Quel budget pour ouvrir un restaurant en 2025 ?

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Charline Marcher

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Vous rêvez d’ouvrir votre restaurant, mais vous ne savez pas par où commencer pour estimer le budget nécessaire ? Voici tous nos conseils pour budgétiser votre projet et réussir à le concrétiser.

Ouvrir un restaurant est souvent un rêve qui mijote depuis des années dans un coin de votre tête. Vous avez bien avancé : votre concept est clair, vous savez où vous voulez vous installer, votre menu prend forme, et vous imaginez déjà l’équipe qui donnera vie à votre projet. Mais il reste un élément, un peu moins exaltant, que vous avez peut-être mis de côté : le budget. 

La question du financement d’un restaurant est incontournable. C’est un sujet épineux, nous vous le concédons volontiers. Cependant, pour concrétiser votre idée, vous devez savoir combien elle coûtera et, surtout, comment vous allez financer chaque étape. En France, la fourchette moyenne pour ouvrir un restaurant se situe entre 150 000 € et 400 000 €. Une somme qui peut sembler impressionnante, mais qui varie énormément selon votre concept : création, reprise, franchise ou encore une dark kitchen. Et puis, il y a les incontournables : les équipements de cuisine, la vaisselle, la décoration, les frais d’électricité et d’eau, les salaires… autant d’éléments qui façonnent le caractère de votre établissement. Heureusement, même sans apport personnel, il existe des solutions pour financer votre projet. 

Alors non, ouvrir un restaurant ne demande pas d’avoir un budget illimité (même si cela simplifierait les choses), mais une bonne dose de persévérance, d’organisation, et de confiance en votre projet ! 

Voici les 5 points clés de cet article : 

  • Le budget initial dépend du concept choisi : Chaque type d’établissement demande des investissements spécifiques en termes d’installation de cuisine ou d’espace.
  • La rentabilité passe par une gestion rigoureuse : Calculer le seuil de rentabilité, optimiser les coûts et suivre sa trésorerie sont des étapes incontournables pour pérenniser l’activité.
  • L’emplacement fait la différence : Une zone accessible, visible et adaptée à votre cible (étudiants, familles, professionnels) influence directement le succès de votre restaurant.
  • Des tarifs bien pensés assurent la marge : En tenant compte des coûts, de la concurrence et du profil des clients, et en utilisant des outils comme les coefficients multiplicateurs ou la règle d’Omnes, vous garantissez des prix cohérents et rentables pour vous. 
  • L’expérience client est un vrai levier : Un accueil chaleureux, des attentions et une ambiance soignée fidélisent vos clients et boostent le bouche-à-oreille.

Bonne dégustation ! 🍽️

1. Les éléments qui influencent le budget d’ouverture d’un restaurant

Ouvrir un restaurant, c’est jongler avec de nombreux coûts. Certains sont communs à toutes les entreprises, comme les démarches administratives. D’autres sont spécifiques au secteur de la restauration : équipements, hygiène ou salaires. Voici les principales dépenses qui marqueront votre parcours de futur restaurateur ou restauratrice. De plus, nous avons pensé à vous en vous proposant quelques astuces pour vous aider à optimiser les dépenses.

Les investissements liés à la création de votre entreprise

#1 La rédaction des statuts juridiques

L’une des premières étapes pour donner vie à votre restaurant est de choisir et rédiger un statut juridique. Ce document détermine le fonctionnement et la structure de votre entreprise, qu’il s’agisse d’une SARL, d’une SAS ou d’une micro-entreprise. 

Il fixe aussi la réglementation, c’est-à-dire les règles entre associés, la gouvernance ou encore la répartition des bénéfices. 

💶 Coûts estimés : Entre 200 et 1 000 €, selon l’accompagnement choisi (en autonomie, via une plateforme en ligne, ou avec l’aide d’un avocat ou expert-comptable).

💡Astuces pratiques :

  • Si vous êtes à l’aise avec le jargon juridique, optez pour une plateforme en ligne, souvent plus économique.
  • En revanche, si vous êtes novice, il vaut mieux solliciter un expert pour éviter des erreurs coûteuses en cas de litige. Comptez alors entre 500 et 1 000 €.
  • Pensez à consulter des réseaux comme les Chambres de commerce, qui proposent parfois des conseils gratuits pour la rédaction des statuts.

#2 L’immatriculation de l’entreprise 

Votre restaurant doit être immatriculé pour qu’il existe. Cette étape vous permet d’obtenir un numéro SIRET et vous inscrit au Registre du commerce et des sociétés (RCS). Une fois cette formalité accomplie, vous recevrez un extrait Kbis, la « carte d’identité » de votre entreprise, un document nécessaire pour signer des contrats ou ouvrir un compte bancaire professionnel.

