DEVENIR FREELANCE EN 2024 : LE GUIDE COMPLET DU FUTUR ENTREPRENEUR
Marre de la routine ? Le moment est venu. Vous avez mis des mots sur cette quête de sens qui vous titillait. Vous souhaitez devenir freelance !
Vous n’êtes pas seul : en 2024, plus de 1,2 million de Français ont déjà sauté le pas et sont leur propre patron (1). D’ailleurs, le freelancing casse les codes : en France, près de 45 % des freelances sont des femmes, un chiffre bien au-dessus de la moyenne européenne de 35 % (2).
Cela montre bien que ce mode de travail attire des profils très différents.
Pourquoi le freelancing séduit-il autant ? Indépendance, télétravail, flexibilité… Les avantages sont nombreux. Mais ce n’est pas tout ! C’est aussi l’opportunité de travailler sur des projets qui vous tiennent à cœur et de construire un quotidien professionnel qui vous ressemble.
Toutefois, devenir freelance ne s’improvise pas. Choisir son statut juridique, réaliser une étude de marché, trouver ses premiers clients sont autant d’étapes clés pour réussir. C’est pourquoi LiveMentor vous accompagne pas à pas dans cette nouvelle aventure.
Nous sommes convaincus de votre potentiel. Pour vous aider à le déployer, nous avons conçu ce guide qui va vous permettre de :
- Comprendre que le statut de freelance permet une grande liberté professionnelle, mais nécessite que votre projet soit solide.
- Choisir le statut juridique adapté à votre profil : micro-entreprise ou entreprise individuelle (EI).
- Répertorier les différentes étapes pour construire votre projet : bilan de compétences, formations, étude de marché, business plan, prospection des clients, fixer ses tarifs…
- Bien démarrer votre activité de freelancing grâce à nos astuces : portfolio, tarification et personal branding.
Prêt à vous lancer ? C’est le moment de tourner la page et d’écrire l’histoire de votre nouvelle vie.
Bonne lecture !
Sommaire :
1. Qu’est-ce qu’un freelance ?
2. Pourquoi devenir freelance ?
3. Quelles sont les conditions pour exercer une activité à son compte ?
4. Quel est le salaire d’un travailleur freelance ?
5. Quelles sont les compétences à avoir pour être travailleur indépendant ?
6. Quelles sont les étapes pour devenir freelance ?
7. Quel statut juridique choisir en tant que freelance ?
8. Comment démarrer son activité ?
9. Quelles sont les perspectives d’évolution pour un freelance ?
1. Qu’est-ce qu’un freelance ?
Vous avez toujours eu envie de travailler à votre compte, sur des projets qui vous animent, et de profiter de la liberté de gérer votre emploi du temps ? Le statut de freelance est probablement fait pour vous. Mais avant de franchir un cap, comme une reconversion par exemple, il est tout à fait logique de se poser des questions, voire mille, pour les plus perfectionnistes d’entre vous.
Un freelance est un professionnel qui travaille de manière indépendante et propose ses services à des clients, sans être employé par une entreprise. Il gère lui-même ses horaires et ses missions. Cela signifie qu’il est nécessaire de prospecter, négocier ses tarifs et assurer l’ensemble de la gestion administrative de son activité.
Le freelance travaille, la majorité du temps, seul et en contact direct avec ses clients. C’est ce qui le distingue de l’entrepreneur, qui peut être amené à gérer une équipe et à développer des projets à plus grande échelle.
En résumé, devenir freelance, c’est choisir ses missions, ses partenaires, et surtout ressentir cette incroyable sensation de liberté professionnelle.
2. Pourquoi devenir freelance ?
Nous l’avons vu, l’un des principaux avantages à devenir freelance est la liberté. Lorsque vous faites ce choix, vous optez pour une nouvelle manière de travailler, sans doute plus alignée avec vos aspirations. Car être freelance, c’est être maître ou maîtresse de votre planning. Fini les horaires imposés ! Vous sélectionnez les projets qui vous inspirent et vous travaillez où et quand vous le souhaitez. D’ailleurs, certains d’entre eux deviennent même des nomades digitaux.
La flexibilité est une autre motivation à devenir indépendant. En effet, tout professionnel à son compte se doit d’être multi-casquettes. Il faut savoir jongler entre plusieurs missions et travailler avec des clients aux profils parfois très différents. Cette richesse est souvent synonyme de challenges, qui apportent une satisfaction personnelle : celle de réussir par soi-même.
