Alex Vang : Créateur de Tendrys

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Aurélie Surget

Illustration de Alex Vang : Créateur de Tendrys

Alex Vang a quitté son CDI pour se consacrer à son projet: une alternative aux couches bébé classiques, sans produits nocifs et 100% tendresse. Mais ça ne s’est pas fait du jour au lendemain… Il nous raconte les étapes et l’apprentissage du métier d’entrepreneur.. 

Présente nous ton histoire Alex Vang:

  • Ton parcours

En août 2020, j’ai quitté mon job de collaborateur comptable après 6 ans d’exercice.  J’étais prêt à me consacrer entièrement à mon projet En tant que créateur d’entreprise, je bénéficie de 2 ans de chômage en attendant de faire décoller mon activité.  

  • Ton projet

Mon projet, c’est TENDRYS, la couche 100% tendresse. 

J’ai créé cette marque avec mon associée et épouse, et nous avons pour objectif de proposer la couche jetable la plus naturelle du marché. 

C’est une idée qui a commencé à mûrir dans nos têtes durant l’été 2019, quand on a commencé à se projeter en tant que parents. Nous avons commencé à nous intéresser à l’univers des bébés et à propos des couches,   on a fait 2 constats :

  • Elles sont pleines de produits dangereux et polluants
  • Les alternatives plus saines disponibles sur le marché sont encore loin de la couche idéale. Elles ont toujours recours à  certains produits pétrochimiques qu’on ne devrait pas trouver dans des matières en contact direct avec la peau des bébés.

On s’est dit qu’il fallait changer les choses et on a décidé de créer nous-mêmes une vraie alternative aux couches classiques.

  • Les premiers pas

On a commencé notre étude de marché en fin d’année 2019 tout en commençant à rédiger notre cahier des charges. Très vite après, nous avons contacté des fabricants dans toute l’Europe, ,en sachant qu’on favoriserait plutôt la France. On voulait  avoir un ordre d’idée de ce qui se faisait sur le marché, comprendre les coûts et le système de production en général.

Rappelons que je suis comptable, mon épouse est gestionnaire de paie, l’industrie de l’hygiène et la puériculture on n’y connaissait absolument rien. 

Pour être honnête, on démarchait les fabricants au bluff, même s’il y avait une part de vérité dans ce qu’on disait. On se présentait comme une startup avec un projet hyper costaud et ambitieux. On voulait mettre toutes les chances de notre côté.

Grâce à ces différents contacts, on a pu rectifier et renforcer notre cahier des charges.

On voulait donc une couche naturelle et éco responsable, avec des certifications spécifiques comme l’EU Ecolabel et l’OEKO TEX standard 100.

Le lien s’établit  avec deux fabricants et on commence à travailler sur notre produit avec les deux. 

Pourquoi  ? Nous avions des doutes sur leur capacité à fabriquer le produit qu’on demandait, .C’était quand même assez nouveau et audacieux.

Et nos doutes se sont confirmés, au bout de quelques mois, on s’est rendu compte qu’on n’y arrivait pas, et qu’on y laisserait toutes nos plumes. On  décide de tout arrêter.

Mais au bout d’à peine une semaine, je ne résiste pas et je contacte le dernier fabricant français que j’avais laissé sur ma liste. Il  fallait que je tente même si je n’avais plus trop d’espoir. 

L’échange se passe très bien et quelques conversations plus tard, on décide de faire une nouvelle tentative.Depuis nous travaillons ensemble sur le développement de cette couche révolutionnaire qu’on devrait bientôt lancer si tout se passe bien.

  • La création de l’entreprise

En tant qu’ ancien comptable en cabinet, je n’ai pas eu trop de mal à créer l’entreprise, administrativement parlant. C’était mon quotidien pendant 6 ans. Je savais déjà quel montage juridique et financier je voulais.

  • Les difficultés rencontrées

Nous avons tout de même rencontré quelques difficultés sur notre route. Je dirai qu’il y en a trois principales :

  • Le manque de temps : avec nos deux jobs, , nous étions déjà très pris.  Je faisais déjà 45h par semaine pour le cabinet, avec  2h30 de transport en plus par jour. Je rentrais le soir entre 20h30 et 21h30, je prenais tout juste le temps de manger et de me doucher pour vite me mettre à bosser sur le projet. Et surtout me former sur tous les domaines que je ne connaissais pas. Notre vie a été un peu entre parenthèses jusqu’à ce que je quitte mon emploi !
     
