Alix de Bricourt : Growth marketer chez LoveBox

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Aurélie Surget

Illustration de Alix de Bricourt : Growth marketer chez LoveBox

Alix vit aujourd’hui le rêve américain, et vous écrit en direct de San Fransisco. Après avoir cherché sa voie pendant longtemps, elle se fixe un but: travailler en marketing pour une startup. Problème, elle rend compte qu’elle ne possède pas vraiment de compétences dans ce domaine. Elle a rencontré alors en place un plan d’actions pour se former et atteindre son objectif.

Présente-nous ton parcours Alix :

Je m’appelle Alix, j’ai 26 ans, et je vous écris en direct de San Fransisco !

Je passe mon enfance à Nantes, jusqu’à l’âge de 15 ans. À l’école, je suis une enfant rebelle et peu scolaire. Résultat, je redouble à plusieurs reprises.

Je déménage ensuite avec mes parents et mes 3 frères, à l’île Maurice. La-bas, je me révèle, de manière assez inattendue, comme une élève assidue. Je finis même par avoir des bonnes notes et mon Baccalauréat mention Bien. Qui l’eût cru!

Je fais mes études en France, en IUT supérieures « Techniques de commercialisation »:  je touche au commerce et j’obtiens mes expériences professionnelles premières.

La suite logique, c’est d’aller en école de commerce. J’obtiens des bons résultats aux concours et je pars faire mon petit tour de France des écoles pour passer mes oraux.

J’atterris à Kedge Marseille, pour 4 ans études.

Je rejoins rapidement une association étudiante de mon école et mets un peu de côté les cours. Mais c’est pour la bonne cause: nous sommes l’agence intérimaire de l’école, je suis super engagée et j’adore ça! Mes deux parents sont entrepreneurs, ils m’ont transmis le virus!

Pour mes stages, je veux faire comme les autres de ma promo: avoir la plus belle entreprise possible! C’est mission réussie, car j’en décroche un chez  Microsoft .

C’est une super expérience, mon supérieur me fait confiance et c’est stimulant. Le problème, c’est que je travaille sur un produit, un smartphone, que je n’apprécie pas vraiment. Autre petit souci, je n’apprécie pas trop la vie à Paris …

Pour mon stage suivant, je retourne à Marseille, pour 6 mois en Marketing, chez Pernod-Ricard .

  • La découverte du milieu salarial

À ce moment, je découvre vraiment ce qu’est le salariat. Et je fais un constat assez cinglant:  ce n’est pas possible. Les grands groupes ne sont définitivement pas faits pour moi. Je prends une claque.

Pour ma dernière année à l’école, je veux faire de l’alternance. J’ai l’ambition de rejoindre une agence de communication, mais je finis… en grand groupe. Je travaille pour une entreprise de service pour plateformes pétrolières.

Je vois les autres employés désengagés,  il y a beaucoup de politique interne et je retrouve pas mal de choses qui m’avaient déplues lors de mon expérience précédente.

J’y reste 1 an, mais au bout de quelques mois,  j’ai un déclic et une prise de conscience. Je prends conscience que je suis en train de m’engager dans une voie qui ne me plaît pas du tout.

Je décide alors de chercher un autre chemin et me plonge dans l’univers des startups, pour y faire du marketing.

Seul petit problème:  je n’ai ni expérience, ni connaissances dans le domaine.  En grand groupe, quand tu fais du Marketing, il n’y a pas vraiment de compétences à avoir. Tu ne fais que sous-traiter à des agences. En démarrage, c’est différent. Il faut être capable de faire soi-même les choses.

Je comprends très vite que je pars avec un désavantage et un retard à combler. J’élabore alors un plan pour atteindre mon objectif.??

Etape 1: Comprendre les besoins

La première étape de tout projet, est de comprendre les attentes de sa cible . Moi, ma cible, ce sont les recruteurs des startups. Et avant de me lancer dans quoi que ce soit,  je dois savoir ce qu’ils attendent comme profil de candidats qu’ils recrutent.

Je fais ce qu’il y a de plus direct: je contacte des entrepreneurs et CEO de startups sur Linkedin pour leur demander, très simplement, quels sont leurs critères de recrutement pour un poste de Marketing.

Un matin, je tombe sur  un article  écrit par Alexandre, directeur de l’école LiveMentor.

Je le contacte également pour lui demander, lui aussi, quels sont ses critères.

Il comprend tout de suite mes interrogations et ma situation.

Deux heures plus tard, je suis inscrit à la formation LiveMentor Marketing Digital Avancée. Grâce à la formation, je commence à mieux comprendre et à apprivoiser les outils indispensables:  WordPress, Mailchimp, Google Analytics , etc.

Mon premier pied dans l’univers startup est posé. 

Etape 2 : Se rendre visible

La deuxième étape, est de faire parler de soi.