💶 Coûts estimés : 

  • Frais de greffe : Environ 150 €.
  • Publication d’une annonce légale : Entre 150 et 200 €, selon la région et le journal choisi. 
  • Montant total : Comptez environ 300 à 350 €.

💡Astuces pratiques :

  • Si vous rejoignez une franchise, sachez que certaines d’entre elles prennent en charge une partie de ces frais ou proposent une aide pour simplifier les démarches.

#3 L’assurance professionnelle

Depuis 2007, l’assurance professionnelle est devenue obligatoire pour tout restaurant ouvert en France. Cette couverture protège contre des risques liés à l’exploitation, comme les dommages causés aux clients, les accidents de travail, et les incidents en lien avec l’hygiène ou la sécurité alimentaire. 

💶 Coûts estimés : Entre 500 et 2 000 € par an, selon la taille de votre établissement et le niveau de couverture choisi.

💡Astuces pratiques :

  • Comparez les offres : Faites jouer la concurrence via des courtiers spécialisés, par exemple. 
  • Privilégiez l’adaptabilité : Choisissez une assurance modulable, pour ajuster votre couverture au fil de l’évolution de votre activité.

💡Investir dans une formation💡

Que vous soyez en reconversion ou simplement désireux de vous perfectionner, une formation professionnelle, comme celles proposées par LiveMentor : « Ouvrir un restaurant », peut aussi faire partie de vos dépenses. Ce type de cursus court vous donne les clés pour aborder votre projet avec sérénité.

Les coûts liés à la mise en place du projet de restauration

Lors de l’ouverture d’un restaurant, chaque détail compte et influence le budget : choix du type d’établissement, équipement de cuisine, décoration, formalités administratives… Nous avons établi un panorama des principaux postes de dépenses pour vous aider à préparer votre projet. 

#1 Le type de restaurant

Le concept de votre restaurant est un facteur qui détermine votre budget. Par exemple, une dark kitchen, sans espace pour accueillir des clients, nécessite beaucoup moins d’investissement qu’un restaurant gastronomique à la décoration soignée. 

➡️ Retrouvez un décryptage détaillé des différents types de restaurants dans la Partie 4.

#2 L’emplacement géographique

La question de la localisation géographique est aussi un élément qui influence le budget. Si vous rêvez d’ouvrir un restaurant en plein centre-ville ou une zone touristique prisée, les coûts peuvent rapidement s’envoler. Il est donc très important de prendre en considération cette donnée lorsque vous établirez votre business plan et votre budget prévisionnel. 

Voici une estimation des loyers selon les implantations :

  • Centre-ville : Prévoyez entre 2 000 et 10 000 € par mois pour un local. À Paris, les loyers peuvent grimper jusqu’à 15 000 €, en fonction de la superficie et de l’adresse.
  • Zones périurbaines et résidentielles : Plus abordables, les loyers oscillent entre 1 000 et 3 000 € par mois.
  • Zones touristiques : Attention aux fluctuations saisonnières. Les loyers varient entre 3 000 et 8 000 € par mois.

💡Astuce : Il est important de choisir un emplacement stratégique pour votre cible. Mais n’oubliez pas de tenir compte des fluctuations du loyer, surtout dans des zones touristiques où les prix peuvent doubler en haute saison.

#3 L’achat ou la location du local

Entre acheter ou louer votre local, votre décision dépendra de vos moyens et de votre stratégie à long terme. L’achat d’un local représente un gros investissement initial (entre 100 000 € et 500 000 €). Toutefois, cela vous libère des fluctuations des loyers et constitue un patrimoine. La location, quant à elle, est une solution plus accessible, avec des loyers mensuels moyens compris entre 1 500 et 5 000 €. N’oubliez pas le dépôt de garantie, qui équivaut à trois à six mois de loyer, une dépense non négligeable à intégrer dans votre budget initial.

💡 À prévoir : En moyenne, le loyer représente 5 à 10 % de votre budget mensuel.

#4 Les autres frais liés à la mise en place du projet

Vous avez budgétisé les coûts liés à l’achat ou à la location de votre local. Toutefois, d’autres dépenses viennent s’y ajouter, notamment ceux pour transformer le lieu en un espace fonctionnel et accueillant. En bref, un restaurant à votre image. 🙂

  • Les travaux d’aménagement : L’adaptation de votre local aux normes et à votre concept peut coûter entre 10 000 et 50 000 €, selon l’état initial des lieux. Voici un exemple de frais : sécurité incendie, accessibilité PMR, conformité électrique et sanitaire.
  • La superficie et la capacité d’accueil : Plus votre restaurant est grand, plus les coûts de rénovation et d’équipement seront élevés. Par exemple, un espace plus vaste nécessite davantage de mobilier, d’éclairage et de décoration.
  • L’équipement de cuisine et le mobilier : Incontournables, ces investissements varient en fonction du type de cuisine proposé. Pour un restaurant de taille modeste, le matériel de base (fours, réfrigérateurs, plans de travail, plonge) coûte entre 15 000 et 30 000 €.
  • Le matériel de sécurité : Pour garantir la sécurisation de votre établissement, il est indispensable d’installer des hottes d’extraction, des systèmes anti-incendie et des détecteurs de fumée. Préparez un budget compris entre 5 000 et 15 000 €.

