La TVA : Quelle est son importance pour votre entreprise ?

La TVA vous effraie ? Et pourtant…

Quand on parle de TVA (ou taxe sur la valeur ajoutée), on a souvent en tête cette somme qui s’ajoute sur les tickets de caisse de supermarché ou de restaurant. Vous savez sûrement qu’elle est incluse dans le prix, ou même qu’elle représente plus ou moins 20% du prix total et qu’elle va directement dans les poches de l’État. Toutefois la TVA en entreprise a une importance capitale dans votre gestion, et c’est bien pour cette raison qu’il existe une multitude d’outils permettant de la prendre en main.

Mais avant toute chose savez-vous vraiment comment elle est appliquée ? Quels sont les taux associés ? Ou encore, comment l’Etat fait concrètement pour la récupérer ? 

C’est quelque chose d’ancré dans notre quotidien à tous, et on ne s’en préoccupe pas vraiment.

Jusqu’au moment où vous devez créer votre entreprise.

À partir de ce moment-là, cette taxe a un impact énorme sur votre trésorerie et sur votre entreprise. 

I- La majorité des entrepreneurs s’intéressent à la TVA le jour où ils doivent la payer

C’est ce qui est arrivé à Jérémie, un rédacteur web que j’ai accompagné il y a quelque temps.

Quand je l’ai rencontré, son activité était toute nouvelle mais en pleine croissance. Il avait créé une SASU (société par actions simplifiées unipersonnelles) pour pouvoir embaucher rapidement.

À la fin du mois de création de son entreprise, il avait facturé plus de 20 000 € de prestations (21 180 euros pour être exact).

Il rédigeait lui-même ses premières factures. Il était si fier d’y inscrire le nom de sa société en haut à droite. C’était sa petite victoire. Sa façon de célébrer son succès.

Ensuite, il déposait ses factures sur un logiciel pour les transmettre à son comptable. Et c’est là que les ennuis ont commencé…

Son comptable l’a appelé le lendemain pour lui signaler un problème très grave : Jérémie avait édité ses factures hors taxes sans mentionner la TVA. 

Il savait que les entreprises ne payaient pas cette taxe. Donc c’était évident de faire des factures sans mentionner la TVA. 

Le souci, c’est que les croyances de Jérémie avaient une limite : 

• Oui, les entreprises ne payent pas la TVA (sauf dans certains cas très précis) ;

• En revanche, elles la récoltent (donc elles la facturent) pour les reverser à l’État. 

Pour rattraper son erreur et éviter des sanctions, Jérémie devait :

• Refaire toutes ses factures à la main et les renvoyer à ses clients en « annule et remplace » (ça lui a pris 4h de travail) ;

• Ensuite, il devait demander à ses clients un complément de 20 % sur des factures déjà payées (et c’est toujours délicat d’annoncer ce genre de nouvelle, sa légitimité risquait d’en prendre un coup).

Heureusement, la majorité de ses clients pouvaient récupérer cette majoration de prix au moment de leur déclaration de TVA. Cette hausse était donc assez indolore pour eux et Jérémy pouvait faire en sorte que ses factures respectent la loi.

En revanche, elle impactait leur trésorerie… 

Mais là où Jérémie a eu un énorme problème, c’est avec un client (et pas des moindres) :  son plus gros client lui avait réglé une facture de 5 000 € HT, il devait donc faire un complément de 1 000 € (TVA à 20 %).

Le souci, c’est que ce client ne pouvait pas récupérer la TVA (car c’était un organisme de formation). 

Le complément demandé représentait donc une majoration simple de 20% !

Malgré tout, le client a payé. Puis il a arrêté ses contrats et est parti voir ailleurs. 

Cette expérience a mis Jérémie dans une situation délicate : 

• Il avait perdu son plus gros client qui représentait 25 % de son chiffre d’affaires;
• Sa crédibilité et son sérieux en avaient pris un coup.

II- Prenez du temps pour comprendre les subtilités de la TVA en entreprise et son fonctionnement

Si vous faites l’impasse sur la TVA, vous risquez 3 choses :

(1) D’abord, perdre des clients et perdre votre crédibilité (c’est ce qui est arrivé à Jérémie).

(2) Ensuite, vous aurez du mal à gérer votre trésorerie.

