Statut de freelance : tout ce qu’il faut savoir
Lorsque vous souhaitez vous lancer dans une activité de prestation de service, vous pouvez faire le choix d’entreprendre seul. Dans ce cas-là, vous serez considéré comme un travailleur indépendant ou freelance.
Devenir freelance est très souvent attrayant pour les entrepreneurs rêvant de liberté et d’autonomie dans le cadre de leur création d’entreprise.
Avant de vous lancer, il faut mettre au clair certains points concernant cette notion de freelance.
Et si vous souhaitez vous lancer en freelance à l’étranger, nous avons écrit un article à ce sujet.
Voici un plan de l’article :
1) Freelance : définition de ce statut
2) Devenir freelance : quel intérêt ?
3) Comment devenir freelance ?
C’est parti !
1) Freelance : définition de ce statut
Dans le langage courant, on parle souvent du statut de freelance. Cependant, le freelance n’appartient à aucun statut prévu par la loi. C’est la raison pour laquelle le statut de freelance ne peut pas être défini juridiquement.
Il s’agit d’une personne travaillant de manière indépendante pour le compte de ses clients. De manière générale, il s’agit de missions ponctuelles ou de courte durée.
Ce régime de freelance est ouvert à une grande variété d’activités. Parmi les principaux domaines d’activité de freelance, on retrouve notamment, l’informatique, la communication, l’infographie, le conseil, la traduction et la formation.
2) Devenir freelance : quel intérêt ?
Le statut de freelance renvoie incontestablement à l’idée d’indépendance. À ce titre, la personne exerçant son activité en freelance pourra décider de son emploi du temps, de son mode de travail, du choix de ses clients ou de votre grille tarifaire.
En contrepartie de cette liberté, votre niveau d’investissement ou de stress est naturellement plus élevé que pour un salarié.
Vous avez également la possibilité de cumuler ce statut de freelance avec une activité de salariat. Cela vous permet de tester votre projet professionnel tout en gardant la sécurité liée à votre contrat de travail. Ce cumul vous assure un salaire fixe le temps que vous développiez votre activité.
Enfin, selon le choix de votre structure juridique au sein de laquelle vous exercez votre activité de freelance, votre responsabilité sera plus ou moins limitée.
Si votre activité est réalisée par l’intermédiaire d’une société, votre responsabilité est limitée au montant de vos apports dans le capital social. C’est-à-dire qu’en cas de difficultés, vos créanciers ne pourront se faire rembourser que sur le montant de votre capital social.
3) Comment devenir freelance ?
Pour bénéficier du statut de freelance, il vous faut dans un premier temps choisir votre statut juridique sous lequel vous réalisez votre activité professionnelle. Une fois ce choix effectué, il vous faudra procéder aux formalités de création de votre structure juridique.
Choix du régime juridique
En tant que freelance, vous avez le choix entre la création d’une entreprise individuelle ou d’une société.
Si vous optez pour la création d’une société, vous pourrez choisir entre la SASU et l’EURL. Outre le fait que votre responsabilité sera limitée au montant de votre apport dans le capital.
Ces deux formes de société vous offrent la possibilité de vous associer avec d’autres personnes, si votre activité s’accroît.
Dans ce cas-là, votre EURL ou SASU se transformera en SARL ou SAS, sans qu’il soit nécessaire de créer une nouvelle structure.
Si vous faites le choix de l’entreprise individuelle, vous pouvez opter pour l’entreprise individuelle classique, l’EIRL ou la micro-entreprise. Dans cette situation, si vous faites le choix du micro-entrepreneur, les modalités de gestion seront simplifiées par rapport à une société. Cependant, vous ne pourrez pas dépasser un certain seuil de chiffre d’affaires.
Démarches de création
Pour commencer votre activité de freelance, vous devez effectuer certaines démarches propres à la forme juridique que vous avez choisie.
Ainsi, les démarches de création d’une société comme la SASU ou l’EURL sont plus lourdes.
Vous devrez notamment rédiger vos statuts, procéder au dépôt du capital social, publier une annonce légale et effectuer un enregistrement au greffe du Tribunal de commerce.
Pour ce qui concerne les entreprises individuelles, les formalités de création sont simplifiées.
Il vous suffira de procéder à une déclaration d’activité auprès du Centre des formalités des entreprises (CFE).
Attention : si vous faites le choix de l’EIRL, il vous faudra procéder à une déclaration d’affectation du patrimoine.
Pour conclure
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