💶 Fourchette globale : Entre 50 000 et 150 000 €, soit 15 à 25 % du budget total pour équiper et aménager votre restaurant.

Les coûts d’exploitation 

Une fois votre restaurant lancé, les coûts d’exploitation représentent des dépenses récurrentes pour maintenir l’activité. Souvent sous-estimés, ils influencent directement la rentabilité et doivent être intégrés à votre budget prévisionnel dès la phase de planification. En voici quelques-uns. ⤵️

#1 Les charges d’exploitation

Facture d’énergie

Les restaurants consomment beaucoup d’énergie : fours, réfrigérateurs, hottes d’extraction et éclairages. Selon la taille de l’établissement et l’efficacité énergétique des équipements, ces coûts varient entre 1 000 et 2 000 € par mois.

💡 Astuce : Lors de l’achat de vos équipements, privilégiez ceux classés A+++ pour réduire vos dépenses énergétiques. Envisagez aussi d’intégrer des pratiques éco-responsables, comme des ampoules LED ou une meilleure isolation des locaux, pour diminuer vos frais. 

Gestion des stocks, achat des matières premières

Les matières premières représentent 30 à 40 % du chiffre d’affaires (CA) mensuel d’un restaurant. Un restaurant qui travaille avec des produits frais et de saison verra ses coûts fluctuer selon les périodes. À l’inverse, les établissements proposant des menus standardisés (fast-foods, chaînes) ont des dépenses plus stables grâce à des volumes d’achat conséquents.

💡 Astuce : Une organisation rigoureuse des stocks peut faire toute la différence. Vous pouvez investir dans un logiciel de gestion pour anticiper la demande, limiter les pertes et négocier des tarifs avantageux auprès de vos fournisseurs. 

Frais de ménage et d’entretien

Il est obligatoire de garder une hygiène irréprochable dans son restaurant. Les frais d’entretien concernent le nettoyage des sols, des cuisines et la maintenance des équipements, par exemple. 

💶 Coût mensuel estimé : 500 à 1 000 €.

💡 Astuce : Il est possible de souscrire des contrats de maintenance pour vos équipements professionnels. C’est un petit investissement, mais qui vous permettra d’éviter d’avoir à payer une facture « salée » en cas de panne. 

Licences pour l’alcool

Si vous servez des boissons alcoolisées, vous devez acquérir une licence. Par exemple, une licence IV (pour alcools forts) coûte entre 1 500 et 7 500 €, selon la région et la demande. Les prix grimpent dans les grandes villes ou les zones touristiques.

💡 Astuce : Si vous établissez dans une commune où les licences sont limitées, vous pouvez envisager de négocier avec un propriétaire de licence existante ou d’ouvrir une alternative sans alcool pour attirer un autre type de clientèle.

#2 Masse salariale

C’est l’un des postes de dépense les plus élevés pour un restaurant. En France, ce sont des coûts récurrents soumis à des charges sociales. Ils débutent à l’ouverture et deviennent mensuels par la suite.

Il est important de réfléchir au volume de main-d’œuvre dont vous avez besoin, en fonction de votre concept :

  • Restaurant traditionnel (beaucoup d’équipiers en salle)
  • Fast-food (plus d’équipiers en cuisine qu’en salle)
  • Food truck (2 à 5 personnes maximum dans le camion)

Exemples de salaires :

  • Chef cuisinier : 1 500 à 3 000 € par mois.
  • Serveur : 1 200 à 2 000 € par mois.

💶 Cotisations sociales : Elles représentent entre 25 et 42 % du salaire brut.

Le turnover est un défi (pas très drôle) dans la restauration, surtout depuis l’épisode de la Covid-19. Vous pouvez limiter ce problème en proposant des salaires compétitifs, en investissant dans la formation continue et en fidélisant vos équipes avec des avantages non financiers (repas offerts, ambiance de travail positive). 

Le marketing et la communication 

Quand on imagine le budget pour ouvrir un restaurant, on pense à tout : cuisine, décoration, matériel… Mais il y a un poste souvent relégué au second plan (ou pire, oublié) : la publicité. Pourtant, même avec une cuisine exceptionnelle et un concept au top, si personne ne sait que vous existez, votre établissement aura du mal à trouver sa clientèle. Voici quelques canaux marketing dont vous pouvez faire usage : 

  • Impression de flyers : 100 à 500 €.
  • Vidéo de présentation : 500 à 2 000 €, selon la durée et la qualité.
  • Création d’un site internet professionnel : 1 000 à 5 000 € pour un site responsive et bien référencé.
  • Publicité sur internet (SEA, réseaux sociaux) : 300 à 1 000 € par mois.

