« Je n’ai pas fait d’école de commerce. Avant, j’étais joueur de poker »
Après vous avoir présenté le parcours de Romain, développeur chez LiveMentor qui travaille en remote depuis l’Allemagne, c’est aujourd’hui au tour de Victor de répondre à mes questions.
On entend souvent parler de « parcours atypiques », parfois de manière caricaturale et à grands coups de clichés. Mais laissez-moi vous dire que cette expression prend tout son sens quand on parle de Victor.
Victor gère une de nos équipes de coaching chez LiveMentor.
Pourtant, il n’a pas fait pas HEC. Pourtant, il a 21 ans.
Et d’ailleurs, il n’a même pas le Bac.
Avant d’arriver chez LiveMentor, il était sur le point d’embrasser une carrière de joueur professionnel de poker.
C’était un entrepreneur qui s’ignorait, et c’est précisément ce qui nous a séduit chez lui.
Est-ce que tu peux commencer par te présenter ?
Je m’appelle Victor et j’ai 21 ans.
Je suis un grand passionné d’art tailleur. Mon grand péché mignon est d’aller voir mon tailleur deux fois par semaine, pour discuter avec lui des nouvelles tendances. J’adore parler de tissu, de coupe et d’histoire du vêtement. Je pourrais passer des heures avec lui, attablé à une terrasse parisienne.
J’aime beaucoup sortir, mais j’aime également me lever tôt pour profiter des premières lueurs du jour. J’ai la chance d’habiter à côté du Parc Monceau, à Paris. J’ai pris l’habitude d’y flâner le matin, avant d’arriver au travail, pour réfléchir et respirer.
Je suis un grand adepte des plaisirs simples de la vie ; une terrasse parisienne, du soleil, un expresso à la main et je suis heureux pour la journée.
Pour ce qui est de mon parcours, on peut dire que j’aime ne pas faire les choses comme tout le monde.
J’ai raté mon Bac deux fois. Enfin, trois fois, techniquement.
Pour ma troisième tentative, je m’étais inscrit en candidat libre, mais je ne me suis pas présenté à l’épreuve. J’ai donc récolté la superbe note de 0/20.
Je ne me retrouvais pas dans vraiment dans le modèle de l’école. Je ne m’y épanouissais pas et je voyais peu de sens dans ce que je faisais.
À ma décharge, j’étais à fond dans le poker. Je commençais à faire mes armes et j’ambitionnais de devenir joueur professionnel. Au bout de quelques mois de pratique, j’arrivais à en dégager un début de revenu et j’ai choisi de m’y consacrer à plein temps.
Quand j’ai eu 19 ans, je suis parti à Londres sans rien, du jour au lendemain. Je savais qu’il y avait une grosse communauté de joueurs de poker : je voulais être à leur contact pour progresser et devenir meilleur.
Sauf que je n’ai pas anticipé que le coût de la vie à Londres allait être si cher. Après quelques mois de galère, j’ai dû me rendre à l’évidence et rentrer en France.
J’ai continué à jouer à Paris, en passant énormément de temps à me perfectionner grâce aux ressources que je trouvais en ligne.
Comment est-ce que tu es arrivé chez LiveMentor ?
J’aurais pu continuer à jouer au poker quelques années mais j’avais envie de quelque chose de différent. Le joueur de poker est quelqu’un de très solitaire. C’est chacun pour soi.
Ça ne me convenait plus vraiment. J’avais envie d’une aventure collective. J’aspirais à quelque chose de plus humain.
C’est justement pendant une partie de Poker qu’un ami m’a parlé de LiveMentor.
Cela faisait quelques temps que j’en étais venu, complètement par hasard, à m’intéresser au marketing en autodidacte.
Comment ? via le poker encore une fois.
Le milieu du Poker regorge de formations en tout genre.
J’en avais suivi un bon nombre et je connaissais très bien les tunnels de vente de ces sites.
Ils vendent des produits assez chers et ont donc besoin de tunnels de ventes tout aussi complexes, faisant intervenir de nombreux éléments de Marketing digital :
- Affiliation
- Contenu
- Publicité display
- etc
C’est grâce à cette connaissance que j’ai rejoint l’équipe LiveMentor, en tant qu’assistant pédagogique.
À mon arrivée, j’ai passé pas mal de temps au téléphone avec nos élèves, pour assimiler l’univers LiveMentor.
Je me suis également beaucoup formé pour maîtriser le Marketing Digital au sens large.
Je suis ensuite devenu coach LiveMentor. Nous accompagnons tous les jours nos élèves, des entrepreneurs de tous horizons, à développer leur activité grâce à Internet.