Si vous récoltez beaucoup de TVA, ça « gonflera » votre trésorerie. Et si vous dépensez trop, vous risquez de vous retrouver dans le rouge au moment de reverser la TVA au Trésor Public.

À l’inverse, si vous avez beaucoup de TVA déductibles, votre trésorerie sera sous-estimée (jusqu’au moment où le Trésor Public vous reversera de l’argent). Le problème, c’est que ce manque de liquidité peut freiner vos investissements et votre développement.

(3) Acheter ou vendre des biens à l’étranger deviendra un vrai casse-tête.

Au total, il existe 24 cas différents pour gérer la TVA. Tout dépend des produits achetés (ou vendus), de leur pays de provenance (ou destination) et de leur livraison.

En plus, les taux de TVA en entreprise changent d’un pays à l’autre. Dans certains cas, vous devrez même remplir des documents de douane et faire attention aux mentions légales spécifiques sur les factures. 

(Sans oublier que ces documents de douane dépendent de votre chiffre d’affaires.)

Imaginez un peu la galère et les dangers auxquels vous vous exposez :

• Au mieux, une mauvaise gestion de la TVA vous fera passer pour un débutant auprès de vos clients (comme Jérémie) ;

• Au pire, vous pourriez perdre des clients (et même recevoir des amendes).  

Pour éviter ces tracas, vous devez absolument comprendre le fonctionnement de la TVA le plus vite possible.

Le souci, c’est que parler taxes et principes comptables est loin de faire rêver.

Vous devez avoir des exemples qui vous permettent de comprendre le fonctionnement de la TVA.

Notre devoir chez LiveMentor, c’est de vous expliquer avec des mots simples des concepts complexes — mais essentiels pour vivre de votre passion.

III- Découvrez le fonctionnement de cette taxe et ses grands principes

Expliquer les mécanismes de la TVA avec des mots simples est un sacré défi !

Et c’est pour cette raison que nous avons créé un guide sur la TVA, afin de vous faciliter la tâche dans la compréhension de cet acronyme.

On l’a voulu simple et concis. Pour vous faire gagner du temps, les explications vont droit au but.

Lire ce guide sur la TVA, vous prendra environ 20 minutes. Et au bout de ces quelques minutes, vous serez capables de comprendre parfaitement le fonctionnement de la TVA. 

En quelques pages, vous aurez une vue d’ensemble de toutes les notions que vous devez connaître :

• Les concepts de « TVA récoltée » et « TVA déductible » — ils vous permettront de comprendre le fonctionnement et la collecte de cette taxe (page 2) ; 

• Les différents taux de TVA — ils dépendent de la nature de votre entreprise et de vos produits.
  
  Par exemple, une entreprise de formation n’est pas soumise à la TVA. Un libraire est soumis à un taux de 5,5 % et les restaurateurs à un taux de 10 %. Certaines entreprises pratiquent même plusieurs taux de TVA en fonction de leurs produits. Vous découvrirez tout ça aux pages 3, 4, 5, 6 et 7 ;

• Les cas spécifiques où les micro-entreprises peuvent récolter la TVA (page 8) ;
• Les 24 cas possibles pour gérer la TVA dans votre entreprise quand vous importez ou exportez des produits — vous découvrirez aussi les documents à remplir pour être en règle avec la loi et éviter les ennuis (tous ces éléments sont aux pages 14, 15, 16 et 17). 

Ce dossier « TVA : Taux et déclarations », il a été conçu pour les entrepreneurs qui souhaitent éviter les galères à cause d’une mauvaise compréhension de la TVA. 

C’est une sorte de guide pour comprendre les subtilités de cette taxe (et esquiver les ennuis). 

Et il ne représente qu’une infime partie de tous les conseils que vous êtes sur le point de recevoir. 

Qu’en pensez-vous ? Avez-vous pu en apprendre davantage sur le fonctionnement de la TVA et de son importance pour votre entreprise ?

Parlons-en dans les commentaires, je me ferai un plaisir d’y répondre et de vous aider sur le sujet !

Bonus : Apprenez-en davantage sur le guide du dépôt de marque, la manière dont fonctionne le document unique pour un entrepreneur, ou encore comment gérer les factures impayées.

Pour aller plus loin, LiveMentor a sorti sa formation Gestion d’entreprise comprenant les 5 piliers : gestion administrative, comptable, financière, sociale et juridique.