➡️ Pour plus d’idées, découvrez notre article : Attirer des clients dans un restaurant.

2. Comment financer son projet de restaurant ?

Nous l’avons vu, ouvrir un restaurant est un rêve ambitieux… mais qui demande des fonds. Et soyons honnêtes, rares sont les entrepreneurs qui ont cette somme qui les attend sur un compte épargne. Heureusement, il existe des solutions pour vous aider à concrétiser ce projet. 👍

Le document indispensable pour financer son projet : Le business plan

Le business plan est la clé de votre stratégie de financement. Il sert de feuille de route pour convaincre les banques, les investisseurs et les autres partenaires financiers de la viabilité de votre projet. 

Que doit-il contenir ?

  • Une analyse de marché : Montrez que vous connaissez la concurrence et que vous répondez à une vraie demande. Les investisseurs adorent les chiffres concrets.
  • La description de votre concept : Qu’est-ce qui rend votre restaurant unique ? Une dark kitchen ? Une cuisine 100 % bio ? Soyez clair dans sa définition. 
  • Les projections financières : Expliquez comment vous comptez générer des revenus et atteindre la rentabilité. Spoiler alert : ils scruteront chaque détail de votre plan.
  • Un plan marketing et commercial : Expliquer quelles sont vos idées pour attirer la clientèle, fidéliser, et faire parler de vous. Le business plan vous aidera à penser à budgétiser votre stratégie publicitaire. 🙂

Un bon business plan peut faire la différence lorsque vous rencontrerez d’éventuels partenaires financiers. Plus il sera solide, précis et sérieux, plus vous aurez de chances de réaliser votre rêve. 

Apport personnel et épargne

Avoir un apport personnel est un facilitateur pour convaincre les banques et les investisseurs de s’engager dans votre projet. Plus votre apport personnel est élevé, plus il vous sera facile d’obtenir des financements. Les banques le voient comme une preuve de votre engagement (et elles aiment ça).

  • Montant recommandé : Entre 20 et 30 % du budget total. Si vous prévoyez un investissement de 200 000 €, cela signifie un apport de 40 000 à 60 000 €. Oui, ça pique un peu, mais c’est nécessaire.
  • Apport sous forme de biens : Vous avez déjà du matériel ? Parfait, cela compte aussi dans votre apport.

💡 Astuce : Pas encore les économies nécessaires ? Pas de panique. Mettez en place un plan d’épargne avant de vous lancer, quitte à rogner sur quelques cafés en terrasse (ça fait mal, mais c’est pour la bonne cause).

Faire un prêt bancaire pour ouvrir son restaurant

Comme la grande majorité des futurs restaurateurs, il y a de fortes chances que vous passiez par un prêt bancaire. C’est l’option la plus courante, mais elle demande une bonne préparation.

  • Prêt professionnel : Ce type de prêt est dédié aux entrepreneurs. Il peut financer l’acquisition d’équipements, l’aménagement du local ou encore l’achat des matières premières. Les taux d’intérêt sont souvent compétitifs, mais il est important de bien comparer les offres des différentes banques.
  • Prêt Bpifrance : La Banque Publique d’Investissement (Bpifrance) propose des financements pour les créateurs d’entreprise, en particulier dans les secteurs dynamiques, comme la restauration. Le prêt peut couvrir jusqu’à 50 % des besoins de financement.
  • Négociation des conditions : N’hésitez pas à discuter des modalités de remboursement et du taux d’intérêt avec la banque. Vous pouvez, par exemple, envisager un différé de remboursement (paiement des intérêts uniquement pendant les premiers mois) pour alléger les charges au démarrage.

Les banquiers peuvent impressionner, mais ils aiment les entrepreneurs bien préparés. Apportez un business plan béton et montrez que vous avez pensé à tout, même aux petits imprévus (parce qu’il y en aura). 👍

Bénéficier des aides publiques

En France, plusieurs aides publiques sont disponibles pour encourager la création de nouveaux établissements. Si votre restaurant a une dimension écologique ou sociale, vous avez encore plus de chances d’en bénéficier.

  • L’aide de Pôle Emploi (ARCE) : Si vous êtes demandeur d’emploi et que vous créez votre entreprise, vous pouvez bénéficier de l’Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise (ARCE). Cette aide vous permet de toucher une partie de vos allocations chômage sous forme de capital. Une belle bouffée d’oxygène pour démarrer.
  • Les subventions des collectivités locales : Certaines mairies, des départements ou des régions proposent des subventions pour dynamiser l’économie locale. Elles peuvent être variées : des primes pour l’installation, des aides à l’embauche ou encore des aides pour les investissements verts. Renseignez-vous auprès de votre collectivité !
  • Le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE) : Bien que ce dispositif ne soit pas spécifique à la restauration, il permet de bénéficier d’un crédit d’impôt pour toute création d’emploi. Ce crédit peut alléger les charges sociales. C’est un grand oui ! 🙃
  • Aides pour les projets écologiques : Si votre restaurant adopte une démarche écoresponsable (énergie verte, approvisionnement local, etc.), il est possible de bénéficier de financements ou de subventions spécifiques.

