La pédagogie entrepreneuriale, un facteur clef de succès

Photo de Fabien Bussani

Fabien Bussani

Si je viens vous parler aujourd’hui, de pédagogie entrepreneuriale, c’est d’abord parce que ma vocation de me mettre au service du bien-être et du naturel m’a aussi été transmise par des coaching d’entrepreneurs.

Alors que j’étais consultant pour des industriels et grossistes évoluant dans l’univers du bio, j’ai pu profiter de la pédagogie de plus de 80 producteurs bio qui ont su me transmettre et m’apprendre la qualité et les bienfaits de leur produits.

Après plus de 5 années de recherche et d’apprentissage des bienfaits des plantes et des meilleurs synergies pour une meilleure efficacité, je deviens expert en phytothérapie et je fonde Nats’up en 2017.

L’idée est de créer les compléments les plus efficaces pour agir à la fois sur les problématiques et sur leurs causes avec des compléments alimentaires sous formes de gélules contenant des mélanges de différents actifs naturels : plantes, vitamines et minéraux.

En fondant Nats’up, j’étais animé par 2 objectifs :

– le premier était d’aider les gens à aller mieux, à se sentir bien dans leur corps, à mieux vivre les désagréments du quotidien grâce à la phytothérapie, les bienfaits et vertus des plantes, et d’opter pour une approche préventive du bien-être ;

– le second était de former et d’informer les personnes souhaitant prendre soin de leur corps sur les effets des plantes, les dysfonctionnements du corps, leurs origines et leurs solutions, l’importance de l’alimentation ; mais aussi de transmettre l’état d’esprit qui a guidé l’élaboration de la gamme de nos compléments et le choix des associations d’actifs naturels.

Pour atteindre ce second objectif, il m’a fallu m’interroger : comment créer un message informatif ? à qui transmettre ce message ? Comment transmettre ce message ? En d’autres termes, comment devenir un entrepreneur du digital pédagogue ?

Alors quel meilleur support que le blog de Livementor pour vous parler de pédagogie et plus particulièrement de pédagogie entrepreneuriale ?

Un entrepreneur est un expert qui a un avantage concurrentiel

Mais avant de parler de pédagogie, je vais vous parler de ma vision de l’entrepreneur et de son écosystème.

Pour moi, un entrepreneur, donc un porteur de projet, est un expert, un expert en son domaine qu’il soit freelance, coach, producteur ou distributeur. Selon mon point de vue, un entrepreneur est quelqu’un qui veut bien sûr vendre et prospérer… mais c’est aussi quelqu’un qui a à cœur de transmettre son expertise, son savoir-faire par rapport à son produit ou son service.

Un entrepreneur est ainsi quelqu’un qui aura toujours un avantage concurrentiel, quelque chose de plus ou de différent que son concurrent n’a pas. Cela peut être une compétence en plus, un service en plus, une proximité…

Si tout porteur de projet est forcément meilleur ou différent que son concurrent, il va de soi qu’il faudra l’expliquer à son client. Si cet avantage concurrentiel répond à un besoin, il suffit alors de l’expliquer et de savoir l’expliquer.

C’est ce qui me fait vous dire qu’un bon porteur de projet est un entrepreneur qui a une pédagogie entrepreneuriale. Alors que cette affirmation semble d’une évidence déconcertante, et bien c’est justement là que ça se complique.

Être pédagogue, ce n’est pas inné !

La pédagogie entrepreneuriale est loin d’être une compétence innée pour un entrepreneur. Et cela encore moins quand on maitrise tellement son sujet que l’on a oublié les bases devenues évidentes pour nous mais qui sont loin de l’être pour notre auditoire.

D’autant plus difficile quand notre auditoire n’a pas du tout les mêmes bases de départ en la matière. D’autant plus, quand nous communiquons avec notre auditoire par le biais du digital.

D’autant plus, quand notre auditoire venant de tous horizons, a des objectifs très différents en fonction de son univers. Par exemple, un coach sportif ne mettra en avant les mêmes compétences pour une personne qui souhaite reprendre une activité sportive pour perdre du poids que pour la préparation d’un marathon.

Les fondements de la pédagogie

Pour ce faire, je me suis rapprochée d’un professeur – enseignant, personne chargée de transmettre par la pédagogie en son sens le plus pur. Quelles sont les qualités du bon pédagogue ?

Être un bon pédagogue c’est :

– avoir une connaissance parfaite du domaine d’enseignement par les savoirs – un professeur est respecté par sa maîtrise du sujet ;

– être capable en des termes simples, en se servant de supports divers, d’expliquer et de transmettre aux élèves, les connaissances dans le domaine d’expertise, tout en gérant l’hétérogénéité de l’auditoire, donc en fonction de l’origine, du niveau social et du niveau de culture, de l’éducation…

– avoir une autorité naturelle, inspirer la confiance, le respect, la stabilité, la loyauté, l’assurance et avoir des objectifs clairement annoncés, montrer aussi du respect, et de la bienveillance ;

– adopter une posture et s’y tenir, être un référent dans le domaine ;

– montrer que l’intérêt de la démarche, avant d’être la transmission des compétences entrepreneuriales, est surtout d’aider l’autre, de répondre à son besoin.

