3 mois. Le Graal. Le Jackpot. L’apothéose. Encore une fois, j’ai fait « ce qu’il fallait ».

J’ai tenu 3 ans. 36 mois à essayer de me complaire dans ce schéma idéalisé qui ne m’apportait rien d’autre qu’un confort financier. 1095 jours à me demander pourquoi je n’étais pas heureuse alors que tout le monde me disait que j’avais réussi.

Et puis j’ai dit stop. Entretien professionnel. Rupture conventionnelle. Réalignement avec ce dont j’ai envie, ce dont j’ai besoin.

Je veux être photographe. Capturer les émotions des mariages, des couples, des familles. Je veux créer, rendre les gens heureux, leur offrir les souvenirs de ce qui compte vraiment dans la vie.

Et je veux être libre. Libre d’essayer, libre d’échouer, libre de changer. Tant pis si je ne fais plus « ce qu’il faut ».

Je veux me reconnecter avec l’authentique, et ne rien avoir à regretter.

Alors je me lance, et je découvre LiveMentor.

Quel objectif cherchais-tu à atteindre avec LiveMentor ?

Je voulais comprendre et maîtriser les fondamentaux du copywriting pour être sûre de pouvoir lancer mon projet dans les meilleures conditions, avec un site internet qui parle à mes clients et des process de vente adaptés.

Je voulais aussi faire partie de cette dynamique de nouveaux entrepreneurs, qui osent se lancer et misent sur eux et sur leur projet. C’est beau, c’est frais, c’est inspirant. Cette communauté me motive, et m’aide à croire en moi.

Quelles difficultés as-tu rencontrées ?

Il y a tellement de contenus disponibles sur le site de LiveMentor, que je savais que je ne pourrais pas tout consommer. Sauf que choisir, c’est renoncer ! Et ça a été difficile de sélectionner les tribus les plus en adéquation avec mon projet, les thématiques sont toutes pertinentes !

Comment as-tu vécu ton expérience LiveMentor ? Qu’est-ce qui t’a le plus plu ? 

LiveMentor a été le coup d’accélération du lancement de mon entreprise, et c’était hyper stimulant de monter en compétences, et de pouvoir appliquer directement ce que j’apprenais à mon propre projet. J’ai toujours adoré apprendre, mais c’est encore mieux quand c’est pour développer une idée de façon concrète.

La bienveillance et les encouragements de mon mentor m’ont vraiment boostée. Quand on n’a jamais rien entrepris, on n’est pas sûr d’être à la hauteur. On doute, on a peur d’être complètement à côté de la plaque (d’autant plus quand on essaie de faire différemment). Maxence m’a donné confiance en moi, et c’était exactement ce dont j’avais besoin à ce moment-là.

Quelles sont les prochaines étapes dans le développement de ton projet ?

Aujourd’hui je cherche à gagner en visibilité, optimiser mon réseau et créer un maximum de contenu pour faire ressortir mon style, mon identité.

Je vais continuer à me former, pour offrir des souvenirs de plus en plus beaux à mes clients. Continuer à lier mon activité avec mes valeurs éthiques et éco-responsables pour être encore plus alignée avec ce qui fait sens à mes yeux.

Je veux me donner les moyens de pouvoir enfin vivre de ma passion tout en restant libre, et je ne lâcherai rien.

Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui se lance dans l’aventure entrepreneuriale ? 

Ne faites pas « ce qu’il faut ». Osez croire en vous, même si tout le monde vous dit que « ça ne me marche pas comme ça ». Le bonheur est bien plus précieux que la réussite sociale : trouvez ce qui vous fait vibrer, et foncez. Se tromper, c’est ok. Ne pas essayer, c’est risquer de vivre avec des regrets. N’oubliez jamais qu’on a qu’une vie.

Pour aller plus loin…

Vous avez aimé le portrait de Zoé ? Découvrez celui de Pauline Richir, de Patricia Therrachon et d’Anthony Maillot qui ont un parcours similaire.

Pour retrouver l’ensemble de nos portraits d’entrepreneurs, c’est par ici.

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