5 solutions pour ne plus se faire avoir par sa banque et bien gérer son argent ?

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Louis

Illustration de 5 solutions pour ne plus se faire avoir par sa banque et bien gérer son argent ?

Avant de vous expliquer pourquoi vous vous faites avoir par votre banque par le biais de votre livret A, j’aimerais vous parler de Snowball, la newsletter de Yoann Lopez.

Non pas pour faire la présentation de cette newsletter, mais pour partager avec vous une information transmise par Yoann qui m’a particulièrement étonné.

Voilà ce qu’il s’est passé.

La semaine dernière, et comme toutes les semaines, j’ai reçu dans ma boîte de réception la nouvelle édition de Snowball. Et dans l’introduction de cette nouvelle édition se trouvait un chiffre…

268 milliards d’euros.

Snowball articles

268 milliards d’euros, c’est ce que les français ont épargné entre le début de la pandémie et juin 2021.

C’est monumental.

Non seulement le montant est incroyablement élevé, mais il est surtout beaucoup plus élevé que d’habitude !

Rendez-vous compte : sur la même période, nous sommes censés épargner et gérer notre argent en épargant autour de 111 milliards d’euros. Autrement dit, la pandémie nous a « contraints » à économiser 157 milliards supplémentaires.

Je dis bien « contraints », car ce surplus d’épargne n’est absolument pas volontaire !

Salariés, entrepreneur·e·s, indépendants — la crise sanitaire a eu le même effet pour tout le monde : nous nous sommes tous retrouvés enfermés chez nous, pour une durée indéterminée.

  • Impossible d’aller au musée ou au cinéma le week-end ;
  • Impossible de sortir au restaurant en famille ;
  • Et évidemment, impossible de partir en voyage, ou de se déplacer.

Chaque jour, l’argent que vous réservez habituellement pour ces petits plaisirs (ou ces grands projets) n’a pas été dépensé. Et il s’est accumulé, jour après jour, euro par euro, sur toute la durée du confinement.

À notre échelle, ça ne représente peut-être que quelques dizaines, quelques centaines ou quelques milliers d’euros.

Mais à l’échelle de la population française, ça représente… 268 milliards !

Vous allez me dire que ce n’est pas un problème, et que nous n’allons pas nous plaindre d’avoir (enfin) mis quelques sous de côté.

Et fondamentalement, vous avez raison.

Le problème est ailleurs. Il vient d’un autre chiffre, que j’ai découvert dans cette même édition de Snowball

167 milliards.

Ces 167 milliards correspondent à la part des 268 milliards économisés qui se sont retrouvés sur un Livret A. Pour vous donner une idée, ça représente un peu plus de 60%.

60% de l’argent épargné pendant la pandémie a été placé sur des Livrets A.

Vous allez rapidement comprendre que cette situation n’arrange qu’une seule personne. Et malheureusement, ce n’est pas vous !

Mais avant cela, voici un plan de l’article pour que vous puissiez comprendre le mieux possible ce que je vous expliquerai après :

1) Les banques sont les grandes gagnantes de cette situation
2) 5 solutions pour faire « travailler » et bien gérer son argent
3) Il n’existe pas que ces 5 solutions

1) Les banques sont les grandes gagnantes de cette situation

Nous portons tous une affection particulière à notre Livret A pour gérer notre argent.

C’est très souvent le premier compte que l’on ouvre pour y placer nos toutes premières économies et gérer son argent en épargant. Et c’est très souvent le compte qui nous suit toute notre vie !

Mais il semblerait que cette affection ne soit pas réciproque.

Car le problème du Livret A, c’est qu’il ne nous fait pas gagner beaucoup d’argent. En vérité, c’est pire que ça : il nous en fait perdre !

Le calcul est simple.

Le taux d’intérêt de votre Livret A peut varier en fonction de votre banque, mais tourne généralement autour de 0,5%. Donc si vous gardez 1 000 € sur votre Livret A pendant 1 an, vous gagnerez 5 € en intérêts.

Mais pendant ce temps, l’inflation continue son ascension ! Et l’inflation, elle, se trouve plutôt autour des 1,5% (je suis allé prendre les chiffres de l’INSEE).

C’est là que se situe le problème.

Car si l’inflation est supérieure à votre taux d’intérêt, ça veut tout simplement dire que vous perdez de l’argent. Les 1 000 € que vous avez placé sur votre Livret A il y a 1 an ne valent plus que 985 €, et ce ne sont pas les 5 € d’intérêts qui vont compenser cette perte.

Autrement dit :

  • Votre Livret A ne vous veut pas du bien ;
  • Vous perdez de l’argent ;
  • Et ce n’est même pas votre faute.

Et vous voulez savoir le plus agaçant dans cette histoire ?

C’est qu’il y a tout de même une « personne » qui s’en frotte les mains.

Et cette « personne », c’est votre banque.