💡 Astuce : N’ayez pas peur de creuser un peu dans les dispositifs. Parfois, les meilleures aides sont celles qu’on ne soupçonne pas. 

Les autres formes d’investisseurs 

Si les banques vous semblent trop traditionnelles ou si votre projet est novateur, des solutions alternatives peuvent être un véritable coup de pouce.

  • Crowdfunding : Le financement participatif, c’est un moyen génial pour tester votre concept tout en collectant des fonds. Vous pouvez proposer des contreparties sympathiques aux investisseurs : repas offerts, invitation à l’inauguration… Les plateformes comme Ulule ou KissKissBankBank sont les plus connues. 
  • Crowdlending : Contrairement au crowdfunding, ici, vous empruntez à des particuliers avec des remboursements sous forme d’intérêts. Une bonne option si votre projet est bien ficelé.
  • Investisseurs privés : Si votre concept est prometteur, vous pouvez attirer des investisseurs privés, tels que les business angels ou des entreprises spécialisées dans l’hôtellerie-restauration. Attention, les investisseurs privés demandent souvent une part d’actionnariat. Soyez clair sur vos limites dès le départ.

3. Peut-on ouvrir un restaurant sans apport ? 

Bonne nouvelle : oui, c’est possible ! Même sans économies, de nombreux restaurateurs ont réussi à lancer leur projet en faisant preuve de stratégie et de créativité. Bien sûr, cela demande un peu d’organisation et une excellente préparation pour convaincre vos partenaires financiers.

#1 Les stratégies pour réduire le budget initial sans sacrifier la qualité du restaurant

Il existe des moyens intelligents de limiter les dépenses de son projet tout en proposant une prestation qualitative à ses futurs clients. Voici quelques astuces : 

S’orienter vers un modèle de restaurant à « plus faible coût »

  • Dark kitchens : Ces cuisines dédiées uniquement à la livraison sont bien moins coûteuses à mettre en place qu’un restaurant traditionnel. Pas besoin de salle, de décoration ou de mobilier pour accueillir les clients. Vous économisez aussi sur les frais de personnel liés au service.
  • Food trucks : Un food truck coûte en moyenne entre 50 000 € et 100 000 €, soit bien moins qu’un restaurant fixe. De plus, ce modèle permet de tester différents emplacements sans les contraintes d’un bail commercial.
  • Restaurants mono-produit : En limitant votre menu à quelques spécialités (pizzas, burgers, bowls, etc.), vous réduisez le coût des équipements de cuisine et simplifiez la gestion des stocks.

➡️ Et pour plus d’idées pour des restaurants tendances, nous avons listé les 10 concepts de restaurant qui cartonnent !  

Utiliser des équipements d’occasion

Vous pouvez alléger votre facture en achetant du matériel reconditionné sur des plateformes spécialisées ou négocier le rachat des équipements existants en cas de reprise d’un local. Et non, ce n’est pas synonyme de « bricolage » : ces équipements sont souvent en excellent état.

Miser sur une ouverture progressive

Il est envisageable de lancer votre activité par étapes afin de mieux maîtriser les coûts. Vous pouvez, par exemple, proposer une carte réduite ou un service limité (uniquement le midi). En fonction de la croissance de votre chiffre d’affaires, vous pourrez faire le choix d’élargir progressivement votre offre. 

Réduire les travaux d’aménagement

Un local déjà aménagé pour la restauration (avec extraction d’air, cuisine fonctionnelle, normes respectées) réduit drastiquement les frais d’aménagement.

💡 Astuce : Lors de votre recherche, restez attentif aux annonces précisant « ancien restaurant » : cela peut cacher des opportunités.

#2 Les solutions de financement sans apport 

Si vous ne disposez pas d’économies ou d’apport personnel, plusieurs solutions peuvent vous aider à lever les fonds nécessaires. Ces options exigent une préparation très sérieuse pour convaincre vos partenaires financiers.

Les prêts d’honneur

Un prêt d’honneur est un emprunt à taux zéro, sans garantie ni caution, accordé en fonction de votre projet et de sa viabilité.

  • Montant : Entre 1 000 et 90 000 €.
  • Durée : Remboursable sur 1 à 7 ans.
  • Avantage : Il crédibilise votre dossier auprès des banques ce qui facilite l’obtention d’un prêt classique.

