DEVENIR AUTO-ENTREPRENEUR EN 2024 : LE GUIDE COMPLET POUR LES DÉBUTANTS

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Charline Marcher

Illustration de DEVENIR AUTO-ENTREPRENEUR EN 2024 : LE GUIDE COMPLET POUR LES DÉBUTANTS

Et si 2024 devenait l’année de tous les possibles ? Que diriez-vous de mettre un terme à ce sempiternel « métro-boulot-dodo », aux horaires imposés et aux projets qui ne vous passionnent pas vraiment ? De plus en plus de Français prennent la décision de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Un choix de vie qui séduit par la promesse de liberté : celle de travailler selon ses propres conditions.

Mais l’entrepreneuriat n’est pas qu’une « terre promise » d’indépendance. C’est aussi se lancer dans un véritable challenge : se démarquer de la concurrence, établir sa stratégie, savoir trouver des clients et les convaincre de vous faire confiance. Devenir auto-entrepreneur ou auto-entrepreneuse, c’est combattre ses peurs et le syndrome de l’imposteur quand le succès vient toquer à notre porte. Nous en sommes certains, vous pouvez y arriver ! Parfois, il suffit d’un petit coup de pouce pour repérer les bonnes clés qui vous ouvriront les portes de votre nouvelle vie : être chef d’entreprise. 

Quelles sont les étapes pour réussir ? Comment structurer son projet, fixer ses tarifs et s’assurer une visibilité ? Ce guide a été conçu pour vous aider à démarrer sereinement votre activité d’auto-entrepreneur. 

Voici ce que vous découvrirez dans cet article : 

  • Les conditions pour obtenir le statut d’auto-entrepreneur en France : âge légal, cumul d’activités…
  • Les compétences humaines et professionnelles à développer : marketing digital, réseaux sociaux, sa curiosité…
  • Les étapes pour trouver des clients : la création d’un portfolio, s’inscrire sur des plateformes de freelances, le bouche-à-oreille.
  • Maîtriser les aspects financiers : fixer ses tarifs, se dégager un revenu, déclarer son chiffre d’affaires, développer une activité rentable, établir ses factures.

Bonne lecture ! 🙂

1. Qu’est-ce qu’un auto-entrepreneur ? 

Il est important de comprendre ce que signifie être auto-entrepreneur ou micro-entrepreneur (les deux termes sont acceptés) pour éviter la confusion. Ce n’est pas un métier en soi, mais un régime simplifié qui permet à une personne de créer facilement son entreprise. Par exemple, vous pouvez être photographe, menuisier ou traducteur – trois professions totalement différentes – et relever de ce même statut.  

Afin d’y voir plus clair, l’URSSAF a classé les auto-entrepreneurs en trois grandes catégories : 

  • Les activités commerciales (BIC) : c’est-à-dire les entreprises de vente en ligne, de conseils…
  • Les activités artisanales (BIC) : telles que les plombiers, coiffeurs…

Toutefois, ce n’est pas parce que l’on souhaite développer une activité à son compte que l’on peut devenir auto-entrepreneur ou auto-entrepreneuse. En effet, ce statut présente certaines limites. Il n’est pas toujours adapté à des projets de grande envergure. Pourquoi ? Voici quelques raisons : 

  • Le plafond de chiffre d’affaires : Ce régime est soumis à des plafonds de chiffres d’affaires (188 700 € pour les activités commerciales et 77 700 € pour les artisans et les professions libérales). Un entrepreneur qui souhaite se développer davantage risque de devoir changer rapidement de statut.
  • La gestion des charges et cotisations sociales : Contrairement aux sociétés, un micro-entrepreneur ne peut pas déduire tous ses frais. 
  • La difficulté à lever des fonds : Les investisseurs sont souvent réticents à l’idée de collaborer avec une micro-entreprise. Ils préfèrent des structures plus solides comme les SARL ou SAS.
  • L’impossibilité d’avoir des associés, ce qui est presque indispensable lorsque l’on souhaite développer son activité.