Nous prenons le temps de définir avec eux des stratégies personnalisées, en nous appuyant sur nos connaissances du secteur de l’élève et de ses objectifs.
C’est passionnant, car chaque élève demande une approche différente.
Finalement, depuis quelques mois, je suis devenu responsable d’une équipe de coachs LiveMentor.
Et ce à 21 ans, et sans diplôme finalement.
Mon rôle est de structurer une de nos équipes de coachs LiveMentor, pour accompagner toujours plus d’entrepreneurs, tout en gardant la qualité de coaching.
C’est très important, car on pourrait facilement coacher plus d’élèves, en dégradant la qualité de l’accompagnement. Ce n’est pas du tout ce que l’on veut.
Concrètement, je m’occupe :
- De former les nouveaux coachs qui rejoignent l’équipe LiveMentor. Je dois veiller à ce qu’ils assimilent notre méthodologie de coaching et notre approche du Marketing digital
- De structurer l’équipe en m’assurant que l’on dispose des bons outils pour être plus efficaces au quotidien
- De mettre en place le reporting nécessaire pour mesurer les performances de l’équipe
- De faire en sorte que l’on soit toujours suffisamment pour accueillir des élèves toujours plus nombreux
Qu’est-ce qui te plaît chez LiveMentor ?
Quand je suis arrivé, j’avais de l’appréhension par rapport à mon parcours atypique et au fait que je n’avais pas fréquenté d’école de commerce (contrairement à certains membres de l’équipe LiveMentor comme Valentin, FX ou Anaïs par exemple). J’avais peur que l’absence de diplôme me fasse défaut et soit un frein à ma progression.
Heureusement, cela n’a pas été le cas. Je me suis rendu compte que les gens étaient beaucoup attachés à ce que j’ai pu apprendre pendant mon expérience de joueur de Poker, qu’à mon parcours académique.
Dès le début, j’ai eu un gros coup de coeur pour l’équipe. J’ai très bien été accueilli quand je suis arrivé. Tout le monde a été génial avec moi.
L’autre point que j’ai adoré, c’est la mission de l’école LiveMentor. En tant que joueur de poker, je me voyais un peu comme un entrepreneur. J’ai donc tout de suite accroché avec la volonté d’accompagner et de donner les clés à tout une génération de porteurs de projet.
Enfin, le dernier point concerne la diversité de mes missions et des profils que l’on accompagne. C’est formidable de discuter avec des formateurs, des blogueurs, des gens qui font du e-commerce, des naturopathes, des freelances, etc. J’apprends tous les jours, c’est passionnant.
Est-ce que tu as appris des choses au Poker qui te servent chez LiveMentor ?
Absolument ! Je suis convaincu qu’un joueur de poker est un entrepreneur. Il doit savoir prendre des risques mesurés, doit gérer sa « trésorerie » et il n’a personne pour lui dire quoi faire. Il y a beaucoup de parallèles avec la gestion d’une entreprise.
J’étais livré à moi-même et j’ai dû apprendre ça tout seul. Certaines choses évidentes que l’on apprend à l’école ne l’étaient pas du tout pour moi (dont des choses pas forcément Glamour comme utiliser excel par exemple).
J’ai dû combler tout ce que je n’avais pas appris en me formant au fil de l’eau et en apprenant de mes pairs.
Mais il y a aussi des choses que le poker m’a permis de développer que l’on n’étudie pas à HEC :
- d’être plus à l’aise avec les chiffres, les probabilités et les statistiques
- d’apprendre à être patient et à maîtriser mes émotions
- de mieux planifier mes actions. Je sais me fixer des objectifs et être rigoureux avec mon plan pour les atteindre
Où est-ce que tu te vois dans 10-15 ans ?
Hum. Je ne suis pas trop du genre à prévoir au-delà de 5 ans, j’aime bien prendre les choses comme elles viennent.
Mais ce qui est super chez LiveMentor, c’est que la notion de progrès et de responsabilisation est réelle. Ce n’est pas juste du vent que l’on raconte pour faire joli.
Jamais je n’aurais pensé être amené à manager une équipe en si peu de temps.
On ne s’est pas arrêté à mon âge et à mon parcours. On m’a évalué sur ce que j’étais capable de faire concrètement. C’est très plaisant et ça me donne envie de continuer à me dépasser.
Évidemment, je pense encore avoir énormément de choses à apprendre.
Si je devais terminer par un mot de la fin, je dirais que l’un de mes grands plaisirs personnels serait d’exporter LiveMentor hors de nos frontières !
Commentaires