Car le seul objectif de votre banque, ce n’est pas de vous aider à vous constituer votre matelas de sécurité : c’est de garder et bien gérer votre argent le plus longtemps possible pour le faire « travailler » (sous-entendu, l’investir).

Et ces 167 milliards qui s’accumulent sur de simples Livrets A, c’est pour elle une véritable aubaine !

C’est son fonds de commerce, on ne peut pas lui en vouloir.

Mais personnellement, je déteste ça.

Je déteste me faire avoir — et savoir que ma banque se fait de l’argent sur mon dos (pendant que moi, j’en perds) me donne cette fâcheuse impression de me faire avoir.

Je ne dis pas que ma banquière essaie de m’escroquer à chaque fois que j’ai rendez-vous avec elle, loin de là (elle a d’ailleurs été incroyablement patiente avec moi ces dernières années, et je l’en remercie !).

Mais ça ne change en rien le résultat : c’est le salarié, l’indépendant, l’entrepreneur qui perd de l’argent ! Pas la banque.

C’est d’ailleurs un peu pareil avec les courtiers.

Tous ne cherchent pas à soutirer le plus d’argent possible de notre portefeuille — la majorité d’entre eux sont même parfaitement bien intentionnés. Mais à partir du moment où ils touchent des commissions sur certains produits financiers, ils sont involontairement encouragés à prêcher leur propre paroisse.

C’est pour ça qu’il y a une règle d’or sur laquelle nous insistons particulièrement dans la formation Finances Personnelles : vous ne devez placer sur votre Livret A que votre « matelas de sécurité ».

Vous ne devez y placer que cette petite réserve d’argent de secours, à laquelle vous pouvez avoir immédiatement accès en cas de coup dur. Rien d’autre.

Le reste, c’est qui est appelé de « l’argent dormant ».

Un argent qui ne travaille pas, qui perd de sa valeur, et qui in fine vous fait perdre de l’argent.

Pourtant ce ne sont pas les solutions qui manquent ! Nous avons une chance extraordinaire en France, qui est d’avoir tout un éventail de solutions pour faire « travailler » et optimiser notre épargne en sortant complètement du système bancaire.

C’était quelque chose d’encore impensable il y a quelques années, mais c’est aujourd’hui une réalité : non, les banques n’ont plus le monopole de notre épargne.

2) 5 solutions pour faire « travailler » et bien gérer son argent

1. La Bourse

Investir en bourse pour gerer son argent

Effectivement, investir en Bourse ne vous permet pas de sortir complètement du système bancaire — je le reconnais. Vous devez toujours prendre en compte les règles du marché, qui sont elles-mêmes régulées par nos institutions financières.

Mais je vous invite à prendre un peu de recul.

Car la Bourse vous donne une opportunité incroyable (surtout si vous êtes entrepreneur·e·s) : devenir actionnaires d’une entreprise que vous admirez.

  • Si vous êtes fans des produits Apple, vous pouvez acheter des actions Apple.
  • Si vous vendez vos créations sur Etsy, vous pouvez acheter des actions Etsy.
  • Et si vous avez une boutique e-commerce sur Shopify, vous pouvez aussi acheter des actions Shopify.

Vous pouvez participer à votre propre écosystème, investir dans son développement, et récolter les fruits de son dynamisme.

La seule condition, c’est que l’entreprise que vous admirez soit cotée en Bourse. Et ça, ça ne concerne généralement que les très grandes entreprises.

Mais ça ne veut pas dire qu’il est impossible d’investir votre « épargne COVID » (comme les journalistes aiment bien l’appeler) dans de petites entreprises.

2. Les start-ups

Investir Start Up

Non, l’investissement en start-up n’est plus réservé à une élite parisienne, ni à une petite partie de la population qui possède les bons réseaux !

Aujourd’hui, vous pouvez investir dans tout un tas de petites entreprises à fort potentiel, ou dans des projets entrepreneuriaux que vous souhaitez soutenir. Et pour ça, de nouvelles plateformes se créent un peu partout.

Je pense à Lita ou Anaxago par exemple, mais ce ne sont pas les seules.

Le seul problème, c’est que c’est un investissement plutôt risqué.

Alors j’aimerais contrebalancer cette option avec une autre proposition, beaucoup moins risquée, mais tout aussi ancrée dans l’économie réelle.

3. Le prêt aux PMEs

Prets PME

C’est quelque chose que je fais moi-même, via une plateforme appelée October !

Régulièrement, je prête un peu d’argent à des PMEs rentables qui souhaitent emprunter, mais qui voient leurs demandes de prêts refusées par les banques traditionnelles.

Au-delà de récupérer des intérêts bien plus élevés que ceux de mon livret A, je sais que mon épargne participe au développement d’une entreprise, mais aussi au développement personnel d’un·e entrepreneur·e.

Je considère qu’il est de notre devoir de nous entraider — et prêter un peu d’argent à des entreprises qui cherchent à développer leur activité, je trouve que c’est une très belle façon d’investir son épargne.