💡Bon à savoir 💡

Depuis l’entrée en vigueur de la loi n° 2022-172 du 14 février 2022, le patrimoine de l’entrepreneur individuel – notamment les auto-entrepreneurs –, devient insaisissable par les créanciers professionnels. En d’autres termes, les biens personnels sont protégés ! 

La micro-entreprise reste la référence lorsque l’on souhaite devenir indépendant et travailler à son compte. L’allègement des charges ou les formalités simplifiées sont deux des motifs qui en font une excellente option pour démarrer. Vous êtes prêt ? Alors, suivez le guide ! ⤵️

2. Quelles sont les conditions pour exercer une activité à son compte en tant qu’auto-entrepreneur ?

Vous avez envie de créer votre activité, celle qui vous ressemble. Mais avant de vous lancer à 100 % dans une nouvelle page de votre histoire, il est important de se poser les bonnes questions. 

# 1 Quelles sont mes motivations ?

Pourquoi ce projet ? Qu’est-ce qui vous anime réellement ? Pourquoi souhaitez-vous devenir freelance ? Pourquoi êtes-vous prêt à quitter la stabilité du salariat pour devenir coach de vie, illustrateur, podcasteur ou prof de yoga ? Ces interrogations peuvent sembler évidentes, mais sont souvent négligées. 

Un projet entrepreneurial ne se résume pas à un simple passe-temps. La création d’une entreprise nécessite toute votre énergie. Il faut comprendre avec qui vous souhaitez travailler, pour qui, et de quelles ressources vous disposez. Envisager où vous souhaitez être dans un an, deux ans, voire cinq, permet d’éviter certaines erreurs et surtout de vous assurer de la fiabilité de votre démarche. 

Un projet n’a de sens que s’il est en accord avec vos valeurs et vos envies. Alors, avant de penser à toute procédure administrative, ces réflexions doivent être un point de départ pour que votre micro-entreprise soit telle que vous l’imaginiez. 

# 2 Quel est l’âge légal ?

Un auto-entrepreneur ou une auto-entrepreneuse doit avoir au moins… 18 ans ! Toutefois, une exception est faite pour les mineurs émancipés suite à une décision du juge des tutelles.

# 3 Je suis salarié. Puis-je devenir travailleur indépendant ?

Vous pouvez tout à fait commencer votre projet d’entrepreneuriat tout en restant salarié. C’est d’ailleurs une option intéressante que certains micro-entrepreneurs choisissent pour sécuriser leurs revenus au début de leur activité. 

Mais attention, toutes les entreprises n’acceptent pas ce cumul. Avant de foncer tête baissée, prenez le temps de jeter un coup d’œil à votre contrat de travail. S’il contient une clause d’exclusivité, vous devrez demander à votre employeur de valider ce projet avant de le démarrer. 

Une vérification qui peut faire toute la différence ! 🙂

#4 Chômage et auto-entrepreneuriat sont-ils compatibles ?

Si vous êtes au chômage, vous avez la possibilité de devenir micro-entrepreneur tout en continuant à toucher vos allocations. En effet, France Travail (anciennement Pôle emploi) encourage la formation et l’entrepreneuriat. Alors, pourquoi ne pas en profiter ? Toutefois, il existe quelques conditions :

  • Le total de vos aides et de votre chiffre d’affaires ne doit pas dépasser le montant de votre ancien salaire. 
  • Vous devez déclarer votre nouvelle activité à France Travail dès son lancement. 

Et selon votre situation, vous pouvez même bénéficier de l’ACRE (aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise), qui allège vos charges sociales au début de votre activité. 

# 5 Je vis en France, mais je suis étranger. Puis-je me lancer à mon compte ? 

Si vous êtes étranger, il est important de vérifier si votre statut vous autorise à exercer une activité indépendante. Certains visas ou titres de séjour permettent de travailler à son compte, mais il est toujours recommandé de consulter les autorités compétentes pour vous assurer d’être en règle avec la législation. 👍 

3. Quelles sont les principales missions et responsabilités d’un auto-entrepreneur ? 

Un auto-entrepreneur, comme tout professionnel qui travaille à son compte, doit jongler entre plusieurs casquettes pour gérer son business. Voici un aperçu de ses principales responsabilités : 

La gestion administrative et la comptabilité : 

Même si le régime des auto-entrepreneurs est simplifié, il n’est pas possible d’échapper à certaines formalités administratives. D’ailleurs, elles sont obligatoires afin de maintenir son entreprise à jour. 