Cependant, chaque médaille a son revers. Le freelancing présente aussi certains inconvénients. Le défi numéro un à relever est l’incertitude financière. C’est le point qui peut être le plus effrayant, surtout pour les anciens salariés. En effet, contrairement à un emploi en CDI ou en CDD, le salaire du freelance fluctue chaque mois. Et pour certains, la gestion de la prospection, des relations clients, et des tâches administratives peut sembler lourde.
Le second grand défi concerne la solitude. En tant que freelance, vous travaillez souvent seul, sans équipe pour échanger au quotidien. Cette absence de collègues peut peser sur le moral, notamment lorsque les journées sont longues. C’est un élément à ne pas sous-estimer, mais là encore, il existe des solutions. Rejoindre des communautés d’indépendants, participer à des événements de réseautage ou travailler dans des espaces de coworking sont autant de moyens de s’entourer d’autres professionnels qui partagent les mêmes réalités.
Ne vous inquiétez pas ! Chaque défi reste surmontable avec de la persévérance et un peu d’organisation. Oui, vous devrez vous armer de patience pour trouver vos premiers clients, bien vous vendre et gérer vos revenus. Mais cela fait partie de l’apprentissage et tous les porteurs de projets que nous avons accompagnés sont passés par cette étape. L’important est que vous ne soyez jamais seul : des ressources, des formations pour entrepreneurs, des réseaux comme LiveMentor ou votre entourage sont là pour vous soutenir dans votre quête pour devenir freelance.
3. Quelles sont les conditions pour exercer une activité à son compte ?
Il est tout à fait légitime de se demander si l’on est en droit de devenir freelance avant de démarrer son projet professionnel. La réponse est généralement oui, mais il y a tout de même quelques règles de base à connaître avant de devenir freelance.
a) Quel est l’âge légal ?
Il faut avoir au moins 18 ans, c’est-à-dire être majeur pour pouvoir créer légalement une entreprise. Cependant, il existe des exceptions pour les mineurs âgés de 16 ans au moins qui souhaitent exercer à leur compte. Mais ces derniers devront fonder une société « à associé unique ».
b) Je suis salarié. Puis-je devenir travailleur indépendant ?
Bonne nouvelle ! Il est tout à fait possible de devenir freelance tout en restant salarié. De nombreux travailleurs indépendants qui débutent font le choix de développer leur activité en parallèle de leur emploi.
La raison est simple : la sécurité ! Cependant, toutes les entreprises n’acceptent pas ce cumul. Il est donc nécessaire de bien vérifier votre contrat de travail, car il pourrait contenir une clause d’exclusivité. Dans ce cas, vous devrez demander l’accord à votre employeur avant de vous lancer.
c) Chômage et freelancing sont-ils compatibles ?
France Travail (anciennement Pôle emploi) valorise les formations et la création d’entreprise. Ainsi, il est possible de devenir freelance si vous êtes au chômage. Afin de soutenir votre projet, vous continuez à percevoir vos allocations à condition que le cumul de vos aides et de votre chiffre d’affaires ne dépasse pas le salaire que vous touchiez avant l’arrêt de votre métier.
L’important est de déclarer votre nouvelle activité auprès de France Travail dès son lancement. Dans certains cas, vous pouvez même bénéficier de l’ACRE (aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise) qui permet une réduction des charges sociales au démarrage.
d) Je vis en France, mais je suis étranger. Puis-je me lancer à mon compte ?
Si vous êtes étranger, il est nécessaire de vérifier si vous disposez d’une autorisation pour exercer une activité indépendante. Certains visas ou titres de séjour permettent de travailler en freelance, mais il est conseillé de se renseigner auprès des autorités compétentes pour être sûr de respecter la législation. Une fois le tout clarifié, vous devrez effectuer les démarches pour démarrer en toute sérénité… et légalité. Bien entendu !
4. Quel est le salaire d’un travailleur freelance ?
Au risque de vous décevoir, il n’existe pas de réponse universelle. En effet, le revenu d’un freelance dépend de plusieurs facteurs.
Le premier élément à prendre en compte est votre domaine d’activité. Par exemple, un développeur web peut facturer plus cher qu’un rédacteur web ou qu’un graphiste freelance, en raison de la demande élevée dans ce secteur. De plus, votre niveau d’expérience joue un rôle important. Un freelance débutant ne facturera pas les mêmes tarifs qu’un sénior.