Plus le marché est méconnu, plus il faut être pédagogue

La pédagogie entrepreneuriale dans les compléments alimentaires, mon domaine de prédilection ! Tout un programme croyez moi… Imaginez quelles difficultés j’ai pu rencontrer.

Une simple discussion avec un ami ou ancien copain de promo qui prend des nouvelles, peut rapidement ressembler à ça :

Qu’est ce que tu fais toi depuis le temps ?
Je produits des compléments alimentaires.

Tu fais de la protéine tout ça ? des thés détox ? des boissons sucrées pour l’énergie des sportifs ?
Non, toujours pas … et oui les compléments alimentaires, c’est pas simple à cerner… pas simple à expliquer. Et ceci, même quand on se penche sur la définition exacte soit : « Une denrée alimentaire qui constitue une source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique ». On s’aperçoit alors très vite que on peut faire rentrer dans cette définition certaines eaux minérales, la majorité des boîtes de foie de morue… et même pourquoi pas une boisson énergisante pleine de sucre.

Pas facile d’expliquer, de définir plus précisément où je me situe dans tout ça !

Mais alors, qu’est ce que tu fais toi ?
Je travaille sur des extraits de plantes venus du monde entier, des vitamines et des minéraux que je mets en boîte.

Pourquoi du monde entier, tu pourrais les prendre en France ?
Parce que si tu veux qu’une plante soit bonne et riche en principes actifs, il faut qu’elle pousse sur la terre et sous le climat qui lui conviennent le mieux, c’est-à-dire sur sa terre d’origine. Par contre, on s’est attaché à fabriquer ces compléments en France.

Pourquoi ?
Parce que on veut être certains de contrôler ce que le consommateur va trouver dans ces gélules. Cela nous permet de vérifier, par exemple, que les outils sont biens nettoyés entre chaque production et aussi être certain que d’autres substances dopantes ou chimiques ne se soient pas glissées dans nos capsules.

Mais je ne sais jamais ce que je dois prendre ? Et à quoi servent toutes ces plantes ?

En fait, on va guider les utilisateurs potentiels non pas en fonction des plantes mais en fonction de leurs besoins. Et c’est ce besoin qui va déterminer quelle plante va être choisie de préférence, et avec quel mélange d’autres plantes on va l’associer. D’ailleurs, on explique toujours pourquoi on a associé cette autre plante, et quel va être son rôle – sans compter les vitamines et minéraux ajoutés. En fait, cela va nous permettre d’être surtout plus efficace, parce que l’on va pouvoir agir en même temps sur plusieurs aspects de la problématique ou même additionner plusieurs plantes qui vont avoir les mêmes effets.

Tu peux me donner un exemple ?

Je prends l’exemple du détox : il y a 3 plantes pour détoxifier le foie qui est l’organe principal à traiter, 2 plantes plus spécifiquement dédiées aux reins et une plante qui va s’occuper de l’intestin. Ça fonctionne de la même manière pour les 12 compléments de la gamme.

Moi, je croyais que les compléments pour les sportifs, c’était les gros bidons de protéines ou les boissons énergisantes des runners.

On ne fait pas de protéines ou des boissons sucrées parce que l’on considère que c’est le rôle de l’alimentation d’apporter ces choses là. En revanche on apporte des principes actifs des plantes des vitamines et minéraux pour compenser celles qui ont disparu de nos assiettes à cause de l’évolution de l’agriculture par exemple.

Alors ils servent à quoi tes compléments ?

A préserver ton capital santé et ton bien-être dans ta vie de tous les jours et notamment à t’accompagner dans ta pratique sportive parce que c’est un moment ou tu sollicites d’avantage ton corps.

Je les prends quand je veux faire quoi alors ?

Il y a 12 compléments au total, répartis en 4 gammes, soit une gamme ciblée pour que les personnes puissent trouver celui qui leur correspond : une gamme « Articulaire », une gamme « Bien-être », une gamme « Effort » et une gamme « Minceur ».

Pour la minceur, j’ai déjà essayé plein de trucs.

On ne dira jamais que nos compléments font perdre 5 ou 10 ou 30 kilos. Ce n’est pas l’esprit Nats’up. Nous, on commence, avant tout, par mettre dans nos compléments des vitamines parce que le régime plus ou moins dur que l’on s’impose pour maigrir est souvent fatiguant et peut perturber le fonctionnement normal de l’organisme. On va agir aussi évidemment sur l’assimilation du gras et le taux de sucre dans le sang par exemple, avec un minimum de substances excitantes.