💡 Astuce : Ce prêt est octroyé à titre personnel, c’est-à-dire qu’il n’est pas rattaché à votre entreprise. Nous vous conseillons de rédiger une présentation claire de votre projet pour faire bonne impression lors des entretiens.

La location gérance

La location-gérance permet de prendre les rênes d’un restaurant existant sans devoir acheter immédiatement le fonds de commerce.

  • Principe : Vous versez un loyer pour exploiter le restaurant tout en bénéficiant d’une structure déjà équipée et d’une clientèle existante.
  • Avantage : Une solution pour se lancer rapidement avec des coûts réduits.

💡 Pour les prudents : Vous reprenez un restaurant qui a déjà une clientèle et un équipement en place. Une fois que vous avez généré des profits, vous pouvez envisager de racheter le fonds de commerce.

Les micro-crédits professionnels 

Ces petits prêts, souvent plafonnés à 10 000 €, peuvent financer des projets modestes comme un food truck ou une dark kitchen.  C’est une solution rapide pour obtenir des fonds avec un accompagnement personnalisé.

Nous vous conseillons de vous rapprocher en premier lieu de votre banque, et plus précisément celle chez qui les comptes d’entreprise sont ouverts. L’établissement bancaire aura ainsi une visibilité intégrale sur l’historique financier de la société, et donc sur sa trésorerie à l’instant T. Bien sûr, moins il y aura de failles, plus l’entreprise aura de chances d’accéder au prêt bancaire. 

Trouver un associé ou un partenaire financier


Il existe une dernière solution pour ouvrir un restaurant sans apport : recruter un partenaire ! Cet associé peut être un ami, un membre de la famille ou un professionnel du secteur. Attention, il n’est pas possible d’avoir un collaborateur lorsque l’on est micro-entrepreneur. 

🔎À noter : Il est tout à fait possible de faire appel aux autres solutions de financements telles que le crowdfunding, le crowdlending et les aides publiques même sans apport !

Lancer un restaurant sans apport demande de la créativité, de la persévérance et un peu de débrouillardise, mais c’est tout à fait faisable. Alors, croyez en vous ! 👍

4. Le budget prévisionnel par type de restaurant

Le choix du type de restaurant à ouvrir influence directement le budget nécessaire pour démarrer. Chaque modèle présente des caractéristiques qui lui sont propres en termes d’investissement initial, d’équipements, et de charges d’exploitation. Voici un panorama détaillé des budgets moyens à prévoir en France pour 2025.

#1 Le restaurant traditionnel

Brasserie, pizzeria avec une cinquantaine de couverts, restaurant japonais… Un restaurant traditionnel représente un investissement conséquent, car il nécessite une cuisine équipée et des aménagements en salle pour s’asseoir. 

💶 Budget moyen : Entre 150 000 € et 300 000 €.

Coûts principaux :

  • Local : Les travaux d’aménagement, comme l’installation de mobilier, la décoration ou la mise aux normes, peuvent peser lourdement sur le budget.
  • Équipement : Une cuisine complète avec four professionnel, plaques de cuisson, lave-vaisselle industriel, chambre froide, etc.
  • Masse salariale : Prévoir une équipe complète, c’est-à-dire des serveurs, un chef, des plongeurs, du personnel d’accueil… 

👍Atout financier : La fidélité des clients locaux peut garantir une rentabilité stable à long terme, surtout si vous proposez des plats qui correspondent à leurs attentes.  

# 2 Le fast-food

Le fast-food séduit par sa simplicité de gestion et ses marges importantes grâce à des volumes élevés. Bien que ce modèle soit généralement plus abordable, il nécessite tout de même un budget adapté pour assurer rapidité et qualité du service. 

💶 Budget moyen : Entre 80 000 € et 200 000 €.

Coûts principaux :

  • Équipements : Machines pour burgers, grillades, boissons ou fritures. Il est indispensable d’optimiser le flux de travail dans une petite cuisine pour servir rapidement.
  • Marketing : La visibilité est importante dans ce secteur. Il est souvent recommandé d’investir dans des enseignes lumineuses, des campagnes publicitaires en ligne ou des partenariats locaux pour faire la différence.
  • Local : Vous pouvez réduire les coûts en optant pour une petite superficie, surtout si votre concept privilégie la vente à emporter ou la livraison.

👍 Atout financier : Les menus standardisés et la mise en route rapide permettent de limiter les charges variables et de dégager des bénéfices assez rapidement.

#3 La dark kitchen

Les dark kitchens (ou cuisines fantômes) connaissent une popularité croissante, particulièrement pour les entrepreneurs à la recherche d’un modèle économique digitalisé et flexible. Ce modèle réduit considérablement les investissements liés à l’accueil des clients.

💶 Budget moyen : Entre 40 000 € et 120 000 €.