Il existe également un simulateur d’aides gratuit pour connaître les aides auxquelles vous êtes éligible.

4. L’art

gerer son argent avec l art

L’art, c’est selon moi l’un des investissements les plus sous-estimés du 21e siècle.

  • Non seulement l’art ne cesse de prendre de la valeur, depuis des décennies entières ;
  • Mais en plus, l’art est un investissement complètement décoléré du système financier.

Autrement dit, ni la volatilité des marchés financiers, ni une crise financière mondiale ne viennent affecter la valeur de vos placements dans l’art !

Et le plus intéressant, c’est que l’art n’est (à son tour) plus réservé à une élite.

Vous n’êtes plus obligés d’acheter un tableau à plusieurs dizaines de milliers d’euros pour investir dans l’art : des plateformes en ligne comme Masterworks vous permettent par exemple d’acheter des « parts » de tableaux, de la même manière que vous pouvez acheter des « parts » d’une entreprise en Bourse.

Et ça, c’est une petite révolution !

5. Les cryptomonnaies

gerer son argent avec les cryptomonnaies

Je préfère être très transparent avec vous : je ne cherche pas à vous convaincre que les cryptomonnaies sont les monnaies du futur.

La seule chose que vous devez savoir pour l’instant, c’est que les cryptomonnaies ressemblent énormément aux euros que vous avez dans votre portefeuille, ou sur votre livret A.

Ce sont des monnaies qui vous permettent d’acheter une voiture, des formations, ou vos courses par exemple. Et il existe de multiples plateformes permettant d’investir dans les cryptomonnaies, tel que eToro.

Toute fois il faut distinguer 2 différences fondamentales :

  1. Elles sont complètement virtuelles (impossible d’avoir entre vos mains 1 bitcoin par exemple).
  2. Et elles sont complètement décentralisées : elles ne sont ni gérées par un état, ni par une institution financière, ni par une personne en particulier.

Et c’est justement ça qui inquiète les plus réfractaires aux cryptomonnaies : elles échappent à toutes régulations !

Pour certains, c’est un danger. Pour d’autres, c’est une opportunité : celle de pouvoir enfin vivre en dehors du système bancaire, et d’investir son argent là où les banques n’ont aucun pouvoir.

3) Il n’existe pas que ces 5 solutions

J’aimerais insister ici sur deux points :

  1. Non, les 5 solutions que je viens de vous présenter ne sont pas les seules pour bien gérer votre argent en épargnant.
  2. Et non, je ne suis pas en mesure de vous recommander l’une plutôt que l’autre.

Je préfère laisser ce travail à Yoann Lopez, qui possède à la fois l’expertise ET les certifications pour ça.

Avant d’écrire cet article, je suis allé faire un tour sur notre nouvelle formation Finances Personnelles. Et ce que je peux vous dire, c’est que Yoann vous présente au moins 7 solutions alternatives supplémentaires dans le dernier module.

Vous aurez donc 12 solutions pour investir ces 167 milliards qui patientent sagement sur chacun de vos Livrets A.

Je ne vais pas toutes vous les citer, mais certaines vous seront familières (comme l’or et les métaux précieux par exemple), et d’autres vous surprendront (les LEGO ou encore les NFTs).

Et c’est d’ailleurs là que se trouve tout l’intérêt de notre formation Finances Personnelles :

  • Oui, nous consacrons un module entier à la gestion de votre budget. C’est une notion absolument fondamentale, et je souhaite que cette formation soit accessible au plus grand nombre — même à ceux qui n’ont encore rien épargné.
  • Oui, nous dédions plusieurs modules aux investissements traditionnels (comme les plans d’épargne ou l’immobilier par exemple). Tout le monde n’a pas le même profil investisseur, ni la même philosophie des finances personnelles.

Mais cette formation a aussi pour objectif de vous donner une vue d’ensemble sur les différentes options qui s’offrent à vous. Même si ce sont des options que votre banquier ne vous a encore jamais présentées !

L’objectif, c’est fondamentalement de vous aider à développer votre propre philosophie d’investissement.

Une philosophie qui soit alignée avec vos valeurs, vos contraintes, et votre mode de vie. Et bien sûr, une philosophie qui vous permette de vous consacrer à votre passion, à votre métier, à votre entreprise, sans pour autant compromettre votre sécurité financière !

Salariés, indépendants et entrepreneurs — je crois qu’il est temps de sortir ces 167 milliards supplémentaires de nos Livrets A.

Je crois aussi que vous trouverez dans la formation Finances Personnelles toutes les alternatives durables pour investir cet argent.

formation finances personnelles

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Louis

Louis est copywriter et rédacteur pour le blog de LiveMentor. Passionné d'éducation financière, il aime partager des bons plans et astuces pratiques pour aider d'autres entrepreneurs et entrepreneuses à se former.