Les 10 meilleurs modèles d’entreprise en 2024 !

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Louis

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Cela fait près de 9 ans que LiveMentor accompagne des entrepreneurs dans le développement de leurs projets. Forts de cette expérience, nous vous avons préparé la liste des modèles d’entreprises qui marchent en 2023 selon nous !

Au cours de ces 9 années, nous avons aidé plus de 15 000 entrepreneuses et entrepreneurs aux modèles d’entreprises divers.

Quand j’ai créé ma première société à 20 ans (un échec retentissant, mon associé partant avec la caisse 6 mois après la signature des statuts de l’entreprise !), je ne savais même pas ce que voulait dire le verbe « entreprendre ». Je n’avais aucun modèle d’entrepreneur autour de moi.

Avec une maman ancienne trapéziste de cirque et un père psychanalyste, ce n’était pas mon monde, la création d’entreprise. J’ai appris sur le tas, comme tout le monde, au fond. Je n’avais pas de modèles d’entreprises de départ, et surtout je ne me reconnaissais pas du tout dans celles souvent prises en exemple comme Uber, AirBnB, Tesla, Google, Amazon…

J’échange toute la journée avec les 15 000 entrepreneurs formés par LiveMentor dans notre forum privé. Et je n’entends jamais dans leurs problématiques un écho aux défis de ces mastodontes qui pèsent plusieurs milliards de dollars :

  • Ces entrepreneurs veulent augmenter leur chiffre d’affaires, et ne sont pas intéressés par les stratégies d’optimisation fiscale utilisées par Google pour ne payer que 17 millions d’euros d’impôts.
  • Ces entrepreneurs visent la rentabilité, et ne comprennent pas comment Uber peut perdre 1 milliard de dollars de pertes en 3 mois.
  • Ces entrepreneurs ont des modèles d’entreprises différents et créent une entreprise autour de leur passion pour profiter de la vie, et ne sont pas inspirés par le patron de Tesla, Elon Musk, quand celui-ci raconte qu’il travaille 120 heures par semaine, qu’il a passé vingt-quatre heures d’affilée au travail le jour de son 47ème anniversaire, et qu’il a quitté le mariage de son frère juste après la cérémonie pour retourner travailler. 

Chez LiveMentor, on parle d’entrepreneuses et entrepreneurs comme vous et moi, qui veulent construire des boîtes durables, qui résistent à l’épreuve du temps et qui affrontent au quotidien des problèmes dont je vous parle dans un instant.

Je ne veux pas vous faire perdre votre temps. Je veux vous partager ici du contenu réellement utile, et des méthodes utilisées par les entreprises les plus solides de nos alumnis. 

La première étape est de comprendre les 10 modèles d’entreprise qui existent. Et ce que je révèle plus bas ne se trouve pas partout : ce sont des conseils tirés directement des 15 000 entreprises accompagnées par LiveMentor. 

Je compte sur votre attention, car trouver votre modèle vous permettra de tester et valider votre idée de projet

C’est parti !

1. Le modèle d’entreprise du Freelance (ou du Coach)

C’est sûrement le modèle le plus facile à lancer.

Le freelance vend son temps (et ses compétences) à ses clients, en échange d’une rémunération. La mise de départ est très faible ! Pas besoin d’acheter des usines, pas besoin d’acheter du stock, pas besoin d’acheter un local, et même pas besoin de vivre dans une ville où le moindre studio coûte 800 euros par mois (oui, j’habite à Paris et je souffre). 

Les avantages du modèle sont nombreux :

  • Il est possible de revendre pratiquement n’importe quelle compétence en fonction de ses passions (je peux vous donner des exemples de freelances qui gagnent très, très bien leur vie, aussi bien chez les consultants, que les photographes, en passant par les graphistes ou spécialistes de la communication) ;
  • Ce modèle offre une très grande flexibilité et assez peu de contraintes. Il permet de choisir son rythme et son cadre de vie grâce au télétravail (je pense par exemple à David Moriceau, freelance en communication, alumni LiveMentor à l’activité prospère, qui habite à Bourg-Bruche, une commune de 471 habitants).
  • Plus on se spécialise, plus il est facile d’attirer des clients et de bien gagner sa vie.

Mais être freelance comporte aussi quelques défis :

  • Ce modèle d’entreprise rend l’entrepreneur ou l’entrepreneuse dépendant de son temps : s’il ne travaille pas, il ne gagne pas d’argent ;
  • Avec ce modèle d’entreprise, l’entrepreneur ne peut pas se reposer sur ses missions en cours et doit toujours en chercher de nouvelles ;
  • Ce modèle d’entreprise peut donner l’impression de ne rien construire pour le long terme et de devoir repartir à zéro à chaque nouvelle mission. 