Mais tu t’adresses à qui alors, toi, avec tes gammes de compléments ?

Elle est adaptée à tout le monde, du lycéen qui a besoin de vitamines notamment en période d’examens, à la grand mère qui a besoin de soulager ses vieilles articulations… mais la majorité de nos clients sont des sportifs de tous niveaux, des amateurs jusqu’aux sportifs pro.

Mais c’est bio ?

Non et c’est un choix. D’abord parce qu’il vaut mieux un produit « pas bio » que du bio de mauvaise qualité. En plus, des minéraux bio par exemple, ça ‘existe pas. On a choisi l’option de ne pas priver quelqu’un qui a trouvé un complément qui correspond à son besoin en augmentant de façon importante les prix sous prétexte de bio ou pénurie de bio éventuelle.

Mais ça marche ? c’est prouvé ?

L’efficacité des compléments alimentaires est prouvée. Les médecins les conseillent déjà depuis longtemps, souvent pour passer au travers de cette tendance de prescrire des anti-inflammatoires médicamenteux aux effets secondaires important sur l’organisme.

C’est pas dangereux ?

Non, car cela reste naturel, testé et validé, mais on met toujours en garde sur les éventuelles contre-indications et les allergènes, notamment pour les femmes enceintes ou allaitantes, les enfants, ou les personnes sous anti-coagulant.

Les limites de la pédagogie, l’expérience

Mais il faut bien convenir que comme toute pédagogie, sa limite demeure tant qu’elle se heurte au mur de la théorie. C’est de l’expérience du produit ou du service proposé par le pédagogue entrepreneur qu’a besoin l’élève consommateur.

La force – notre force -, vient de l’expérience : en essayant le produit, on l’adopte et de manière récurrente. Un très bon taux de fidélisation, que nous constatons par exemple chez nous, est la marque d’une bonne pédagogie, mise au service d’un produit qui tient ses promesses.

Sans pédagogie, il n’y a pas de ventes

Aujourd’hui, l’objectif premier de Nats’up est bien d’informer ! Car c’est bien cette diffusion de l’information et la pédagogie mise au service de cette information qui va générer la vente, donc le développement de l’entreprise.

Donc à fond, la tête dans le guidon, pour informer sur la connaissance du produit, sur la pertinence de son utilisation, sur son efficacité et transmettre notre vision sur les compléments alimentaires naturels !

En informant, l’entrepreneur rassure, séduit. Il créé un lien avec son interlocuteur qu’il soit devant lui ou membre lointain ou virtuel de notre communauté. Ne reste plus qu’à lever ses objections, argumenter avec sincérité… En tant qu’expert à qui cela ne fait plus peur, ça devient plus facile.

La plus belle récompense, c‘est la fidélité du client

Il existe alors une plus belle récompense à toute cette énergie et cette force de conviction déployées que l’achat. C’est l’acte de rachat : une façon d’enfin constater que nous ne sommes pas des vendeurs de tapis à la sauvette, des commerciaux aux dents longues sans foi ni loi, mais des individus qui, en toute humilité et à notre niveau, faisons de notre mieux pour améliorer le quotidien de l’Autre, ici en l’occurrence pour ma part, en apportant du bien-être.

Pour être un meilleur pédagogue, il faut fréquenter d’autres pédagogues. A mon sens, la meilleure façon de devenir cet entrepreneur pédagogue qui s’améliore au quotidien, c’est encore de rester élève toute sa vie durant : de fréquenter d’autres professeurs.

De se confronter à d’autres visions, à d’autres méthodes, dans notre domaine de prédilection ou dans des contextes très différents et lointains du nôtre, que ce soit à l’occasion de belles rencontres dans des cours de sport, des cours de musique, ou de retour sur les bancs de l’école.

C’est aussi ce que m’a apporté LiveMentor : une nouvelle approche de la pédagogie entrepreneuriale, apprendre une autre façon de transmettre son savoir et ses compétences.

Une pédagogie d’autant plus pertinente et aiguisée qu‘elle se heurte chaque jour à la multiplicité des projets et des interlocuteurs avec des parcours, des compétences et des objectifs très différents !

C’est également la possibilité de côtoyer et d’échanger avec une tribu d’entrepreneurs qui, consciemment ou non, cherchent tous et ensemble à devenir des experts de la pédagogie.

Inscrivez-vous à la newsletter Boussole

La newsletter la plus suivie en France par les entrepreneurs – partagée toutes les semaines à plus de 200 000 porteurs de projet.

Photo de Fabien Bussani

Fabien Bussani

Fondateur de Nats'up, Compléments alimentaires uniquement à base de plantes vitamines et minéraux sans conservateurs, sans gluten, Fabriqués en France