Découvrir le métier de graphiste freelance : Guide Complet

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Mathias Savary

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Le rôle principal d’un ou d’une graphiste freelance est la création de la signature visuelle d’une marque ou d’un projet. Et si vous pensez qu’un beau visuel est une commodité pour une entreprise, voyez ce que disent les chiffres. D’après une étude du Design Management Institute, les entreprises axées sur le design affichent des performances supérieures à celles du S&P 500 de 219 %.

Pour rappel, le S&P 500 est un indice qui représente les 500 plus grandes sociétés cotées en Bourse aux États-Unis.

Ainsi, le graphiste freelance joue un rôle de premier plan dans le développement d’une entreprise. Loin d’être une simple question d’esthétique, son travail peut avoir des répercussions profondes sur la perception de la marque, l’engagement des utilisateurs et finalement, sur la performance financière de l’entreprise.

Mais avant de voir en détail toutes les composantes de ce métier, prenons le soin de le définir.

Imaginez un compositeur de musique, où chaque note et chaque accord sont soigneusement choisis pour créer une symphonie harmonieuse qui touche l’âme de ceux qui l’écoutent. Le graphiste freelance est ce compositeur dans l’univers visuel. Au lieu de notes, il utilise des couleurs, des formes, et des typographies pour composer des images, des logos, des sites web, qui captivent et communiquent efficacement le message souhaité. Son instrument ? Un ordinateur équipé de logiciels de conception graphique, où il mixe ces éléments visuels comme un DJ mélange les sons pour créer un hit. 

Chaque projet est une nouvelle composition, une pièce unique conçue pour résonner avec un public spécifique, transmettant des émotions, des idées ou l’identité d’une marque. Le graphiste freelance dirige l’orchestre visuel de ses clients, transformant leurs concepts en œuvres esthétiques qui parlent, qui touchent et qui marquent. 

Voyons maintenant comment devenir ce compositeur graphique. 🙂

1) Combien gagne un graphiste freelance ?

On ne vit pas seulement d’amour et d’eau fraîche. Il est donc légitime d’aborder la question de la rémunération. Et comme un graphiste freelance adopte le plus souvent le statut d’auto-entrepreneur, il ne sera pas question de salaire, mais de TJM.

Sur la plateforme Malt, le Tarif Journalier Moyen (TJM) pour un graphiste freelance varie en fonction de l’expérience du professionnel. Voici un aperçu plus détaillé des TJM moyens par niveau d’expérience :

  • 0-2 ans d’expérience : Le TJM est de 253 €. Cette tranche représente les graphistes en début de carrière, qui commencent à établir leur portfolio et leur réputation dans le domaine.
  • 3-7 ans d’expérience : Le TJM augmente à 308 €. 
  • 8-15 ans d’expérience : Le TJM peut s’élever à 387 €.
  • Plus de 15 ans d’expérience : Les graphistes les plus expérimentés peuvent prétendre à un TJM moyen de 439 €. 

Cependant, il existe plusieurs stratégies pour augmenter encore ses tarifs. Nous les détaillerons plus loin.

2) Quelles sont les principales missions et responsabilités du graphiste freelance ?

Les entreprises n’ont pas seulement recours à un ou une graphiste au moment de la création d’un logo. Son champ d’expertise est plus large.

Voici les principales missions et responsabilités qui lui sont confiées :