Ensuite, il y a la question de la gestion du temps. En tant que freelance, vous êtes responsable de vos horaires, mais vous devez aussi tenir compte des tâches administratives qui prennent du temps (facturation, prospection…). Non rémunérées, elles font partie intégrante de votre quotidien professionnel.
Un autre point, non négligeable (malheureusement), ce sont les charges sociales et les impôts. En France, par exemple, un ou une freelance sous le statut de micro-entrepreneur doit verser un pourcentage de son chiffre d’affaires pour couvrir ses charges. Cela signifie que le montant que vous facturez à vos clients n’est pas votre salaire net. Vous devez déduire vos cotisations, mais aussi prévoir un budget pour d’éventuels investissements dans votre activité (matériel, logiciels, formations).
Enfin, le nombre de clients et la régularité des projets influencent directement vos revenus. Certains freelances travaillent avec un nombre limité de clients qui leur garantissent une stabilité financière. D’autres jonglent avec plusieurs missions ponctuelles, ce qui peut faire fluctuer leur chiffre d’affaires d’un mois à l’autre.
Il n’y a pas de « salaire type » pour un freelance, mais des variables à maîtriser pour s’assurer une stabilité financière.
5. Quelles sont les compétences à avoir pour être travailleur indépendant ?
Devenir freelance nécessite de réunir un ensemble de savoir-faire et de savoir-être. Ces compétences vous permettront de gérer vos missions, vos clients et votre quotidien de manière autonome. Voici une liste non exhaustive :
A) Faire le point sur ses compétences actuelles
Avant de vous lancer, prenez le temps d’analyser vos compétences. Quelles sont celles que vous maîtrisez déjà et qui peuvent constituer une base pour votre future activité ? Si vous souhaitez devenir développeur web, par exemple, vous devrez avoir des connaissances techniques en codage. Mais aussi comprendre les besoins de vos clients afin de leur proposer des solutions adaptées.
Une bonne façon de procéder est de diviser vos compétences en deux catégories : celles qui vous permettent de créer de la valeur (compétences techniques) et celles qui vous aident à gérer votre activité (compétences humaines). Par exemple :
- Compétences professionnelles ou hard skills : maîtrise de logiciels, expertise dans un domaine, connaissance de normes en vigueur…
- Compétences humaines ou soft skills : gestion du temps, communication avec les clients, capacité à hiérarchiser les tâches…
B) Acquérir de nouvelles compétences
Même si vous êtes déjà expérimenté dans votre domaine, il est important d’adopter une attitude d’apprentissage continu. Le monde du freelancing évolue rapidement. Si vous sentez que certaines compétences vous manquent, ne paniquez pas. Il existe aujourd’hui de nombreuses formations accessibles pour combler vos lacunes.
Voici quelques domaines dans lesquels il est utile de se former pour devenir freelance :
- Marketing digital : Savoir comment vendre vos produits et services sur internet, apprendre à créer un portfolio qui se démarque pour attirer ses premiers clients…
- Création d’entreprise & gestion d’entreprise : Maîtriser les codes de l’indépendance professionnelle, savoir gérer ses factures et prévoir ses charges.
- Réseaux sociaux : Établir une stratégie pour se lancer sur les réseaux sociaux, se faire connaître et agrandir sa portée.
- Confiance en soi : Combattre le syndrome de l’imposteur grâce à l’accompagnement de coachs et de sophrologues pour mener à bien son projet.
💡 La relation client est au cœur de votre activité de freelance. Il ne suffit pas d’être bon dans ce que vous faites, il faut aussi savoir communiquer efficacement. Cela implique d’être à l’écoute des besoins, de répondre rapidement aux messages, par exemple. Le relationnel est un facteur déterminant pour fidéliser votre clientèle. Et si ce n’est pas votre point fort, c’est une qualité qui peut se travailler !
C) Être adaptable et curieux
L’adaptabilité est l’une des compétences les plus importantes pour un travailleur indépendant. Quel que soit le secteur vers lequel vous vous dirigez, le marché du freelancing évolue sans cesse, tout comme les attentes des clients. Être curieux, apprendre de nouvelles techniques et savoir se réinventer vous permettra de rester compétitif.
Devenir freelance, c’est savoir sortir de sa zone de confort !
6. Quelles sont les étapes pour devenir freelance ?
Vous êtes désormais convaincu que le freelancing est fait pour vous. Mais par où commencer ? Voici un guide pratique pour bien démarrer votre nouvelle vie de freelance.