  • Déclarer son chiffre d’affaires : Après avoir officiellement créé sa micro-entreprise, un entrepreneur a l’obligation de déclarer son chiffre d’affaires – même s’il est équivalent à 0 € – pour respecter la réglementation. Il est possible de le faire mensuellement ou à chaque trimestre. Attention : le choix de la fréquence se fait lors de la création de l’entreprise.
  • Respecter le plafond annuel de son chiffre d’affaires : Chaque format d’entreprise est encadré par des normes et des avantages. Si vous avez choisi le régime de la micro-entreprise et que vous dépassez le plafond de chiffre d’affaires pendant deux années consécutives, alors vous passerez au régime du réel simplifié. Toutefois, si vous franchissez ce seuil seulement une année, vous restez soumis au régime de la micro-entreprise. Il y a donc un réel jeu de calculs entre les avantages et inconvénients à changer de statut. C’est donc une mission de l’auto-entrepreneur de suivre son chiffre d’affaires de près. 
  • Facturer ses prestations et faire des devis : Chaque prestation réalisée doit faire l’objet d’une facture qui est émise et envoyée dans les temps aux clients. Les devis ne sont pas obligatoires, mais permettent de garder une trace lors de l’émission de la facture. 
  • Suivi des paiements : Facturer des prestations est le signe que votre entreprise fonctionne. Mais recevoir le paiement est encore plus gratifiant. Un auto-entrepreneur doit rester attentif aux paiements reçus et relancer les clients si nécessaire. 

Développement commercial de l’entreprise : 

Pour développer votre activité, il ne suffit pas d’attendre que les clients viennent à vous. C’est le rêve de tous les entrepreneurs et entrepreneuses. Mais, comme nous ne vivons pas dans un conte de fées, il est nécessaire de prospecter…

  • Recherche de nouveaux clients : Procéder à l’appel, l’envoi de propositions commerciales et la valorisation de sa présence en ligne (publications sur les réseaux sociaux, blogs, SEO). 
  • Networking : Participer à des événements professionnels, échanger sur des forums spécialisés ou s’inscrire dans des groupes de discussion sur les réseaux sociaux
  • Fidélisation : Entretenir une bonne relation avec ses clients pour qu’ils reviennent ou recommandent les prestations réalisées. 

Réalisation des prestations : 

La mission première de tout auto-entrepreneur ou entrepreneuse reste bien sûr la réalisation de la prestation pour laquelle il a été engagé.

  • Prestations artisanales ou intellectuelles : Répondre aux attentes des clients en réalisant les travaux demandés (qu’il s’agisse de créer un site web, produire une illustration ou animer une formation).
  • Gestion du temps : Savoir organiser son emploi du temps pour livrer dans les délais, en évitant les retards.

Veille et formation continue : 

Le monde évolue vite ; un auto-entrepreneur doit se tenir à jour dans son domaine.

  • Veille concurrentielle et sectorielle : Suivre les tendances du marché, les nouveautés du secteur pour rester à la pointe.
  • Formation : Ne pas hésiter à se former régulièrement, que ce soit au sujet de compétences techniques ou humaines.

Vous l’avez compris, les missions d’un auto-entrepreneur sont très diversifiées, et ne concernent pas uniquement le cœur de son métier. Toutefois, c’est cette diversité des tâches qui rend son quotidien enrichissant. 

Dans quel secteur peut-il travailler ? 

En théorie, un auto-entrepreneur peut se lancer dans presque tous les secteurs, selon son projet ou les besoins du marché. Mais certaines activités s’adaptent mieux à ce statut que d’autres. 