  • Création de l’identité visuelle : Le graphiste freelance est souvent sollicité pour concevoir ou redéfinir l’identité visuelle d’une entreprise dans son ensemble. Cela inclut le logo, la définition d’une charte graphique, et l’élaboration d’un univers visuel cohérent qui reflète les valeurs et les objectifs de la marque.
  • Conception de supports de communication : Une mission essentielle du graphiste indépendant est de créer divers supports de communication, tels que des brochures, des flyers, des affiches, ou encore des catalogues. La mise en page et l’esthétique de ces éléments doivent à la fois attirer l’attention et transmettre clairement le message de la marque.
  • Design web et digital : Dans un monde de plus en plus numérique, le graphiste freelance est également chargé de concevoir des éléments pour le web : interfaces de sites internet, applications mobiles, bannières publicitaires, etc. Cela implique une bonne connaissance des contraintes techniques liées au digital.
  • Gestion de la micro-entreprise : Beaucoup de graphistes freelances optent pour le statut d’auto-entrepreneur (ou micro-entrepreneur), qui leur permet de gérer leur activité de manière indépendante. Ils doivent alors s’occuper eux-mêmes de la gestion administrative, fiscale et sociale de leur entreprise, en respectant le cadre légal du statut d’artiste auteur ou de prestataire de services.
  • Propositions et interactions avec les clients : Le graphiste freelance doit être capable de présenter ses propositions commerciales ou rédiger des devis de manière convaincante. Il doit aussi être à l’écoute de son client et ajuster ses créations en fonction de ses retours.

Dans quel secteur travaille le graphiste indépendant ?

Les graphistes freelances seront sollicités dans divers secteurs, chacun ayant des besoins spécifiques en matière de communication visuelle.

Voici 7 des secteurs les plus demandeurs :

  • Publicité et communication : Les agences de publicité et de communication recherchent régulièrement des graphistes freelances pour apporter une touche de créativité à leurs campagnes. La capacité à concevoir des visuels accrocheurs est essentielle pour attirer l’attention du public cible.
  • Édition et presse : Dans le secteur de l’édition et de la presse, les graphistes sont sollicités pour la mise en page de magazines, de journaux, de livres, et d’autres publications. Leur expertise assure une présentation claire et attrayante du contenu.
  • Industrie du jeu vidéo et du divertissement : Les graphistes contribuent à la création d’éléments visuels pour les jeux vidéo, les films, et les séries télévisées. Leur travail sur les personnages, les décors et les interfaces enrichit l’expérience utilisateur.
  • E-commerce : Les entreprises d’e-commerce ont besoin de graphistes pour concevoir des emballages de produits, des bannières web, et des supports promotionnels. Une identité visuelle forte et cohérente aide à se démarquer dans un marché concurrentiel.
  • Technologie et start-ups : Les start-ups et les sociétés technologiques font appel à des graphistes pour développer leur identité de marque et concevoir des interfaces utilisateur intuitives pour leurs sites web et applications mobiles. Un design efficace peut significativement améliorer l’engagement des utilisateurs.
  • Secteur culturel et artistique : Les musées, galeries, et organisations culturelles collaborent avec des graphistes pour la création d’affiches, de catalogues et de matériel promotionnel pour des expositions et événements. Des visuels percutants contribuent à attirer le public.
  • Organisations à but non lucratif : Les ONG emploient des graphistes freelances pour concevoir des rapports annuels, des campagnes de sensibilisation, etc. Un bon design peut aider à communiquer efficacement la mission de l’organisation et à encourager les dons.

3) Quelles sont les compétences nécessaires pour devenir graphiste ?

Pour se voir confier l’identité visuelle d’une entreprise, il faut réunir certaines compétences, tant professionnelles qu’humaines.

Les compétences professionnelles, ou hard skills :

  • Maîtrise des logiciels de design : Une connaissance approfondie des outils tels qu’Adobe Photoshop, Illustrator, et InDesign est incontournable pour la création de visuels, la mise en page, et la conception de chartes graphiques.
  • Création de l’identité visuelle : Capacité à développer des identités de marque uniques, incluant la création d’un logo, la définition de palettes de couleurs, et la création de guidelines visuelles.
  • Conception de supports de communication : Connaissances en mise en page pour créer des brochures, des affiches, des flyers, et d’autres supports imprimés (print en anglais) ou numériques.
  • Connaissance en web design : Compréhension des principes de design responsive et des interfaces utilisateurs pour la création de sites web et d’applications mobiles attrayants.
  • Compréhension de la typographie : Sensibilité à l’utilisation des polices de caractères, leur combinaison et leur mise en œuvre dans divers contextes.
  • Familiarisation avec les outils d’intelligence artificielle : L’IA est aujourd’hui capable de créer des visuels à partir d’instructions écrites (ou prompts en anglais). Il nous paraît indispensable de se familiariser avec ces nouveaux outils et d’apprendre à les utiliser. Non, l’IA ne va pas remplacer les êtres humains, mais elle nous conduit à travailler différemment.