  • Le manque de méthode/structure : je pense qu’on ne s’improvise pas entrepreneur. Ça s’apprend. Quand on entreprend un side project, il faut beaucoup d’organisation et de structure  Sinon, on part dans tous les sens, on se perd et on ne peut pas avancer correctement.
     
  • Le manque d’anticipation: le développement de notre produit ne s’est pas déroulé comme prévu. je pense que quand on veut sortir un produit nouveau, ça n’est jamais le cas.Il faut trouver les bons partenaires, faire des tests..  En tant qu’entrepreneur débutant, je ne l’avais pas prévu. Donc on s’est parfois un peu trop précipité sur certaines décisions,, mais c’est avec l’expérience qu’on apprend

Quel a été le déclic pour entrer dans le monde de l’entrepreneuriat ?

Pour être honnête quand j’étais plus jeune je ne savais absolument pas ce que je voulais faire. Au fond, je suis devenu comptable un peu par hasard. Je me disais qu’il fallait faire comme tout le monde. Trouver un CDI, acheter une maison à crédit, travailler pour rembourser le prêt et attendre la retraite ans pour être “libre”. C’est ce que la société nous apprend dès notre plus jeune âge. On ne nous dit pas que la liberté c’est choisir sa vie,  et rêver. Les rêves, ce n’est pas la vie d’adulte. Les projets qui réussissent c’est pour les autres. Donc fatalement tu fais comme tout le monde, tu trouves un CDI, et tout le monde est content, sauf toi.

Je n’étais pas heureux dans ma vie parce que  je n’étais pas épanoui dans mon travail. 

C’est grâce aux nombreux entrepreneurs que j’ai accompagnés durant mes 6 années en cabinet d’expertise comptable que le déclic de l’entrepreneuriat est arrivé. J’ai aussi trouvé beaucoup de ressources encourageantes dans des livres de développement personnel.

Ils m’ont aidé à trouver la force de sortir de ma zone de confort et de prendre conscience que j’étais capable de construire ce que je voulais !

Comment as-tu vécu ton expérience LiveMentor ? 

J’ai énormément appris et avancé grâce à LiveMentor. J’ai suivi deux formations et être accompagné par un mentor pendant 6 mois, ça fait toute la différence.. Et c’est grâce à ces 6 mois que mon projet a pu réellement se structurer et avancer ! Sans exagérer, je pense que LiveMentor m’a fait avancer 3 fois plus vite !

J’ai acquis quasi toutes les connaissances nécessaires à mon projet. Pour être honnête, je n’en attendais pas autant.

Quelles sont les prochaines étapes dans le développement de ton projet ?

La prochaine étape c’est la campagne de prévente en crowdfunding !

Si tout se passe bien, on espère pouvoir la lancer sur ULULE au mois de septembre ou octobre 2021.

Pour le moment, notre produit est toujours en développement, mais ça nous laisse le temps de développer notre communauté sur les réseaux sociaux, et de mettre en pratique toutes les compétences acquises durant ces 6 derniers mois de formation.

Si tu devais recommencer à 0 demain, que changerais-tu ?

SI j’avais su que le formation m’apprendrait autant de choses, j’aurais commencé par là. J’ai longtemps hésité en me disant que je me suffirait des contenus disponibles sur YouTube et autres, que de nos jours on peut tout apprendre gratuitement sur internet. Mais j’avais tort, car même si c’est possible, ça prendrait des années ! Je l’ai compris quand j’ai vu que mon projet n’était pas assez structuré et que je commençais à bloquer dans les domaines que je ne maîtrisais pas.

Rien ne vaut une formation avec un accompagnement  Je ne suis plus du tout le même qu’il y a 6 mois. Mon projet a aussi beaucoup changé sur la forme ! Rien à voir avec les débuts. 

Je pense que si j’avais investi dans la formation plus tôt, je serais encore plus loin aujourd’hui. 

Pour aller plus loin…

Vous avez aimé le portrait d’Alex Vang ? Découvrez celui d’Antoine Herman qui a un parcours similaire.

Pour retrouver tous nos portraits d’entrepreneurs, c’est par ici.

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