  • L’artisanat : Les métiers manuels comme la menuiserie, la plomberie ou encore les soins à domicile sont adaptés au statut d’auto-entrepreneur. L’avantage ? Un contact direct avec les clients et la possibilité de gérer son emploi du temps.
  • Le consulting : Les entreprises font de plus à plus appel à des experts pour participer à l’élaboration d’un projet ou améliorer leur fonctionnement. Les consultants sous le statut d’auto-entrepreneur peuvent proposer des services sur mesure et adapter leur emploi du temps. 
  • Le bien-être : Les métiers liés au bien-être, comme les coachs sportifs ou les praticiens en soins alternatifs (magnétiseur, sophrologue…) sont en plein boom. Cette demande permet de développer rapidement sa clientèle.

Ces secteurs ne sont qu’un aperçu des opportunités que vous avez en tant qu’auto-entrepreneur. Mais elles illustrent la diversité des projets que vous pouvez mener. Alors, faites-vous confiance, et développez cette idée qui fait battre votre cœur ! 🙂

4. Quel est le salaire d’un auto-entrepreneur ? 

Au risque de vous décevoir, il n’y a pas de réponse universelle à cette question. En effet, il n’existe pas de « salaire moyen » pour un auto-entrepreneur, car les revenus varient en fonction de plusieurs facteurs : 

  • Nature de l’activité : Les tarifs pratiqués diffèrent selon le secteur d’activité. Par exemple, un créateur UGC peut facturer des tarifs horaires plus élevés qu’un artisan. 
  • Expérience : Un auto-entrepreneur débutant n’appliquera pas les mêmes tarifs qu’un professionnel aguerri. 
  • Chiffre d’affaires et charges : Le chiffre d’affaires d’un auto-entrepreneur ne correspond pas à son revenu réel ; il doit en déduire les charges inhérentes à son activité. Certains secteurs tels que l’artisanat nécessitent l’achat de matériel, ce qui peut engendrer des coûts supplémentaires par rapport aux métiers entièrement dématérialisés. 
  • Régularité des missions et portefeuille de clients : Certains indépendants peuvent compter sur des clients réguliers, tandis que d’autres alternent entre des missions ponctuelles, avec des mois parfois plus creux. 

Ces facteurs peuvent faire peur aux « jeunes » créateurs d’entreprise. Mais avec un peu de pratique et d’expérience, vous verrez que, vous aussi, vous pourrez faire partie de ce club des « entrepreneurs et entrepreneuses épanouis ». 😀

5. Quelles sont les compétences à avoir pour être travailleur indépendant ? 

Devenir entrepreneur ou entrepreneuse nécessite d’avoir un ensemble de compétences humaines et professionnelles. Et, comme personne n’est parfait ; si vous ne les réunissez pas toutes, vous pouvez toujours vous former pour les acquérir ! 

LES COMPÉTENCES PROFESSIONNELLES OU HARD SKILLS :

Même si l’on est déjà expérimenté dans son domaine, il est important de toujours rester curieux lorsque l’on est entrepreneur. Il existe de nombreuses formations pour affiner ses compétences ou en acquérir de nouvelles. Le monde de l’entrepreneuriat évolue sans cesse. Alors, restez à l’affût. 🙂 

L’une des principales compétences à avoir lorsque l’on devient entrepreneur est de : maîtriser l’ensemble de son domaine d’activité. Toutefois, nous vous conseillons de vous spécialiser. Explications. 

  • Être spécialiste dans une niche de son secteur : Se spécialiser permet de vous démarquer, surtout si vous évoluez dans un secteur concurrentiel. Prenons un exemple. Si une entreprise a besoin d’un rédacteur technique spécialisé dans l’industrie aéronautique ; elle va forcément se tourner vers un professionnel qualifié et non un rédacteur généraliste. Cela semble logique, non ? 