A) Choisir son domaine d’activité
Avant toute chose, il faut définir le domaine d’activité dans lequel vous souhaitez exercer en tant que freelance. Vous devez choisir un métier dans lequel vous vous sentez compétent, tout en vous assurant qu’il existe une demande sur le marché.
Prenez le temps de réfléchir à ce que vous aimez vraiment faire. Par exemple, si vous avez une passion pour la photographie et que vous maîtrisez déjà les techniques de base, peut-être que devenir photographe freelance est une bonne option.
Si vous dessinez et que vous souhaitez en vivre, pourquoi ne pas envisager une carrière d’illustrateur freelance. Le but est de choisir un domaine qui vous motive, car travailler à son compte demande de l’implication personnelle.
B) Étudier le marché et ses opportunités
Une fois que les contours de votre projet sont dessinés, il est important de comprendre le marché.
- Qui sont vos futurs clients ?
- Quelle est la demande dans ce secteur ?
- Qui sont vos concurrents ?
- Comment pouvez-vous vous différencier ?
Ce sont des questions à vous poser avant de vous lancer en freelance.
Prenez le temps de faire une étude de marché, même simplifiée. Vous pouvez commencer par observer ce que font d’autres freelances dans votre domaine ou parcourir des groupes sur les réseaux sociaux comme Facebook pour cerner les besoins.
C) Faire un business plan
Le business plan, c’est la feuille de route de votre activité de freelance. Pas besoin d’un document de 50 pages, mais il est important de poser sur papier quelques éléments pour vous guider. Un bon business plan vous aidera à clarifier vos objectifs, définir vos offres de services et surtout, prévoir vos revenus et vos charges.
Dans votre business plan, vous pouvez inclure :
- Vos services : Que proposez-vous exactement ? Est-ce que vous allez vous spécialiser dans une niche (ex. coach agile) ?
- Votre tarification : Combien allez-vous facturer vos prestations ? Pensez à prendre en compte vos charges sociales, vos frais d’activité (abonnement à des logiciels, déplacements, etc.).
- Votre stratégie commerciale : Comment allez-vous trouver vos premiers clients ? Par le bouche-à-oreille ? En vous inscrivant sur des plateformes ou en réseautant lors d’événements professionnels ?
Un business plan bien pensé vous évitera de vous lancer à l’aveugle. C’est un document qui peut évoluer au fil du temps, un indispensable pour structurer votre activité dès le début.
D) Fixer ses objectifs financiers
Une étape souvent sous-estimée par les nouveaux freelances : fixer des tarifs réalistes. Contrairement au salariat, vos revenus peuvent varier d’un mois à l’autre. C’est pourquoi il est important de savoir combien vous devez facturer pour vivre confortablement et couvrir vos charges.
Pour cela, faites un calcul simple : combien souhaitez-vous gagner par mois ? Ajoutez à cela vos cotisations sociales, vos impôts et vos dépenses professionnelles, puis divisez par le nombre de jours ou d’heures que vous comptez travailler. Cela vous donnera une idée claire de vos tarifs et de la charge de travail nécessaire pour atteindre vos objectifs financiers.
E) Se former et se préparer
Enfin, avant de vous lancer à 100 %, assurez-vous d’être bien préparé. Comme mentionné dans la partie sur les compétences, suivre des formations supplémentaires peut être un excellent moyen de renforcer votre crédibilité en tant que freelance. Cela peut être des certifications dans votre domaine (ex. Google Ads pour les experts en marketing digital) ou des cours de gestion d’entreprise pour mieux piloter votre activité.
De plus, n’hésitez pas à discuter avec d’autres freelances expérimentés. Leurs conseils peuvent s’avérer précieux pour éviter certains écueils et mieux comprendre les réalités de ce statut.
7. Quel statut juridique choisir en tant que freelance ?
Pour les freelances débutants, choisir le bon statut juridique est une décision importante, mais cela ne doit pas devenir un casse-tête. Il existe des statuts simplifiés qui facilitent le démarrage de votre activité tout en vous permettant de vous concentrer sur l’essentiel : trouver des clients et commencer vos premières missions.
Pour devenir freelance, le statut le plus souvent recommandé est celui de micro-entrepreneur. Il séduit de nombreuses et nombreux freelances. Il est particulièrement adapté si vous débutez et que vous ne savez pas encore exactement combien vous allez facturer chaque mois. En tant que micro-entrepreneur, vous bénéficiez d’une comptabilité allégée : pas besoin de tenir un bilan comptable complexe, il suffit de déclarer votre chiffre d’affaires en ligne. De plus, les charges sociales sont calculées en fonction de vos revenus, ce qui vous évite de payer des cotisations fixes.