Coûts principaux :

  • Local : Pas besoin de salle de restauration ni de décoration. Optez pour un local adapté uniquement à la cuisine, idéalement dans une zone stratégique pour la livraison.
  • Équipements : Une cuisine bien équipée reste nécessaire, mais les besoins en décoration et mobilier sont inexistants.
  • Technologie : Investissez dans des logiciels de gestion de commandes en ligne et des partenariats avec des plateformes comme Uber Eats ou Deliveroo.

👍 Atout financier : Les coûts fixes (loyer, masse salariale) sont beaucoup plus faibles qu’un restaurant traditionnel, et le potentiel de rentabilité est élevé si vous ciblez les bonnes niches.

➡️ Découvrez tous les détails de ce modèle dans notre article : Les 7 étapes pour ouvrir une dark kitchens ».

#4 Le restaurant gastronomique

Le restaurant gastronomique, symbole d’excellence culinaire, nécessite des investissements élevés. C’est le type de restaurant qui coûte le plus cher. En effet, ce modèle vise une clientèle exigeante, prête à payer pour une expérience unique.

💶 Budget moyen : Entre 300 000 € et 1 000 000 €.

Coûts principaux :

  • Équipement haut de gamme : Fours à vapeur, robots culinaires, caves à vin et ustensiles spécialisés sont indispensables pour garantir une qualité irréprochable.
  • Décoration et standing : Vous devrez investir dans un mobilier élégant et de la vaisselle de luxe afin de créer une ambiance raffinée en accord avec vos plats. 

👍 Atout financier : Bien que coûteux à démarrer, le ticket moyen élevé et la renommée peuvent permettre de dégager des marges importantes.

💡Savoir commencer « petit » 💡

Si votre rêve est d’ouvrir un restaurant gastronomique, mais que votre budget est limité, commencez par une petite structure avec des produits de qualité. Une fois votre notoriété établie, il sera plus facile de monter en gamme.

#5 Quel budget pour ouvrir une franchise ? 

Vous avez envie de jouer la carte de la sécurité ? La franchise est une option attractive pour les entrepreneurs qui souhaitent bénéficier d’une marque établie et d’un concept déjà testé. Ce modèle de restaurant fait partie des plus rentables de France. 

💶 Budget moyen : Entre 100 000 € et 500 000 €.

Coûts principaux :

  • Droit d’entrée : Ce montant, souvent compris entre 10 000 € et 50 000 €, permet d’accéder à la marque et à ses ressources.
  • Aménagement du local : Les franchises imposent généralement des standards élevés pour garantir l’uniformité de l’expérience client, ce qui peut augmenter les coûts d’installation.
  • Redevances : Une part de votre chiffre d’affaires (entre 5 % et 10 %) est reversée à la franchise en contrepartie de son accompagnement.
  • Formation : Certaines franchises exigent une formation payante avant de vous laisser ouvrir.

👍 Atout financier : Grâce à une marque déjà connue et une clientèle fidèle, les franchises limitent les risques.

Le choix du type de restaurant que vous souhaitez ouvrir a un impact direct sur votre budget total. Quelle que soit votre option, il est important de planifier minutieusement votre projet et d’aligner vos ambitions avec vos ressources. 

5. Comment assurer la rentabilité de son restaurant ? Nos astuces

Vous avez l’idée, le concept, et même le local de vos rêves. Mais ouvrir un restaurant ne suffit pas : encore faut-il maintenir l’activité pérenne. Et pour cela, une seule priorité : la rentabilité.

La bonne nouvelle ? Oui, un restaurant peut être rentable. Avec une marge nette moyenne comprise entre 8 % et 16 % du chiffre d’affaires, la restauration peut s’avérer être une entreprise prometteuse. Cependant, la réussite dépend de votre capacité à anticiper et à optimiser les différents aspects de la gestion. Voici nos conseils pour transformer votre projet en réussite !

#1 Définir le seuil de rentabilité de son restaurant

Le seuil de rentabilité est le moment où vos recettes couvrent vos dépenses. En le calculant dès le départ, vous obtenez un repère pour évaluer la santé financière de votre restaurant. Connaître ce chiffre vous aide à fixer des objectifs réalistes et à piloter votre activité de façon rigoureuse.

Pourquoi c’est essentiel ?

  • Vous savez exactement combien de clients ou de plats vendus par jour sont nécessaires pour couvrir vos coûts.
  • Vous identifiez rapidement si votre activité est en difficulté ou sur la bonne voie.

Comment le calculer ?

  1. Additionnez vos charges fixes : Loyers, salaires, abonnements, énergie, etc.
  2. Calculez votre marge brute : Déduisez le coût des matières premières du prix de vente.
  3. Appliquez cette formule : Seuil de rentabilité = Charges fixes ÷ Taux de marge brute.

Exemple : Si vos charges fixes sont de 30 000 € par mois et que votre marge brute est de 60 %, vous devrez réaliser 50 000 € de chiffre d’affaires mensuel pour être rentable.

