Adeline Gobé-Laurent : Des livres aux DIY

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Aurélie Surget

Illustration de Adeline Gobé-Laurent : Des livres aux DIY

Aujourd’hui on vous présente Adeline. Ancienne bibliothécaire, c’est après une dépression qu’elle décide de changer de vie. Découvrez son histoire.

Présente-nous ton histoire Adeline :

    • Ton parcours

Je m’appelle Adeline. Après des études de lettres et métiers du livre je suis devenue bibliothécaire. Parallèlement, je tenais un blog pour mon plaisir ou je postais des tutoriels DIY de créations, du scrapbooking, des décos issues de l’upcycling.

En 2016, j’ai eu un petit garçon. Je travaillais à l’époque dans le 13e arrondissement de Paris mais je vivais dans les Yvelines. J’ai assez mal vécu les 3h de temps de trajets qui me prenait le peu de temps que j’avais pour voir mon fils.

En 2017, j’ai eu 30 ans et une petite dépression. J’ai donc décidé de changer ma vie !

    • Ton projet

Mon blog avait été repéré par quelques marques qui m’envoyaient des produits pour faire des tutos DIY. Instagram était à ce moment là en plein essor et je voyais de plus en plus de personnes vivre de cette même passion.

Au début j’ai eu envie de monter une association et trouver un emploi à mi-temps. Je ne voulais pas arrêter de travailler. J’avais peur aussi. Cependant mon mari m’a fait une remarque non négligeable. Si je commence à travailler je n’aurais pas le temps de me consacrer à autre chose. J’ai trouvé qu’il avait raison…

    • Les premières idées

J’ai donc opté pour la création d’entreprise. Quitte à se jeter dans le grand bain, autant y aller franchement !

J’ai suivi des minis formations gratuites à la CCI de Versailles, au SQY cube de Saint Quentin en Yvelines pour savoir où j’allais mettre les pieds. En amont le pôle emploi m’ a offert une formation de création d’entreprise.

    • Les démarches de création

Le basique, création d’une micro-entreprise. J’ai crée « Les ateliers faits main d’Adeline » et deviens donc animatrice d’ateliers créatifs, le fameux DIY, le fait main. Je suis parti du concept qu’on peut tous créer (même ceux qui disent j’ai deux mains gauches) à partir du moment où l’on est bien aiguillé et aidé. Je prône le fait main, le faire soi même, de façon simple. Mon offre s’applique aussi bien aux particuliers qu’aux entreprises, mais aussi aux marques et même aux mairies.

    • Les difficultés rencontrées

Trouver des clients c’est sans doute le plus dur, mais honnêtement je dirais que le Covid à pris le dessus en termes de difficulté. Les salons n’ont plus lieu, les événements de groupes non plus et c’est là où nous intervenons le plus. La visio est là mais les entreprises sont parfois dures à convaincre. Pourtant le team-building ça fonctionne bien comme ça aussi !

Quel a été le déclic pour entrer dans le monde de l’entrepreneuriat ?

Mes parents sont entrepreneurs. C’est un mode et un modèle de vie que je connais bien, mais que j’ai longtemps voulu éviter. La sûreté du salaire me faisait rêver. Mais le challenge d’être son propre patron a finalement été plus fort.

Comment as-tu vécu ton expérience LiveMentor ?

Honnêtement, j’étais un peu stressée au début. Être en formation sur un relativement « long » terme, ça faisait très longtemps que ça ne m’était pas arrivé. Mais le suivi est très présent. L’accompagnement m’a boosté à fond !

Quelles sont les prochaines étapes dans le développement de ton projet ?

Avec LiveMentor, j’ai acquis une sorte de légitimité dans la rédaction de contenu. Ça m’aide à me sentir mieux. J’ai appris beaucoup de choses techniques pour la mise en place d’une newsletter, j’ai gagné un temps fou ! Maintenant j’aimerais boosté mon compte Instagram, continué à me diversifier pour contrer la crise.

Si tu devais recommencer à 0 demain, que changerais-tu ?

Ah là,là… Bonne question. Je me ferais moins avoir au début : moins de partenariats de visibilité (ça ne paie pas les courses), plus de contrats mieux rémunérés.

Un conseil pour les personnes qui veulent se lancer ?

Aujourd’hui j’en suis à me dire ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier. Si votre domaine peut être compliqué en cas de crises, quel qu’elle soit, essayez d’être précis et rigoureux dans ce que vous faites.

Mais faites ce pour quoi vous vous sentez animé, et surtout pour lequel se lever le matin ne sera pas compliqué.

Pour aller plus loin…

Vous avez aimé le portrait d’Adeline ? Découvrez celui de Sylvie Jouanard, de Pascaline Olivier et de Véronique Jacquart qui ont un parcours similaire.

Pour retrouver l’ensemble de nos portraits d’entrepreneurs, c’est par ici

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