Toutefois, la micro-entreprise présente certaines limites. Votre chiffre d’affaires annuel est plafonné (77 700 € pour les prestations de services en 2024), ce qui peut freiner votre croissance à moyen terme. Si vous dépassez ce seuil ou que vous souhaitez déduire vos frais professionnels (comme l’achat de matériel ou les abonnements à des logiciels), un autre statut pourrait être plus adapté.
Le second statut souvent choisi par les freelances, une fois leur activité bien lancée, est l’entreprise individuelle (EI) ou entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL). Ces formes d’entreprise vous permettent de séparer vos biens personnels de ceux liés à votre activité professionnelle.
L’EIRL est particulièrement intéressante pour protéger votre patrimoine personnel, car en cas de difficultés financières, vos biens privés ne pourront pas être saisis. C’est un bon choix pour ceux qui veulent une structure plus flexible tout en gardant une gestion relativement simple.
8. Comment démarrer son activité de freelance ?
Vous avez affiné votre projet et suivi des formations pour élargir votre champ de compétences. Désormais, vous allez pouvoir passer à l’action. Voici six conseils pour bien démarrer :
A) Constituer son portfolio
Ce mot ne vous dit peut-être rien. Mais sachez que le portfolio est l’indispensable du freelance : il montre concrètement ce que vous savez faire. Si vous avez un peu d’expérience dans votre domaine, vous pourrez y intégrer tous les projets auxquels vous avez participé… et qui ont de la pertinence pour vos clients ! Et, si vous débutez, vous pouvez simplement réaliser des projets fictifs ou des recommandations afin de mettre en avant votre savoir-faire et toute l’étendue de vos compétences.
En bref, plus votre portfolio sera représentatif de vos talents, plus il attirera de clients.
B) Fixer ses tarifs
C’est le sujet épineux des freelances, et vous ne pourrez pas y échapper. D’ailleurs, la fixation des tarifs est un sujet que l’on retrouve souvent sur les forums de travailleurs indépendants. Il est vrai que lorsque l’on démarre, il est difficile de fixer son prix. Nous vous conseillons de réaliser un benchmark dans votre secteur pour avoir une idée des tarifs pratiqués par vos concurrents. Attention à bien prendre en compte votre niveau d’expérience. Eh oui, en débutant, vous ne pourrez pas facturer comme un freelance aguerri.
💡Syndrome de l’imposteur & tarification 💡
L’une des principales erreurs des freelances débutants, est de sous-estimer la valeur ajoutée de leur travail. Si des clients font appel à vos services c’est qu’ils ont besoin de vous. Vos tarifs doivent refléter votre expertise, mais veillez tout de même à rester compétitif !
C) Constituer son personal branding
Devenir freelance, c’est acquérir une certaine liberté professionnelle : emploi du temps, choix des clients. Mais cela vous donne aussi la possibilité d’exprimer pleinement votre personnalité en développant votre image de marque.
Ce personal branding ne se limite pas à la création d’un logo ou d’un site internet qui restent, toutefois, indispensables. Il s’agit aussi de développer votre identité, celle qui reflète vos valeurs et vos compétences. Pour y arriver, vous pouvez communiquer sur les réseaux sociaux via Instagram, TikTok ou LinkedIn et créer un imaginaire autour de votre entreprise.
L’idée est de donner envie aux clients de travailler avec vous : « C’est avec ce freelance que je souhaite collaborer, et pas un autre ! ».
D) Trouver des clients
Une fois votre portfolio en place et vos tarifs fixés, il est temps de passer à la recherche de clients. Les premières missions peuvent venir de votre réseau personnel ou d’anciens contacts professionnels. Ne sous-estimez pas la puissance du bouche-à-oreille ! Par ailleurs, inscrivez-vous sur des plateformes de freelances et participez à des événements de réseautage pour élargir vos opportunités. Au début, la prospection peut sembler difficile, mais elle fait partie du métier.
Petit à petit, vous affinerez votre stratégie pour attirer les clients qui correspondent à votre profil.