Vous pouvez calculer votre taux de rentabilité avec des logiciels aussi simples qu’Excel. Et si vous ne maîtrisez pas encore les feuilles de calculs, vous pouvez suivre notre formation Excel en 3 mois

# 2 Choisir un bon emplacement pour son restaurant

Vous pouvez avoir les meilleurs plats de votre ville, si l’accessibilité à votre restaurant est compliquée ou qu’il n’est pas situé dans une zone attractive, vous risquez de rencontrer plus de difficultés pour atteindre votre CA idéal.

Quels critères prendre en compte ?

  • Accessibilité : Votre établissement doit être facile à trouver, avec des options de stationnement ou proche des transports en commun.
  • Visibilité : Une rue passante, une place animée ou un centre commercial garantissent une bonne exposition.
  • Zone de chalandise : Analysez les habitudes de la clientèle locale. Dans un quartier étudiant, privilégiez des prix attractifs ; dans un quartier d’affaires, un positionnement plus premium peut être rentable.

# 3 Optimiser les coûts de son restaurant

Ouvrir et faire fonctionner un restaurant implique de réaliser des achats et d’effectuer des dépenses. Toutefois, cela ne signifie pas qu’il faut dépenser sans compter. Voici quelques astuces optimiser votre budget

  • Gérer les stocks : Un suivi rigoureux des stocks permet de limiter les pertes, d’éviter le gaspillage alimentaire et de prévenir les risques liés à l’hygiène.
  • Réaliser des fiches techniques de chaque plat : Elles regroupent ce qu’il faut savoir c’est-à-dire les ingrédients, les quantités précises, le coût de revient, le temps de préparation, etc. 
  • Négocier avec les fournisseurs : Votre fidélité doit être récompensée ! Si vous travaillez avec un fournisseur depuis longtemps, vous pouvez lui demander des remises. 
  • Grouper les achats : Regroupez vos commandes avec d’autres restaurateurs pour obtenir de meilleurs prix sur des produits non périssables.

# 4 Fixer stratégiquement ses tarifs

Établir des prix de vente équitables est une étape nécessaire pour assurer une marge qui vous permet de vivre de votre activité. C’est un exercice d’équilibre : vos tarifs doivent couvrir vos coûts tout en restant alignés avec les attentes de votre clientèle et les pratiques de vos concurrents. Le coût des matières premières, les charges fixes comme le loyer ou les salaires, ainsi que le type de cuisine sont à prendre en compte dans cette réflexion. 

Pour élaborer vos prix avec précision, certaines méthodes éprouvées peuvent vous aider. Par exemple, la règle des quatre principes d’Omnes est une approche globale pour structurer votre carte : elle assure une cohérence entre les prix, répond à la demande, et met en avant vos offres phares. Vous pouvez aussi déterminer vos tarifs en fonction de la marge brute souhaitée, en veillant à ce qu’elle couvre à la fois les matières premières et les frais généraux. 

Une autre technique courante est celle des coefficients multiplicateurs, qui consiste à appliquer un ratio (généralement autour de 4 pour les solides et jusqu’à 10 pour les liquides) au coût des ingrédients pour fixer le prix final.

# 5 Soigner sa relation client ou le savoir être commerçant

Un bon plat peut attirer des clients une première fois, mais c’est l’expérience qu’ils vivent dans votre établissement qui les fera revenir. La qualité de votre relation client joue un rôle dans la fidélisation. Des petites habitudes comme accueillir vos clients avec le sourire ou être à l’écoute de leurs besoins feront toute la différence.

De plus, certaines attentions commerciales comme offrir un café ou un dessert vous permettront de gagner des points auprès de vos clients fidèles. Ces gestes simples, mais sincères, encouragent le bouche-à-oreille positif, un atout pour toute entreprise.

Enfin, n’oubliez pas que votre cadre contribue autant que vos plats à l’expérience globale. Une décoration soignée, un mobilier confortable et une musique adaptée sont autant de détails qui subliment l’instant que vos clients passent chez vous. Mettez tout en œuvre pour qu’ils repartent avec l’envie irrépressible de revenir… et de vous recommander !

Conclusion

Ouvrir un restaurant est un challenge passionnant, mais qui demande une gestion rigoureuse et une bonne dose de créativité. Votre projet nécessite d’être budgétisé afin qu’il soit viable et surtout pérenne.

La bonne nouvelle, c’est que vous n’êtes pas seul dans cette aventure. Si vous souhaitez aller plus loin, les mentors de LiveMentor sont là pour vous accompagner. Grâce à notre formation consacrée à l’ouverture d’un restaurant, vous pourrez approfondir vos connaissances, développer une stratégie et poser toutes vos questions à des experts qui comprennent vos enjeux.

Alors, lancez-vous avec confiance, et donnez vie au restaurant dont vous rêvez !

À bientôt ! 🙂

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