Les compétences humaines, ou soft skills :

  • Créativité et innovation : Capacité à générer des idées originales et à penser de manière créative pour proposer des solutions uniques.
  • Communication et écoute : Aptitude à communiquer efficacement avec les clients pour comprendre leurs besoins et à présenter des propositions et interactions de manière convaincante.
  • Humilité : Capacité à digérer des retours négatifs et à être résilient face à des clients exigeants.
  • Gestion du temps et organisation : Capacité à gérer un projet et respecter les délais et gérer plusieurs projets simultanément.
  • Adaptabilité : Flexibilité, pour s’adapter aux changements de demandes et aux tendances du marché.
  • Esprit d’entreprise : Compréhension des aspects administratifs et commerciaux du statut de freelance, incluant la gestion d’une auto-entreprise.

4) Se former pour devenir graphiste freelance ?

Le marché du travail a évolué. La voie du diplôme n’est pas la seule possible. Ainsi, devenir graphiste indépendant peut se faire de bien des façons, en fonction de ses aspirations, de ses connaissances initiales et de son parcours professionnel. Voici quelques éléments clés à considérer.

Faut-il un diplôme ?

Non, il n’est pas strictement nécessaire d’avoir un diplôme pour devenir graphiste freelance.

Avec la multitude de ressources disponibles en ligne (tutoriels, cours, webinaires, blogs spécialisés), il est tout à fait possible de se former en autodidacte. Cela demande cependant une grande motivation et de la discipline.

Voici 2 sites de référence pour vous former : 

  • Adobe : Adobe organise régulièrement des webinaires gratuits sur l’utilisation de ses logiciels, qui sont des outils de base pour tout graphiste. Ces sessions sont souvent animées par des professionnels du secteur.
  • Canva : Canva propose des webinaires gratuits pour apprendre à utiliser leur outil et à créer des designs efficaces, même pour les débutants.

Du côté des blogs, vous pouvez consulter :

  • Graphiste.com : C’est une mine d’informations sur le graphisme, offrant des articles sur les tendances, des tutoriels, et des conseils pour les graphistes freelances.
  • Design Spartan : Un blog dédié au graphisme, à l’illustration, et à la création numérique, avec des tutoriels, des inspirations, et des conseils pour les créatifs.
  • Creative Bloq : Bien qu’en anglais, ce site est une référence dans le domaine du design graphique, offrant des critiques de logiciels, des tutoriels, des guides d’achat, et des articles sur les tendances du design.

Cursus traditionnel

Diplôme spécialisé : Suivre un cursus dans une école d’art, de graphisme ou de communication visuelle peut fournir une base solide de connaissances théoriques et pratiques. Des diplômes tels que le BTS Design graphique, le DNAP (Diplôme National d’Art Plastique), ou encore un Bachelor/Master en design graphique sont des options à envisager.

Formations professionnelles : Des formations courtes, professionnelles et spécialisées, disponibles en présentiel ou en ligne, peuvent compléter ou remplacer un parcours universitaire classique. Elles permettent d’acquérir des connaissances spécifiques (utilisation de logiciels, techniques de mise en page, etc.) et sont souvent mises à jour pour suivre les évolutions technologiques et les tendances du marché.

La pratique régulière et l’expérimentation sont essentielles pour développer son style et sa technique. Des projets personnels ou des briefs fictifs peuvent également vous aider à construire un portfolio solide.

5) Comment lancer votre activité ?