D) Développer son activité
Vous avez obtenu vos premières missions. Vous pouvez être fier de vous ! 👏 Il faut désormais maintenir votre activité afin que vous puissiez en vivre de manière pérenne. Nous vous l’avons déjà dit, le monde du freelancing est en constante évolution. Ainsi, il est important de toujours rester à l’affût des dernières tendances de votre secteur et de continuer à vous former. L’ajout de nouvelles compétences à votre profil, surtout si elles sont très pointues ou recherchées, vont vous permettre de faire la différence auprès des clients. Il serait dommage de rater des opportunités !
Chez LiveMentor, nous proposons un panel de formations 100 % adaptées aux freelances afin de les aider à rester compétitifs dans leur secteur.
E) Fidéliser sa clientèle
Une fois que vous aurez réussi à trouver vos premiers clients, il va falloir pérenniser votre collaboration avec eux. Il n’y a pas de secret, la fidélisation passe par la qualité de vos services, votre réactivité, mais également votre capacité à communiquer avec eux. Un client qui est satisfait de votre travail aura naturellement tendance à vouloir travailler à nouveau avec vous, mais aussi à parler de vous à son entourage professionnel.
Le bouche-à-oreille fonctionne encore très bien. À bon entendeur ! Alors, entretenez votre relation avec eux en restant professionnel et en suivant leurs projets.
9. Quelles sont les perspectives d’évolution pour un freelance ?
Il existe de nombreuses pistes pour faire évoluer son activité ou augmenter son chiffre d’affaires lorsque l’on est freelance. Voici quelques pistes qui vous donnent un aperçu de ces opportunités :
A) Se spécialiser dans un marché de niche
Votre activité professionnelle vous plaît. D’ailleurs, vous ne ressentez pas forcément le besoin de changer de statut juridique ou de modifier vos services. Il existe une solution accessible : la spécialisation. En effet, choisir de restreindre son offre à un certain type de clients et affiner ses compétences permet de se distinguer. En jouant sur votre valeur ajoutée, vous pourrez augmenter progressivement vos tarifs.
Par exemple, un sophrologue freelance peut structurer son offre autour du bien-être au travail et uniquement travailler avec des entreprises.
B) Devenir consultant ou formateur
Quoi de plus satisfaisant que de partager les secrets de sa réussite à ceux qui en auraient besoin ? Il est tout à fait naturel de vouloir transmettre son savoir lorsque l’on accumule de l’expérience. En fonction de votre personnalité, vous pouvez choisir d’ajouter une corde à votre arc en devenant consultant ou formateur.
- Les consultants sont des professionnels qui apportent leur expertise à des entreprises. Par exemple, un consultant CRO.
- Les formateurs partagent leur savoir-faire aux futurs freelances pour les aider à réussir leur reconversion ou à acquérir de nouvelles compétences. Par exemple, un magnétiseur peut former de futurs professionnels en dispensant des formations en ligne ou en présentiel.
C) Créer un produit digital
Certains freelances choisissent de développer leur propre produit digital afin de générer des revenus passifs. Il serait facile de croire que cette opportunité concerne uniquement les professions qui évoluent dans ce secteur tel qu’UX design, community manager ou webdesigner.
Mais, détrompez-vous ! Désormais, le digital est omniprésent. Par exemple, un photographe freelance peut créer une formation en ligne ou un coach de vie peut vendre un ebook centré autour du bien-être. En développant un produit numérique, vous passez du statut de prestataire de service à celui d’entrepreneur !
💡 Qu’est-ce qu’un produit digital ? 💡
Un produit digital est une création numérique vendue ou distribuée en ligne, comme un logiciel, une application, un ebook, ou une formation. Il permet de générer des revenus passifs sans intervention directe une fois développé.
D) Créer un collectif avec d’autres freelances
Les collectifs de freelances sont une bonne manière de travailler sur des projets de grande envergure sans pour autant modifier votre statut ou embaucher des salariés. En vous réunissant avec d’autres professionnels, vous pouvez mutualiser vos compétences afin de porter des projets plus riches que vous ne pourriez pas mener seul. C’est aussi l’occasion de briser la solitude !
Conclusion :
Vous êtes désormais parés pour cette nouvelle aventure. Nous espérons que cet article a répondu à toutes vos questions et vous a donné confiance pour franchir un cap : devenir freelance. N’oubliez pas : vous êtes unique, votre projet aussi.
Si vous souhaitez aller plus loin et que vous avez besoin d’un accompagnement plus personnalisé, nos mentors experts sont là pour vous guider et vous accompagner pas à pas. Nous avons déjà porté plusieurs milliers de projets très variés. Alors, n’hésitez pas à nous contacter.
À bientôt !
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