Voici quelques autres domaines dans lesquels il est utile de se former pour devenir entrepreneur en 2024 : 

  • Marketing digital : Un bon site web, une présence en ligne travaillée et des stratégies digitales vous aideront à attirer vos premiers clients tout en construisant une véritable image de marque.
  • Création d’entreprise & gestion d’entreprise : Lancer sa propre activité, c’est aussi se familiariser avec les rouages de l’indépendance. Cela passe par la gestion de factures, la planification de vos charges sociales et l’anticipation de vos besoins financiers. 
  • Réseaux sociaux : Que ce soit sur Instagram, LinkedIn ou TikTok, savoir comment vous positionner et communiquer est désormais – presque incontournable – pour vous faire connaître. Une communauté bien engagée est souvent le meilleur atout pour fidéliser des clients et faire grandir votre activité.

LES COMPÉTENCES HUMAINES OU SOFT SKILLS :

  • Être authentique : Vos clients doivent se sentir connectés à vous, à vos valeurs et à votre projet. En partageant votre histoire, vos échecs et vos succès, vous créez une relation de connivence avec eux. L’authenticité permet de véhiculer un message fort bien au-delà des prestations que vous proposez. Alors, restez vous-même et donnez envie à vos prospects de travailler avec vous. 
  • Savoir prendre du recul : La quête du « toujours plus » peut fragiliser votre micro-entreprise. Le succès passe par un projet qui évolue avec cohérence : évitez la dispersion et privilégiez les actions qui auront un réel impact sur votre business et… votre bien-être ! 👍
  • Confiance en soi : Le syndrome de l’imposteur est le lot de nombreux entrepreneurs. Si vous en ressentez le besoin, il est possible de faire appel à des coachs de vie ou des coachs professionnels pour vous aider à avancer. Les mentors de LiveMentor sont aussi à votre écoute pour vous accompagner dans votre cheminement vers l’indépendance.  
  • Curiosité : Le marché évolue constamment, ainsi que les attentes des clients. Être curieux, explorer de nouvelles idées et développer vos compétences vous assure de rester compétitif dans votre domaine. 

6. Comment démarrer son activité d’auto-entrepreneur ?

Votre projet, votre reconversion, votre nouvelle aventure… Peu importe le nom que vous lui donnez. Votre rêve de devenir auto-entrepreneur ou auto-entrepreneuse est à votre portée. Il est temps de le transformer en réalité ! Voici quelques astuces pour y arriver. 

# 1 Étudier sa cible et son marché

Vous avez les contours de votre activité, mais il est nécessaire d’identifier le marché sur lequel vous allez vous insérer. Qui sont vos futurs clients ? Quelle est la demande dans ce secteur ? Comment se positionnent vos concurrents ? Et surtout, comment pouvez-vous vous démarquer ? 

Vous n’avez pas forcément besoin de réaliser un audit marketing. Une étude de marché peut suffire à débuter. Voici une idée toute simple pour vous y aider : identifiez ce que d’autres entrepreneurs de votre secteur font ! Vous pouvez analyser : 

  • Leur communication sur les réseaux sociaux ;
  • Leur site internet ;
  • Leur offre tarifaire ; 
  • Les services proposés ;
  • Etc. 

Cette analyse, même basique, vous aidera à affiner votre offre et à mieux comprendre comment attirer l’attention de vos futurs clients. 

# 2 Faire un business plan

Le business plan, c’est votre guide d’entreprise. En d’autres termes, il s’agit d’une feuille de route qui vous aidera à rester organisé et à ne pas partir dans toutes les directions

Vous pouvez commencer par lister vos services : Que proposez-vous ? Allez-vous vous spécialiser ? Ensuite, réfléchissez à vos tarifs : combien facturer pour atteindre vos objectifs tout en couvrant vos charges ? Pensez aussi à votre stratégie commerciale : où et comment allez-vous trouver vos premiers clients ?

🚀 Votre business plan n’est pas figé dans le marbre : il est évolutif. Vous pouvez tout à fait le modifier au fur et à mesure en fonction des nouveaux paliers que vous vous fixez, par exemple. 