Une fois que vous avez fini votre formation, vous êtes prêts pour le saut dans le grand bain. Concrètement, lancer son activité consiste à trouver des clients qui ont un besoin de créations visuelles

La première étape vise à vous faire remarquer. Voici quelques recommandations pour commencer :

1. Construire un portfolio solide

Créez un site web ou utilisez des plateformes spécialisées pour présenter vos meilleurs travaux. Dans un premier temps, vous pouvez placer vos créations sur un compte Google Drive ou Notion. C’est gratuit et vous pouvez facilement partager un lien pour permettre à vos clients potentiels de les consulter.

Si vous manquez d’expérience client, concevez des projets personnels ou réinventez des projets existants pour montrer ce dont vous êtes capable.

Vous pourriez, par exemple, choisir de réinventer l’identité visuelle d’une marque ou d’un produit peu connu, comme une petite brasserie locale, en prenant comme projet existant leur logo, leur packaging ou leur site web. Concrètement, vous pourriez procéder ainsi :

Étape 1 : Recherche et conceptualisation

Vous commencez par faire une recherche approfondie sur la brasserie, son histoire, ses valeurs, et son public cible. Vous analysez également les tendances actuelles dans le design de packaging de bière pour vous en inspirer.

Étape 2 : Création de nouveaux concepts

Sur la base de cette recherche, vous développez plusieurs concepts pour un nouveau logo et un nouveau design d’emballage qui reflètent mieux l’identité unique de la brasserie, en mettant l’accent sur l’artisanat, l’authenticité, ou l’innovation dans les saveurs.

Étape 3 : Présentation

Vous présentez les concepts à travers des maquettes numériques, permettant de visualiser le rendu final sur les bouteilles de bière, les sous-bocks, et le site web.

2. Utiliser les réseaux sociaux et le networking

Soyez actif sur les réseaux sociaux, notamment LinkedIn et Instagram, où vous pouvez partager votre travail, suivre des professionnels du secteur et interagir avec la communauté.

Participez à des événements, des salons professionnels et des meetups liés au graphisme et à l’entrepreneuriat. Faites des rencontres. C’est l’occasion d’échanger avec des prospects et d’autres indépendants.

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3. S’inscrire sur des plateformes freelance

Des plateformes de freelance comme Malt, Behance, et Dribbble peuvent vous aider à trouver vos premières missions. Créez des profils attractifs et répondez aux offres d’emploi qui correspondent à votre recherche.

Précisons que Behance est une plateforme en ligne, appartenant à la société Adobe, destinée aux professionnels créatifs et aux artistes pour présenter leur travail, découvrir des projets et se connecter avec d’autres créateurs, ainsi que de potentiels employeurs. Elle sert de vitrine pour des milliers de portfolios dans des domaines variés tels que l’infographie, la photographie et l’illustration

Voici 3 recommandations à suivre quand vous vous inscrivez sur des plateformes freelance :

  • Soyez précis dans le choix de vos mots-clés : Utilisez des mots-clés pertinents et spécifiques à votre domaine d’expertise dans votre profil et vos descriptions de projet. Cela améliore votre visibilité sur les plateformes freelances lorsque les clients potentiels recherchent des compétences spécifiques, telles que « design de logo », « UI / UX« , ou « illustration digitale« .
  • Demandez des avis et des recommandations : Après avoir complété un projet, n’hésitez pas à demander à vos clients de laisser un avis ou une recommandation sur votre profil. Ils renforcent votre crédibilité.
  • Mettez régulièrement à jour votre profil : Un profil actif et à jour montre que vous êtes un professionnel engagé et passionné par votre travail, ce qui peut attirer davantage de clients.

4. Collaborations

Travaillez en partenariat avec d’autres indépendants (rédacteurs, développeurs web, photographes) pour proposer des offres complètes et accéder à leurs réseaux. Vous pouvez postuler pour rejoindre un collectif de freelances comme www.collective.work.

À savoir : vous pouvez faire comme une recherche d’emploi classique en consultant des annonces sur des sites comme Indeed, Pôle emploi, Welcome to the Jungle, etc. Ils ont occasionnellement des offres pour des indépendants.