Mon premier conseil stratégique pour les freelances est donc d’imaginer une galaxie de services, produits ou activités autour de la simple vente de missions.

Comme le fait très bien Jonathan Lefèvre, par exemple :

Depuis qu’il est petit, à chaque fois qu’il utilise un produit ou un service, notamment sur le web, Jonathan s’intéresse à l’expérience client qu’il est en train de vivre. Il a toujours eu la conviction que la création d’une expérience client de qualité avait une valeur inestimable. Après avoir dirigé le département service client d’une startup qui vendait des billets de train, Jonathan a lancé son activité de consultant freelance. Dans le domaine de l’expérience client, évidemment. Et il ne s’est pas arrêté là ! Jonathan a construit son propre écosystème avec un livre intitulé L’obsession du service client, vendu à plusieurs milliers d’exemplaires, un blog sur les outils de productivité, ainsi que la création d’un projet sur l’équité salariale.

Cet exemple m’inspire beaucoup. 

À côté des freelances, on trouve aussi les coachs. Là où le freelance “produit” quelque chose (un site Internet, un logo, une gestion de page Facebook), le ou la coach n’est pas payé pour rendre un “livrable”, mais pour accompagner une personne (ou une entreprise) dans un processus de transformation. Ce modèle du coaching comporte des défis spécifiques, dont je vous reparle bientôt.

2. Le modèle d’entreprise du Blogueur

Ce modèle libère la magie d’internet.

Le schéma typique est celui de quelqu’un qui adore écrire, maîtrise le référencement naturel (l’ensemble des techniques qui font remonter un site dans Google), rassemble beaucoup de visiteurs sur son site et parvient à en vivre.

Il y a une époque où monter un blog constituait un parcours du combattant, et nécessitait une mise de départ de plusieurs milliers d’euros. Aujourd’hui, avec des outils comme WordPress, Shopify, SquareSpace ou encore Ghost, il est possible de créer un site pour quelques dizaines d’euros, en une journée. 

Il existe 2 principales méthodes pour y parvenir : l’affiliation et la publicité. Le vocabulaire spécialisé parle ici de « monétiser l’audience ». Cette expression, qui a la finesse d’un éléphant dans un magasin de porcelaines, cache une réalité implacable. 

En effet, le succès d’un blog dépend de :

  • La qualité des visiteurs ; 
  • Leur engagement ; 
  • La taille de cette audience.

Dans une autre vie, j’avais réussi avec des amis à faire monter un blog au-dessus du cap mythique des 100 000 visiteurs uniques mensuels. Mais l’engagement était au point mort, ce qui nous amena à vendre notre (toute) petite entreprise à un prix digne des plus belles soldes.

J’adore le modèle d’entreprise du blog car :

  • Il permet d’exprimer et de vivre de sa passion, quelle qu’elle soit ;
  • Il est potentiellement sans limites et permet de ne pas être dépendant de son temps ;
  • Une fois que l’on a fait ce travail de construction d’audience, ce modèle offre de nombreuses opportunités de monétisation.

Mais je connais bien ses difficultés :

  • Il faut passer beaucoup de temps pour attirer des visiteurs et construire son audience ;
  • Cette audience doit être assez grosse pour permettre d’en dégager un revenu suffisant ;
  • C’est un modèle instable et soumis aux fluctuations des algorithmes de Google ou Facebook.

Plus que d’autres modèles d’entreprises, lancer un blog demande de la patience. Mais quel bonheur de voir des histoires si inspirantes ensuite ! 

C’est le cas de Romain Claux, un alumni LiveMentor dont j’envie les lunettes.

Son site For-intérieur rassemble de nombreux passionnés de décoration et d’architecture, avec des articles de blog. Ce site cartonne grâce à l’affiliation ! Romain compare par exemple une dizaine de lits différents dans un article très détaillé. Si le lecteur clique sur un lien qui le renvoie vers un site marchand et se commande un lit, Romain touche une (petite) commission. Sauf que les petits ruisseaux font les grandes rivières, et ça, tous les blogueurs expérimentés le savent ! 

Demandez donc à cet énergumène de Bernard Thomas, l’ingénieur à la retraite et créateur du célèbre blog Troc des trains !

En 2005, Bernard a créé ce site gratuit pour rendre service à sa fille. Il est entièrement consacré aux annonces pour l’achat sans enchères et la vente de billets de train à petits prix, ni échangeables ni remboursables. Le site joue aussi un rôle d’apporteur d’affaires pour différents services, comme Oui.sncf ou les sociétés de covoiturage.

10 ans après sa création, le site de Bernard réalisait 200 000 euros de chiffre d’affaires. Plutôt sympa pour compléter la retraite !