# 3 Fixer ses objectifs financiers et ses tarifs

Cette étape est souvent négligée par les entrepreneurs débutants. Vous devez prendre en considération que vos revenus fluctueront chaque mois, contrairement au salariat. Par conséquent, vos tarifs doivent vous permettre de vivre confortablement et couvrir vos dépenses mensuelles. Cela ne sera pas forcément le cas lors de vos premiers mois d’activité et c’est normal. Toutefois, sur le long terme, cette situation n’est pas viable. 

Voici un calcul simple : Commencez par déterminer combien vous souhaitez gagner par mois. Ajoutez vos charges sociales, vos impôts et vos frais d’activité (abonnement à des outils, matériel, etc.), puis divisez par le nombre de jours ou d’heures que vous comptez travailler. Vous aurez ainsi une idée claire de vos tarifs et de la charge de travail nécessaire pour atteindre vos objectifs financiers. 

💡Syndrome de l’imposteur 💡

Une erreur fréquente chez les nouveaux entrepreneurs et entrepreneuses est de ne pas valoriser suffisamment leur expertise. Si des clients viennent vers vous, c’est qu’ils reconnaissent votre savoir-faire. Il est donc important que vos tarifs reflètent cette valeur, tout en restant attractifs sur le marché. Ce n’est pas parce que vous faites un métier qui vous passionne que vous ne méritez pas votre salaire. À bon entendeur. 

# 4 Se faire accompagner par un mentor entrepreneur

Se lancer en solo ne signifie pas être isolé. Vous pouvez commencer par demander conseil à des entrepreneurs plus expérimentés de votre réseau local. Si vous ne bénéficiez pas de cet entourage, un accompagnement par un mentor ou un coach peut faire une vraie différence dans votre parcours. Les mentors de LiveMentor peuvent vous aider à : 

  • Éviter les pièges les plus courants lorsque vous vous lancez dans l’aventure de l’entrepreneuriat.
  • Accéder à des formations en ligne spécifiques à un projet.
  • Intégrer une communauté privée d’entrepreneurs : un excellent moyen de confronter ses décisions, ses objectifs et ses ressentis.

💡Le financement des formations chez LiveMentor💡

En 2023, 95 % des porteurs de projet qui se sont formés chez LiveMentor ont profité de solutions de financement. En fonction de votre situation, vous pouvez bénéficier d’un financement à 100 % : CPF, France Travail, FAF, OPCO… 

# 5 Constituer son image de marque

Trouver ses premiers clients n’est jamais simple. Une fois votre domaine défini, l’enjeu est de vous rendre visible. La clé pour cela ? Construire votre marque personnelle, aussi appelée « personal branding ». Si vous souhaitez attirer des clients, il va falloir vous démarquer de vos concurrents. Voici nos conseils : 

  • Soyez authentique ;
  • Intéressez-vous sincèrement aux autres ; 
  • Saisissez les opportunités pour parler de vous : réseaux sociaux, interviews, articles de blog, YouTube, podcasts…
  • Appliquez la règle d’or du réseautage : donnez d’abord, recevez ensuite.

# 6 Déclarer son auto-entreprise

La dernière étape pour officialiser votre activité est de démarrer votre auto-entreprise. En 2024, les démarches se font via le Guichet unique qui est géré par l’INPI (Institut national de la propriété industrielle). Ce site centralisé permet un enregistrement au Registre national des entreprises (RNE) qui fusionne ensuite tous les registres existants. La procédure est simple et gratuite ! 

Une fois inscrit, vous devrez aussi tenir à jour un registre de vos factures et déclarer régulièrement votre chiffre d’affaires. Pensez à bien vous informer sur les cotisations sociales et les taxes que vous devrez payer pour éviter les mauvaises surprises. 