6) Quelles sont les perspectives d’évolution ?

Vous commencez à être à l’aise dans le grand bain. Vous avez quelques clients réguliers. C’est un premier accomplissement dont vous pouvez être fier. 

L’objectif suivant devrait être d’augmenter votre chiffre d’affaires. Voici 4 stratégies pour y parvenir :

1. Spécialisation : 

Choisissez de vous spécialiser dans un domaine spécifique du graphisme qui est en forte demande, comme le branding pour les start-ups ou des visuels pour les réseaux sociaux. Vous pouvez aussi choisir un secteur que vous aimez comme les cosmétiques ou le bien-être, développer une expertise et démarcher les sociétés de ce secteur.

2. Augmenter votre visibilité :

Publiez régulièrement des études de cas, des articles de blog ou des tutoriels pour démontrer votre expertise et attirer des visiteurs sur votre site. Choisissez un réseau social ou un format de contenus que vous aimez et partagez régulièrement votre expertise.

Voici par exemple 2 stratégies éditoriales qu’un graphiste pourrait mener sur Instagram :

  • Coulisses : Cette ligne éditoriale se concentre sur le partage du processus créatif derrière chaque projet, des premiers croquis aux œuvres finales, en passant par les étapes intermédiaires et les défis rencontrés. L’objectif est de montrer l’authenticité et la profondeur du travail du graphiste, en créant une connexion plus personnelle avec les abonnés.
  • Astuces en design : Cette approche vise à partager des tutoriels courts, des astuces, et des conseils sur l’utilisation de logiciels de graphisme. En se positionnant comme une ressource éducative, le graphiste peut attirer une audience plus large intéressée par le design et établir sa crédibilité et son expertise dans le domaine.

3. Fidéliser votre clientèle

Tissez des bonnes relations avec vos clients. Assurez un suivi de qualité après la livraison d’un projet pour montrer votre engagement et encourager les recommandations.

4. Email marketing

Créez une newsletter pour partager vos derniers projets, offres spéciales et articles de blog avec votre réseau. Vous pouvez utiliser une plateforme comme Substack ou LinkedIn pour faire connaître votre newsletter et attirer de nouveaux lecteurs.

Voici des idées de sujets pour une newsletter :

  • Tendances du design graphique : Une newsletter mensuelle qui explore les dernières tendances en matière de design graphique, incluant des analyses de couleurs, de typographies et de mises en page innovantes, pour inspirer et informer les abonnés.
  • Le design dans le monde : Cette newsletter met en lumière comment le design influence notre quotidien, en examinant l’impact du design sur différents secteurs tels que la publicité, l’emballage de produits, l’identité de marque et le design d’interface utilisateur.
  • Portraits de designers : Cette newsletter propose à chaque édition de parler d’un designer ou d’une designeuse qui a joué un rôle important dans le marketing. Après une courte présentation biographique, elle présente les réalisations de la personnalité à l’honneur.

Conclusion

La beauté d’un métier en freelance est qu’il vous donne beaucoup de liberté. Vous pouvez choisir votre secteur de prédilection, votre rythme de travail, votre façon de promouvoir vos services.

En contrepartie, vous devrez gérer votre activité comme une société. C’est-à-dire que vous êtes à la fois votre propre commercial, votre gestionnaire comptable (même si la micro entreprise dispose d’une gestion simplifiée), etc. 

Vous pouvez ainsi développer plusieurs compétences annexes en parallèle du graphisme.

Si vous souhaitez être accompagné dans le développement de votre activité de freelance, vous êtes au bon endroit. Nous avons accompagné plus de 24 000 porteurs de projets, dont des milliers d’indépendants. Par exemple, nous avons une formation complète pour aider un freelance à trouver des clients. Elle comporte des cours en vidéo et un accompagnement de 3 mois avec un mentor pour clarifier votre projet professionnel et décrocher vos premiers contrats.

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Mathias Savary

Rédacteur @LiveMentor