Je m’inscris très vite, à d’autres formations gratuites et, grâce à l’aide de la Masterclass WordPress, je crée mon  blog .

Je me rends compte que je suis loin d’être la seule à galérer, à être perdue et à ne pas vraiment savoir quoi faire de sa vie. C’est super rassurant!

Je décide alors d’axer mon blog autour de ce sujet, avec pour objectif d’aider les gens à se sortir des situations que j’ai moi-même vécues . En racontant en détails toute mon histoire, j’ai d’excellents retours de gens qui se reconnaissent dans ma situation et qui se forment plein de questions.

Je lance mon blog fin juin et au bout d’un mois, j’atteins déjà les 8 000 vues.

À ce moment, je suis encore en alternance et je n’ai pas beaucoup de temps à y consacrer. Je travaille sur mes articles et mon blog pendant mes soirées baby-sittings.

À la même période, je prends une décision avec mon copain:  celle de partir aux Etats-Unis pour aller travailler en startup à San Francisco.

Etape 3 : Se former et rencontrer beaucoup de monde

J’ai posé de bonnes bases. Maintenant, je dois accélérer ma progression.?

Mon alternance se finit en août. Je rentre ensuite chez moi, à l’île Maurice et j’enchaîne tous les cours gratuits de toutes les formations LiveMentor.

J’écris plein d’articles de blog, fais du networking à fond et regarde toutes les vidéos de Koudetat sur le marketing en startup.

Je rentre en France pour moi ancien au code, avec la formation du Wagon. C’est une expérience géniale!

C’est d’ailleurs au Wagon que je vois le projet  Lovebox  exploser sur Kickstarter. J’écris à leur PDG sur Linkedin en le félicitant pour leur belle réussite et lui envoie également un article de blog dans lequel j’explique qui je suis et ce que je recherche.

Il me répond que ça tombe bien:  il cherche exactement un profil comme le mien!

  • Le commencement

On est en octobre et il me dit qu’il a une place pour moi à partir de janvier, sur la zone Amérique.

Je rencontre  Marie, la co-fondatrice de Lovebox , et le courant passe super bien!

Dans mon choix d’entreprise, il y a plusieurs critères qui étaient super importants pour moi et qui sont presque non négociable :

  • Travailler au sein d’une équipe humaine et engagée
  • Faire quelque chose qui a du sens et apprendre tous les jours
  • Adhérer au produit

Ça tombe bien, Lovebox veut répandre l’amour dans le monde et proposer un objet connecté dédié à la communication positive. Via une application mobile, on peut envoyer des messages sur la Lovebox d’une autre personne, avec la même sensation d’ouverture d’une vraie lettre, pour faire de chaque message un cadeau.

Très vite, je rencontre Jean, le deuxième co-fondateur de LoveBox et  ça se concrétise peu à peu.

Je passe les étapes de recrutement. Ils me donnent des exercices techniques pour tester mes compétences et voir de quoi je suis capable.

Je passe ces tests avec brio et ils me proposent de les rejoindre. Je suis super contente.

J’atteins l’objectif que je suis fixé quelques mois plus tôt. 

Au niveau de mes missions, c’est exactement ce que je cherche: je suis une  growth marketer . Cela signifie que je dois optimiser chaque action que l’on rencontre en place, notamment au niveau de l’acquisition et de la distribution. Je dois analyser nos chiffres et trouver un moyen de les améliorer.

Je fais plein de tests pour trouver les meilleurs moyens d’améliorer nos campagnes d’acquisition et d’optimiser notre croissance.

Conclusion

Aujourd’hui je suis super fière du chemin parcouru, mais j’ai conscience que ce n’est que le début. Je dois encore faire mes preuves et progresser dans de nombreux domaines.

Alors comment faire-on pour trouver le job de ses rêves?

Si je devais répondre en quelques points, je dirais qu’il faut:

  • Retirer toutes les barrières psychologiques  que l’on peut avoir et qui nous empêchent de faire ce que l’on souhaite vraiment
  • Se demander  aurait besoin de nos priorités, dans un monde où idéal tout serait possible
  • Préparer un plan avec des actions concrètes  pour y arriver. Avant cet épisode, j’ai toujours écrit hyper mal. Mais avec mon blog je me suis vraiment entrainé et j’ai énormément écrit. Au final, j’ai beaucoup progressé!
  • Être prêt à passer des soirées seul,  à apprendre et à se former
  • Rencontrer des personnes inspirantes , les gens qui sont là où on aimerait aller et qui peuvent nous donner des conseils dans notre démarche

En tout cas, si j’ai bien retenu une chose,  c’est que rien n’est impossible si on se donne les moyens et qu’on décide de tout faire pour y arriver.

Pour aller plus loin…

Vous avez aimé le parcours d’Alix ? Découvrez celui de Benoit Renard qui as un parcours similaire.

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