# 7 Trouver ses clients

C’est fait ! Votre entreprise est immatriculée, elle existe légalement. Vous pouvez désormais lancer votre activité d’entrepreneur. Et vous êtes confronté à la fameuse question : « Comment trouver des clients ? ». Pas de panique, il existe plusieurs stratégies : 

  • Le portfolio est la vitrine de votre savoir-faire. Même si vous débutez, vous pouvez montrer des exemples concrets de ce que vous avez déjà réalisé : projets personnels, collaborations ou missions fictives. L’idée est de rassurer vos prospects en leur montrant de quoi vous êtes capable !
  • Le bouche-à-oreille : Faites savoir autour de vous que vous vous lancez. Parfois, les premières opportunités viennent directement de vos contacts proches, puis, grâce à un bon service, le bouche-à-oreille fait son œuvre. Plus vous accumulez des retours positifs, plus vous devenez attractif pour de nouveaux clients.
  • Les plateformes de freelances : Malt, Upwork ou Fiverr ne vous disent peut-être rien pour le moment. Cependant, ces plateformes mettent en lien des entreprises qui cherchent des freelances pour réaliser des missions ponctuelles. C’est un très bon point de départ pour se faire connaître. 

🔎 Notre conseil : prenez le temps de soigner votre profil et de bien définir vos services pour vous démarquer. 

  • Les réseaux sociaux : Instagram, LinkedIn, et même X (anciennement Twitter) peuvent être de véritables tremplins. Partagez régulièrement du contenu en lien avec votre expertise, que ce soit des conseils, des réussites ou des anecdotes. Cela contribue à renforcer votre marque personnelle (personal branding) tout en augmentant votre visibilité. C’est une stratégie gagnant-gagnant ! 

7. Quelles sont les perspectives d’évolution pour un auto-entrepreneur ? 

Il existe plusieurs possibilités pour faire évoluer son activité ou augmenter son chiffre d’affaires lorsque l’on est auto-entrepreneur ou auto-entrepreneuse. Voici quelques pistes à adopter en fonction de votre personnalité. 

# 1 Diversifier ses services

Il est tout à fait légitime d’élargir son offre de prestations dans deux cas de figure : 

  • Vous êtes devenu un professionnel reconnu dans votre secteur
  • Vous faites face à une demande complémentaire de la part de vos clients

Par exemple, un photographe freelance spécialisé dans les mariages pourrait intégrer des séances photo de maternité ou de nouveau-nés. De même, un rédacteur web peut commencer à proposer des contenus pour les réseaux sociaux sans pour autant devenir community manager. Cette approche permet de diversifier les services tout en répondant aux attentes de la clientèle.

# 2 Proposer du conseil ou de la formation

Avec l’expérience, pourquoi ne pas envisager de transmettre vos connaissances ? Devenir consultant ou formateur est une évolution naturelle pour de nombreux auto-entrepreneurs. 

  • En tant que consultant, vous apportez votre expertise à des entreprises qui ont besoin de conseils stratégiques. 
  • En tant que formateur, vous aidez d’autres professionnels à développer leurs compétences.

Exemple : un spécialiste du marketing digital peut accompagner des entreprises dans leur transformation numérique ou proposer des ateliers pour former d’autres freelances.

# 3 Créer un produit digital 

Créer un produit digital est une opportunité pour générer des revenus passifs tout en partageant votre savoir-faire. Que ce soit un ebook, une formation en ligne ou une application, le digital ouvre des portes dans tous les secteurs. Vous n’avez pas besoin d’être développeur pour lancer un produit numérique.

Exemple : un coach en développement personnel peut proposer une série de vidéos ou un programme en ligne autour de la gestion du stress.

Conclusion

Nous espérons que cet article vous a donné un aperçu de l’auto-entrepreneuriat, et surtout qu’il vous a convaincu d’une chose : oser ! Osez devenir entrepreneur, osez vivre votre rêve et osez prendre ce risque vers l’inconnu. 🙌

Si vous avez besoin de ce fameux « coup de pouce », nous avons développé un réseau d’experts : les mentors. Ces entrepreneurs sont formés pour vous accompagner à développer à votre tour votre entreprise, à prendre confiance en vous ; mais aussi à acquérir de nouvelles connaissances sur les réseaux sociaux, l’intelligence artificielle ou encore en SEO. Nous avons déjà porté plusieurs milliers de projets très variés. Alors, n’hésitez pas à nous contacter.

À bientôt ! 

8. Découvrez nos autres fiches métier pour entrepreneurs en freelance

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