3. Le modèle d’entreprise du créateur de contenus (Podcast, Vidéos Youtube)

Vous n’aimez pas écrire ? Vous aimez peut-être parler, alors !

Et dans ce cas, le modèle du podcast ou de la chaîne YouTube devient très intéressant. La diversité des manières de communiquer est croissante, et ces modèles permettent de ne pas s’enfermer dans l’habituel schéma « j’écris des articles, mon blog remonte dans Google, et j’écris à nouveau des articles ».

Le podcast, lui, a l’avantage d’être le format le plus souple, idéal lors des trajets en voiture ou dans les transports en commun. C’est une façon de communiquer qui ne demande pas au public d’arrêter ce qu’il est en train de faire. Il peut écouter tout en se brossant les dents ou en consultant ses mails ! Surtout, il est maintenant possible de faire des podcasts de très bonne qualité, sans louer un studio ! Notre article Comment créer un podcast de A à Z contient d’ailleurs de bons conseils pour se lancer.

Parmi les entrepreneurs français qui excellent dans le domaine, je pense à Matthieu Stefani et son podcast Génération Do It Yourself.

Matthieu comptabilise des centaines de milliers d’écoutes chaque mois. Il gagne sa vie en trouvant des entreprises qui sponsorisent le podcast en échange d’une mention en début d’épisode. Cela représente plusieurs dizaines de milliers d’euros par an. 

4. Le modèle d’entreprise du e-commerce

Ce modèle est l’un des plus populaires et simples à comprendre. Il est vieux comme internet, et aujourd’hui plus personne n’a peur de mettre sa carte bleue sur un site sécurisé.

Les avantages du e-commerce :

  • Il peut se faire via une boutique en ligne, associée ou non à une boutique physique ;
  • Il permet d’exprimer sa créativité et de se différencier de nombreuses manières ;
  • Le modèle économique est simple à comprendre : il faut vendre ses produits à un prix plus élevé que leurs coûts de production.

Les difficultés de ce modèle :

  • Ce modèle est gourmand en stock et demande d’avancer une trésorerie initiale pour financer sa première production ;
  • Ce modèle requiert d’importants efforts logistiques : de la production à la livraison finale du client ou la mise en magasin, tout doit être fluide !

Deux femmes exceptionnelles ont réussi à tirer le meilleur du modèle e-commerce : Fanny Abes et Claudette Lovencin, nos alumni fondatrices de FEMPO.

FEMPO est une marque de culottes menstruelles, des culottes absorbantes, qui a connu un décollage exceptionnel : 50 000 clientes et 1 million de chiffre d’affaires en un an !

5. Le modele de l’artiste (nouvelle generation)

Avec une maman ancienne trapéziste de cirque, j’ai grandi en constatant un blocage fréquent dans le monde du spectacle : le poids des intermédiaires. Toutes les industries artistiques souffrent d’intermédiaires (agents, maisons de disques, etc..) qui ne font pas toujours bien leur travail. Internet renverse les règles du jeu, en permettant à des artistes de se faire connaître sans l’aide de personne, depuis n’importe où.

J’ai découvert ce modèle quand nous avons accueilli une personne exceptionnelle en formation, Ina Mihalache, la fondatrice de la chaîne YouTube Solange Te Parle.

Ina, c’est l’histoire d’une femme qui a décidé de faire des vidéos sur YouTube. Personne ne la suivait. Mais elle n’a rien lâché et a continué à publier avec beaucoup de régularité. Aujourd’hui, ça donne plus de 420 000 abonnés sur YouTube ; des livres publiés suite à des contacts entrants de maisons d’édition ; une subvention publique pour soutenir sa chaîne YouTube… et un site de financement participatif (Patreon) sur lequel ses fans versent un montant chaque mois pour soutenir son travail. 

La nouvelle génération artistique, c’est ça.

6. Le modèle du thérapeute indépendant

Il n’y a jamais eu autant de thérapeutes

De plus en plus de gens se tournent vers la sophrologie, l’ayurveda ou encore l’hypnose. Mais comment se faire connaître en tant que thérapeute ? Comment se distinguer et installer sa crédibilité dans une discipline qui souffre encore parfois d’une mauvaise réputation ?

C’est tout l’enjeu du modèle du thérapeute indépendant : construire un écosystème vertueux autour de son activité

Camille Peloux a relevé le défi. 

Camille est naturopathe et professeur de yoga à son compte.

Elle a publié un livre, Nature guérisseuse pour mon ventre, aux éditions Marabout sur les remèdes naturels. C’est une personne rayonnante qui a complètement changé de vie après des études classiques en école de commerce et de sérieux problèmes de santé.

Il me faudrait plusieurs newsletters pour raconter le parcours de Camille. Pour le moment, je vous invite simplement à suivre son blog et à retenir ce conseil : le ou la thérapeute qui ose partager ses connaissances développe naturellement et efficacement son activité.

7 Le modèle d’entreprise du logiciel en abonnement (ou plateforme SAAS)

Ce modèle se développe de plus en plus et fait des heureux.

Je pense à Régis de Maieuticapp, qui propose un logiciel pour aider les sages-femmes à mieux suivre leurs patients.

Les avantages de ce modèle :

  • Une fois que l’on a créé notre logiciel, il est possible de le vendre autant de fois que l’on souhaite ;
  • Il est possible de créer un logiciel dans tous les domaines imaginables ;
  • Le potentiel créatif est infini !

Les défis de ce modèle :

  • Il faut posséder quelques compétences techniques indispensables pour démarrer ;
  • À partir d’un certain stade, le développement d’un logiciel ou d’une application demande de constituer une équipe et de posséder d’importants moyens financiers.

8. Le modèle d’entreprise du formateur (en présentiel ou en ligne)

C’est précisément ce qu’on fait, chez LiveMentor, en proposant des formations en ligne pour aider les entrepreneurs et entrepreneuses de tous horizons à développer leur projet !

Me voici par exemple en train de donner un cours : 

Les avantages de ce modèle :

  • Une fois que l’on a créé notre formation, il est possible de la transmettre autant de fois que l’on souhaite ;
  • C’est très gratifiant de voir ses élèves appliquer les cours et réaliser leurs objectifs ;
  • Il est possible de créer des formations dans tous les domaines imaginables.

Les difficultés de ce modèle :

  • Il faut constamment mettre à jour ses formations pour s’assurer qu’elles restent pertinentes ;
  • Si on propose de l’accompagnement personnalisé, le gros enjeu est d’accompagner plus d’élèves, en gardant le même niveau de qualité ;

Attention tout de même à ne pas croire qu’il suffit d’enregistrer quelques vidéos avec une webcam pour lancer une formation digne de ce nom ! Demandez aux formateurs alumni de LiveMentor, ils ont travaillé comme des gobelins pour construire de très jolies entreprises. Je pense notamment à Flora Douville créatrice de la Méta®, Charlotte Appietto de Pose Ta Dem’ ou encore Xavier de Labarrière de Uston.

9. Le modèle d’entreprise du commerce local

« J’ai décidé de me lancer dans un rêve d’enfance : avoir enfin ma propre boutique ! »

Je me souviens du jour où j’ai reçu cet email de Paula Braconnot


Nièce de Paulo Coelho, Paula a décidé de lancer sa boutique d’astrologie dans la ville de Moret-sur-Loing (4 300 habitants), en complément de ses autres activités : freelance en communication digital et identité de marque (notamment pour Cristina Cordula), co-autrice d’un livre, et artiste spécialisée dans les œuvres à base de collages et de symboles astrologiques !

Le commerce local est un modèle d’une stabilité déconcertante. À condition d’avoir trouvé le (très) bon emplacement et d’utiliser les nouveaux moyens de communication (les réseaux sociaux) !

10. Le modèle d’entreprise du média papier

Et pour finir je vous propose le modèle du média papier. Le bon vieux magazine !

On connaît ses avantages : 

  • Créer son média papier, c’est s’assurer une crédibilité forte dans un domaine ;
  • Un média papier vit à la fois des abonnements, mais aussi des pages de publicité ;
  • Grâce à internet il est possible de le vendre directement, sans passer par les kiosques (qui prennent 30 % de commission et ne sont pas vraiment écologiques !)

Néanmoins, les entrepreneurs et entrepreneuses qui tentent l’aventure sont rares ! Les coûts d’impression et les frais postaux font (logiquement) peur. 
Nous avons heureusement eu le plaisir d’accompagner quelques nouveaux médias, dont le succès prouve que la presse indépendante a encore de beaux jours devant elle ! Je pense aux excellents magazines Socialter et Kaizen, suivis sur plusieurs formations, et leurs talentueux fondateurs, Olivier Cohen de Timary et Pascal Greboval. On vous salue, les amis !

Conclusion

Et bien, je respire mieux après être rentré dans le détail de ces 10 modèles ! C’est plus concret que de parler d’AirBnB ou de Facebook, non ? 

Quel modèle vous correspond ? Voulez-vous évoquer un modèle qui vous semble absent ? On attend vos messages en commentaires !

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Louis

Louis est copywriter et rédacteur pour le blog de LiveMentor. Passionné d'éducation financière, il aime partager des bons plans et astuces pratiques pour aider d'autres entrepreneurs et entrepreneuses à se former.